Zone Agricole en Danger
la RN 12 Rennes – Saint Brieuc bloquée près d’Iffiniac
Gros dégâts au Perray
La 4 voies était bloquée depuis la veille à 14 heures
Des permanences ayant été assurées par les différents cantons de la région
les manifestants se sont relayés toute la nuit
Ainsi que l’a souligné Didier Lucas Président président de la FDSEA des Côtes-d’Armor,
Manuel Valls est venu pendant la campagne électorale
le Premier Ministre peut alors faire le déplacement afin de constater la détresse actuelle et surtout que
l’Etat redonne aux manifestants de la compétitivité par rapport à d’autres pays européens
Après avoir déboulonnés les rails de sécurité
Les agriculteurs ont déversé sur les deux voies de circulation des pneus et des palettes qu’ils ont incendiés
Didier Lucas, président de la FDSEA des Côtes-d’Armor,
donne ses consignes et indique les nouveaux points de barrage
Il est décidé que la RN12 doit être bloquée au niveau de Guingamp
Guingamp – rond point de Kernilien
Les agriculteurs bloquent l’axe Rennes-Brest
Confusion pour les Forces de l’Ordre
un jeu de chat et de la souris de la part des manifestants qui arrivent par un itinéraire inattendu
pas tout jeune tout jeune … en toute logique des années 1995
Une cinquantaine de tracteurs bloquent la RN12 sur deux voies en direction de Saint-Brieuc
vidéo moins discrète qu’avec une Go Pro
la route en direction de Brest reste ouverte à la circulation !
les véhicules arrivent à très vive allure dans un Mur de Fumée
sans pouvoir visualiser ce qui pourrait se cacher derrière, obstacles comme manifestants …
un miracle qu’il n’y ait point eu d’accident
quarante cinq minutes s’écoulent avant que la circulation ne soit déviée et interrompue
les manifestants commencent à déboulonner les rails de sécurité
afin de pourvoit maitriser le blocage des quatre voies
malgré la robustesse du rail la brèche est ouverte
il convient d’aplatir les montants des rails qui pourraient crever les pneus des tracteurs
les deux axes sont désormais fermés, les tracteurs déversent des pneus et palettes
de façon à les isoler des gendarmes mobiles qui ont pris position à environ 200 mètres
Les agriculteurs sont venus essentiellement de Plouaret, Plouagat et La Roche-Derrien,
communes situées dans la périphérie de Guingamp
Le Commandant de l’Escadron 25/3 de Gendarmerie Mobile à Cherbourg vient aux nouvelles
« Ça va être long. On va tenir plusieurs jours comme ça. »
la détermination des agriculteurs est sans faille
deux barrages sont édifiés afin de freiner l’éventuelle progression des gendarmes mobiles
Le Commandant en communication avec la Préfecture des Côtes d’Armor,
reçoit l’ordre de disperser les manifestants
les gendarmes se préparent à charger
premières sommations sans résultat
tentatives d’intimidation afin de faire reculer les manifestants
mais les gendarmes mobiles se heurtent aux barrages disposés sur les deux axes
les deux voies de droite sont totalement obstruées par des feux de pneus et de palettes
l’ordre de la Préfecture est sans appel, les manifestants doivent être refoulés
les gendarmes mobiles repoussent les manifestants mais doivent stopper leur progression
car ils se retrouvent isolés de leurs véhicules dont ils ne doivent pas se trouver éloigner
Les agriculteurs multiplient les actions coup de poing et les manifestations,
afin de faire pression sur le gouvernement
Les raisons de leur désarroi sont nombreuses :
prix bas, endettement élevé, crise sanitaire, exploitations qui ferment…
les barrages dressés sur les voies entravent la progression des fourgons
seule solution dégager les voies par les « grands moyens »
la tronçonneuse à disque est utilisée
la portion de rail coupée était, déjà, endommagée par les manifestants
l’objectif est d’ouvrir une légère brèche afin de permettre aux véhicules de progresser
c’est juste mais les fourgons peuvent se frayer un chemin
tous les véhicules ont pu franchir les obstacles
les gendarmes mobiles sont à nouveau opérationnels
La grande question que se posent de très nombreux agriculteurs
« Je viens d’investir, que dois-je faire, continuer ? l’ Espagne aide ses éleveurs, pourquoi pas la France ?
l’Allemagne protège ses marchés, alors, pourquoi pas la France? »
Ils souhaitent obtenir une révision des prix minimum payés aux agriculteurs pour le beurre et le lait,
afin qu’ils reflètent les coûts de production
des aides face à l’effondrement de leurs revenus !
Les agriculteurs souhaitent « vivre » de leur activité et ne plus travailler à perte …
ce que la législation française, d’ailleurs, interdit !
Emeraude Journal Infos – Photos Patrick Desjardins © – Tous droits réservés
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