Dinan : Hommage aux Soldats
des campagnes d’Indochine
Morts pour la France
Après l’inauguration du Monument Indochine
le 7 mai 2000 par le ministre Jean-Pierre Masseret
en présence d’un millier de personnes,
le Comité Monument Indochine
a été créé le 5 décembre 2000.
Il rassemble, depuis l’origine, toutes les personnes physiques et morales ayant fait partie du Comité de soutien du Monument Indochine à Dinan.
Il s’agit essentiellement de personnalités, de présidents et de membres d’une soixantaine d’associations patriotiques ayant apporté de multiples concours et, enfin, d’un très grand nombre de personnes partageant les mêmes buts.
Le Comité Monument Indochine a pour buts de veiller à la pérennité du souvenir des Soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France, de coordonner une cérémonie annuelle autour du 7 mai, date anniversaire de Diên Biên Phu, ou -depuis 2006- autour du 8 juin, Journée nationale d’hommage des Morts pour la France des campagnes d’Indochine.
Il porte intérêt à l’histoire partagée par la France, le Cambodge, le Laos et le Viêt Nam
« Le Cambodge, le Laos et le Viêt Nam ont partagé avec la France plus d’un siècle de leur histoire.
Les décennies vécues, ensemble, dans le pays du Mékong, demeurent présentes dans la mémoire et la culture de nos peuples respectifs.
Après une résistance héroïque, la chute de Diên Biên Phû le 7 mai 1954 mettait un terme à la Guerre d’Indochine. Non sans que demeurent vivants de part et d’autre de nombreuses affinités et le devoir de mémoire envers ceux qui ont oeuvré, combattu là-bas, envers tous les Soldats, de toutes armes, qui sont Morts pour la France durant ces campagnes et dont beaucoup reposent, pour l’éternité, sous la terre et les rizières du Cambodge, du Laos, de Cochinchine, d’Annam et du Tonkin.
Evoquant l’Indochine, ce monument s’inspire de la tradition culturelle du Viêt Nam, où se concentrèrent, de l’origine jusqu’à Diên Biên Phû, d’importants effectifs militaires et combats de la péninsule indochinoise. Ce Monument a été essentiellement réalisé au Viêt Nam.
Le granit de la base provient des carrières de Lanhélin, près de Dinan
La stèle, le brûle-parfum et le pagodon qui les protège ont été fabriqués dans la province de Bac Ninh près de Hanoï, embarqués du port de Haïphong vers la France.
Ce Monument commémoratif de la Haute-Bretagne renferme en ses fondations un reliquaire contenant de la terre d’Indochine :
de Diên Biên Phû – du P.C. Gono, d’Eliane 2, d’Eliane 4 – de Cho Chu, siège du Camp-Tribunal Militaire Central Viêt Minh, de Sam Son, petit port du Golfe du Tonkin où furent libérés certains prisonniers français après la Conférence de Genève.
Le Monument Indochine est érigé à la mémoire de tous les Soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France. Par cette cérémonie, nous nous associons au souvenir du 72° anniversaire du Coup de force Japonais en Indochine, le 9 mars 1945, de même qu’au 62° anniversaire du départ de notre troupes d’Indochine, en 1995″ – Loïc René Vilbert
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Les Jeunes du Centre EPIDE de Lanrodec
Pour Vous, avec les Autres vers l’Emploi
Créé en 2006, le centre EPIDE de Lanrodec est situé en bordure de la RN 12 à mi-chemin entre Guingamp et Saint-Brieuc.
Des navettes sont organisées pour venir vous chercher à la gare de Guingamp
Partenaire de grandes acteurs Bretons de l’emploi et de la formation – Carrefour, La Fédération du Bâtiment, STEF, Daunat,l’AFPA…
sa mission est de vous accompagner vers l’emploi ou la formation, en améliorant votre autonomie et votre confiance en vous-même.
Dirigé par Laurence Zellner, ce centre emploie 47 agents et propose 120 places pour des volontaires.
En 2016, 180 volontaires ont été accueillis pour un parcours d’une durée moyenne de 8 mois au cours duquel l’éducation à la citoyenneté a toute sa place.
85 d’entre eux ont été insérés en emploi durable ou en formation qualifiante.
Etablissement Pour l’Insertion dans l’Emploi
Depuis sa création en 2005, l’EPIDE, Établissement Pour l’Insertion Dans l’Emploi, a accompagné près de 30 000 jeunes de 18 à 25 ans vers l’emploi ou la formation qualifiante.
Acteur reconnu dans le domaine de l’insertion des jeunes sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification professionnelle,
il conduit ces derniers vers un emploi durable et leur permet de vivre une citoyenneté active au quotidien
Une Mission: Insérer les jeunes en difficulté – Un dispositif de lutte contre le chômage
L’EPIDE a pour mission d’accompagner des jeunes femmes et hommes dans la réussite de leur projet social et professionnel, grâce à un parcours adapté et individualisé.
L’établissement accueille des volontaires : engagés pour suivre le programme de l’EPIDE au sein d’un groupe – âgés de 18 à 25 ans révolus – sans qualification professionnelle et sans emploi – en situation de retard ou d’échec scolaire, voire en risque de marginalisation – de nationalité française ou étrangère , sous réserve d’être en situation régulière et d’avoir une autorisation de travail.
Pour réaliser cette mission, l’EPIDE crée et gère des centres, et organise au profit de ces jeunes volontaires des parcours d’insertion dont la durée s’établit en moyenne à 10 mois.
Environ 3 000 volontaires sont accueillis au sein des centres de l’EPIDE chaque année
Retrouver une place dans la société
Reposant sur le principe du volontariat, le dispositif accueille et héberge des jeunes motivés et désireux de rompre avec la fatalité de l’échec, les aide à retrouver leur place dans la société en favorisant leur entrée dans la vie active et en leur permettant notamment d’acquérir les comportements sociaux de base nécessaires pour vivre au sein d’une communauté de travail.
L’EPIDE a la volonté et l’ambition de permettre aux jeunes volontaires qu’il accueille de trouver, au cours ou au terme de leur contrat, un emploi de qualité.
A cette fin, il souhaite développer les relations privilégiées avec les acteurs sociaux et économiques qui embauchent ou qui peuvent participer à l’enrichissement du programme pédagogique.
L’EPIDE met en œuvre une offre globale de services, qui n’a que peu d’équivalent au sein des structures chargées de l’insertion des jeunes gens, et qui s’articule autour de quatre volets : la socialisation, l’orientation, la formation et l’emploi.
Proposer un cadre strict et sécurisant
L’EPIDE dispose de 18 centres répartis sur le territoire métropolitain. Ils fonctionnent selon un principe d’internat, reposent sur une discipline et un règlement intérieur stricts ainsi que sur le port de tenues uniformes, visant à éliminer toute discrimination sociale.
Les classes ont des effectifs réduits, soit quinze personnes en moyenne, ce qui permet de donner les meilleures chances de réussite au projet pédagogique.
La cellule du recrutement et de l’insertion du centre EPIDE de Lanrodec répond à toutes vos questions du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures.
Contact : Stéphanie Corlay – Tél : 02 96 32 67 15 – 06 33 83 75 12
Email : stephanie.corlay@epide.fr
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Le Monument Indochine
Le Monument commémoratif pour la Haute-Bretagne est dédié
« A la mémoire des soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France »
Le Monument Indochine a bénéficié du concours du Secrétariat d’Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants, du Conseil régional de Bretagne, des Conseils généraux des Côtes-d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, de la Ville de Dinan et de très nombreux souscripteurs.
Sans doute le seul monument d’architecture traditionnelle authentiquement viêtnamienne en France, réalisé dans le delta du fleuve Rouge, il fut mis en oeuvre par un important Comité de soutien, coordonné par le Souvenir français, constitué notamment d’une cinquantaine d’associations patriotiques.
Depuis 2000, le Comité Monument Indochine coordonne, chaque année, une cérémonie en hommage aux Soldats des campagnes d’Indochine Morts pour la France.
Le pagodon, comme l’appellent de nombreux anciens combattants d’Indochine, a été réalisé dans le village de Lac Thô, District de Thuân Thanh, Province de Bac Ninh.
Le projet et le dessin de ce monument sont dus à Loïc-René Vilbert,
l‘exécution des plans à Véronique Dollfus, architecte D.P.L.G. à Paris, spécialiste du Viêtnam, qui réalisa le Musée d’ethnographie du Viêtnam à Hanoï en 1997.
Ce Monument a été embarqué le 2 mars 2000 à Haï Phong à destination du Havre,
pour arriver à Dinan le 4 avril 2000
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Michèle Lombardie – Première adjointe au Maire de Saint-Malo
Christian Poutriquet – Sixième adjoint au Maire de Dinard
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Le Lieutenant-colonel Huynh Ba Xuan
ancien aide de camp du général de Lattre en Indochine, victime du goulag Vietminh pendant 23 ans * la plus longue détention connue au Vietnam
Né le 23 décembre 1929 à Bac Lieu, Cochinchine, le Lieutenant-colonel (e.r.) HUYNH Ba Xuan est sorti des Ecoles d’Infanterie de Coëtquidan et de l’Arme Blindée de Saumur en 1950.
Aide de camp du général de Lattre en 1951 en Indochine, il fut le chef d’etat-Major » opérations » du GMVN à Na San en 1952, puis commanda le sous-secteur de Hung Yen en 1953.
Il fut capturé au combat sur la RP 39 en avril 1953.
Le soldat qui a souffert vingt ans pour la France est bien » français à part entière «
Le Japon avait oublié des soldats de la guerre mondiale dans des iles de l’océan Pacifique.
La France avait oublié depuis 1953, dans les camps du Vietminh , le capitaine Huynh Ba Xuan, ancien aide de camp du maréchal de Lattre de Tassigny . . .
Ce n’est pas sans mal que cet officier a pu rentrer en France.
Ce n’est pas sans mal qu’on lui a reconnu la nationalité française.
Ce n’est pas sans mal qu’il a obtenu une retraite mais le Tribunal de Grande Instance de Rennes a tranché en décidant : « Le capitaine Huynh Ba Xuan est français et a conservé la nationalité française sans discontinuer depuis sa naissance. »
A la décision du tribunal, le capitaine contenait difficilement sa joie et son émotion. « Je remercie beaucoup la justice de la France. Je vais pouvoir continuer à vivre dans ce grand pays »
Huynh Ba Xuan , oublié 23 ans dans les goulags viet-minh
Son père ayant été assassiné en 1946 par les nationalistes vietnamiens, Huynh suit une formation d’élève-officier à Coëtquidan et Saumur en 1949-1951, et devient en 1951 aide de camp du général de Lattre à Saigon. Il se distingue au siège de Na San, avant de commander comme capitaine le sous-secteur de Hung-Yen et le lOème BVN – Bataillon Vietnamien.
Victime d’une embuscade en zone vietminh, il est fait prisonnier en avril 1953 après une opiniâtre résistance.
Interné dans un camp mixte de prisonniers et de déserteurs de l’armée française, il est soumis à la surveillance et aux brimades de ces derniers.
Il est alors témoin des horribles souffrances de prisonniers moribonds, rongés par des rats … réduits à l’état de squelette par la malnutrition et des travaux exténuants.
Il monte en novembre 1953 un audacieux plan de soulèvement du camp, qui échoue en raison du désistement de quelques camarades. Repris après son évasion, il est mis au pilori par le commandant du camp devant tous les prisonniers rassemblés.
Il transforme l’autocritique qui lui est demandée en une virulente diatribe contre le totalitarisme et la barbarie des valets du communisme chinois et russe.
Transféré de camp en camp de sûreté populaire,camouflé aux vues aériennes, il va désormais connaître l’enfer des représailles réservés aux irrécupérables :
– les pieds cadenassés dans un carcan ou entravés par de lourdes chaînes
– le cachot noir de l mètre 70 de long, dont il ne sort que 10 minutes par jour
– la demi-ration de riz, provenant des stocks arrosés de pétrole à Cao Bang pour les rendre inconsommables
– le camp de prisonniers où la mortalité dépasse 80% en 10 ans
– les pénibles séances de rééducation politique où il est traité de criminel de guerre et de traître.
Il résiste avec un courage surhumain à toutes ces épreuves, priant la Vierge
et se récitant des vers de Lamartine et d’André Chénier
La rigueur s’atténue en 1973 avec la signature des accords de Paris, et en 1975 à la chute de Saïgon, au moment où près de 500.000 soldats sud-vietnamiens sont placés en camp de rééducation.
Avec trois survivants, il est mis en résidence surveillée près d’Hanoï.
Astreint à des travaux de menuiserie, il est réconforté par une famille accueillante, et visite Hanoï sous la conduite de ses gardiens.
Il compare alors la misère de la population du Nord aux privilèges des bo-doïs, soldats des unités régulières du Viet Minh, qui ont « profité » de l’opulence du Sud-Vietnam.
Libéré en mai 1976, il retrouve sa mère à Ho-Chi-Minh-Ville et récupère ses papiers militaires.
Mais le Consulat de France reste sourd à ses démarches. Lors de deux tentatives d’évasion par la mer, il échappe à la police et se réfugie à Bien Hoa, où il se marie. Il réussit en 1980 à joindre la maréchale de Lattre qui obtient son rapatriement grâce au ministre Jean François-Poncet. Après son débarquement à Paris le 12 juillet 1984, ses ennuis ne sont pas terminés.
Etant en prison en 1955, il n’a pas pu demander son maintien dans la nationalité française. Un comité de soutien se constitue avec l’appui de la Fondation de Lattre et des officiers de la promotion Leclerc.
Le Tribunal de Grande Instance de Rennes reconnaît sa nationalité en janvier 1986, et le ministère de la Défense le promeut Lieutenant-Colonel.
N’ayant rien oublié de la langue française, Huynh Ba Xuan raconte cette aventure dans un style dépouillé, sans rancune ni rancoeur, laissant trace de ses humiliations à la postérité et à l’Histoire.
Ayant conservé la foi de sa jeunesse, il revendique son choix d’officier : défendre par les armes son pays natal contre les atrocités communistes … pour la liberté et les valeurs de la France.
Réintégré dans l’armée française avec le grade de Lieutenant-colonel,
il fait paraitre aux édition « l’Harmattan » un livre qui retrace ses souffrances et donne un témoignage sur la réalité des camps » de rééducations communistes « .
Son livre est à recommander à tous ceux qui ont aimé L’Indochine et qui souhaitent une réconciliation franco-vietnamienne.
Oublié 23 ans dans les goulags viet-minh – 1953-1976
Préface du Général André Loussouam, L’harmattan. 290 pages
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Le Monument Indochine est dédié à ceux qui – envoyés par la France – ont œuvré là-bas, combattu, de ceux qui sont Morts pour la France et dont beaucoup reposent, pour l’éternité et d’une manière anonyme, sous la terre et les rizières du Cambodge, du Laos et du Viêtnam qu’on appelait alors :
Cochinchine, Annam et Tonkin
Le Monument Indochine est un hommage au sacrifice des nôtres en Asie du Sud-Est, sacrifice partagé par des légionnaires, des Nord-Africains, des Africains, des Cambodgiens, des Laotiens et des Viêtnamiens
Compte-tenu du caractère historique et artistique de la ville de Dinan, ce Monument s’inspire de la tradition culturelle du nord de l’actuel Viêtnam, où se concentrèrent, de la conquête jusqu’à Diên Biên Phu, les effectifs militaires et les combats les plus importants de la péninsule indochinoise.
Ce Monument est constitué d’une stèle et d’un brûle-parfum, en marbre de Thanh-Hoa,
Vers le 17e siècle, des artisans des provinces centrales de Thanh Hoa et de Nghê An s’implantèrent au pied de la chaîne de montagnes de Ngu Hành Son.
Ils y établirent des hameaux et se mirent à tailler les pierres arrachées dans des montagnes, d’abord pour réaliser des ustensiles de la vie quotidienne puis, au fil des décennies, des choses plus artistiques : stèles, statues religieuses pour pagodes, tombeaux et palais royaux.
La stèle et le brûle-parfum sont protégés d’un pagodon de bois précieux , Gô Lim, ou « bois de fer« , aux angles recourbés et couverts de tuiles, construits dans la province de Bac Ninh
Ce Monument renferme dans sa fondation un reliquaire contenant de la terre d’Indochine, des combats, de la captivité, de la libération :
* de Diên Biên Phu , du P.C. Gono, quartier général du camp, le P.C. GONO
Groupement Opérationnel du Nord-Ouest
* de la colline A1, Eliane 2 pour les Français, est le site le plus connu de la bataille de Diên Biên Phu
Eliane 2 est une colline de 32 mètres de haut, 82 mille mètres carrés de superficie, située à 500 mètres à l’ouest du quartier général des Français.
Durant la campagne de Diên Biên Phu, elle fut le théâtre des combats les plus acharnés entre les armées vietnamienne et française
* d‘Eliane 4, le mont chauve juste à côté où brinquebalait un panneau C1.
Béatrice, Eliane, Isabelle, Huguette…
« Perverse idée que d’avoir affublé de noms féminins ces collines où s’égrène le décompte des morts. »
* de Cho Chu, siège du Camp-Tribunal Militaire Central Viêt-minh, de Sam Son, petit port du Golfe du Tonkin où furent libérés certains prisonniers français après la Conférence de Genève
Pour la dernière période allant de 1946 à 1954, le secrétariat d’Etat à la Défense chargé des Anciens combattants détient une liste sur laquelle figurent 543 soldats morts en Indochine,originaires des Côtes-d’Armor et d’Ille-et-Vilaine.
Cette liste ne prend naturellement pas en compte ceux qui décédèrent pendant et après leur retour en métropole. Les chiffres ne sont pas connus pour les périodes antérieures à 1946
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Cérémonie départementale
présidée par Yves Le Breton, Préfet des Côtes d’Armor
Didier Lechien, Maire de Dinan – Yves Le Breton, Prefet des Côtes d’Armor
Viviane Le Dissez, Députée de Dinan – René Degrenne, Conseiller Départemental
Le lever des Couleurs est assuré par un ancien parachutiste et un ancien légionnaire
Le Capitaine de Frégate (h.) Alain Heurtel – Loïc-René Vilbert
Le Général de corps d’armée (2s) Tanneguy Le Pichon – Guillaume Le Meur
René Degrenne – Didier Lechien – Yves Le Breton Prefet des Côtes d’Armor
Viviane Le Dissez, Députée de Dinan – Le Lieutenant-colonel Christophe Droguet
Le Colonel Philippe Fin, commandant le Groupement de gendarmerie départementale des Côtes d’Armor
Le Commandant de police Boissonnet – Le Capitaine Gregory Pardo
Le Général de corps d’armée (2s) Bertrand Clément-Bollée
Le Général de corps d’armée (2s) Bertrand Clément-Bollée
Président de l’Association des anciens de la Légion étrangère du Morbihan
prononce l’Eloge aux Morts pour la France des campagnes d’Indochine
Le décret N° 2005-547 du 26 mars 2005 a institué le 8 juin,
journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » en Indochine
Cette date correspond à la date anniversaire de l’inhumation du corps du soldat inconnu d’Indochine dans la Nécropole Nationale de Notre-Dame de Lorette dans le Pas de Calais
La perte du contrôle de la route coloniale N° 4 – RC4 – est un tournant dans la guerre d’Indochine.
La RC4 est une ancienne route de l’Indochine qui a eu une importance stratégique majeure pour notamment le ravitaillement et le transport des troupes
Au total, de 1946 à 1954, ce ne sont pas moins de 72 833 légionnaires qui servent en Indochine.
Avec plus de 10 000 morts, la Légion enregistre le taux le plus élevé en pertes humaines :
près de 12 % pour les képis blancs contre moins de 7 % pour l’ensemble du corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient. Le total des pertes est de 10 28317 « tués au combat » dont :
309 officiers, 1 082 sous-officiers, et 9 092 légionnaires.
La Légion participe à la bataille de Điện Biên Phủ
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Code d’Honneur de l’Ancien Légionnaire
1– Ancien de la Légion étrangère, je suis fier d’avoir servi avec honneur et fidélité.
2-Chaque ancien légionnaire reste mon compagnon d’arme,quelle que soit sa nationalité,sa race ou sa religion
3- Je lui manifeste toujours l’étroite solidarité qui doit unir les membres d’une même famille.
4- Fidéle à la Légion étrangère l’honnêteté et la loyauté sont les guides permanents de ma conduite.
5- Ma tenue, mon comportement sont exemplaires en restant modeste.
6- Je refuse la facilité et l’entraînement dans les abus de toutes sortes, incompatibles avec la dignité humaine
7- Je m’interdis d’impliquer la Légion étrangère dans toute action politique.
8- Dans ma cité, je suis fier que mes relations disent de moi avec considération :
« C’est un ancien légionnaire »
Le Général de corps d’armée ( 2S) Bertrand Clément-Bollée
Né à Saumur, entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1977, promotion Maréchal Davout, puis il choisit l’armée blindée.
Il participe à l’Opération Barracuda en 1981, Manta en 1983.
Puis il commande le 1er régiment étranger de cavalerie à partir de 1999 et se trouve au Tchad pour l’Opération Épervier de septembre 2000 à janvier 2001.
En juillet 2001 il commande l’état-major de la Légion étrangère puis la 6e brigade légère blindée comme général en 2006.
Unité avec laquelle il participait à Licorne 12 et à l’Opération Trident au Kosovo.
Il fut Commandant des forces terrestres COMFT entre 2012 et 2014.
Le Général de corps d’armée ( 2S) Bertrand Clément-Bollée est Président de l’Association des anciens de la Légion étrangère du Morbihan
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Yves Le Breton Préfet des Côtes d’Armor lit le message de Sylvie Goulard Ministre des Armées
« Il y a 63 ans, les armes se taisaient en Indochine, mettant fin à un siècle d’épopée française en Extrême-Orient ainsi qu’ à une guerre de huit ans commencée au lendemain de l’occupation japonaise.
Loin de leurs foyers, sur des terrains inhospitaliers, face à un adversaire insaisissable, sans cesse mieux armé et numériquement supérieur, les combattants du corps expéditionnaire français ont lutté inlassablement, avec une foi, une ardeur, un courage et un dévouement qui forcent l’admiration et imposent le respect.
Du milieu des rizières du Delta aux très nombreux postes isolés de la Haute Région, nos soldats ont livré quotidiennement des batailles anonymes, mais aussi des combats devenus légendaires comme ceux de la RC4, et bien d’autres dont les noms sont à jamais gravés dans nos mémoires.
Enfin le 7 mai 1954, après cinquante-sept jours de résistance et de combats acharnés, les 15 000 défenseurs du camp retranché de Dien-Bien-Phu sont finalement submergés par les troupes vietnamiennes, bien supérieures en nombre, menées par le général Giap.
Leur sacrifice est immense. Leur tribut fut celui de la souffrance, du sang, et de la mort. De 1945 à 1954, près de 100 000 soldats de l’Union française tombent en Indochine.
Plus de 76 000 sont blessés. 40 000 sont faits prisonniers dont 30 000 ne reviendront jamais.
L’éclat de leur bravoure, le panache de leur engagement, leur sens du devoir et du sacrifice suprême au seul service de la Nation ne rencontreront alors en métropole, que trop souvent, l’indifférence, parfois l’ingratitude.
Aujourd’hui, ne les oublions pas.
Qu’ils aient été parachutistes, légionnaires, tirailleurs, gendarmes, marins, aviateurs, médecins, infirmières, qu’ils aient été coloniaux ou métropolitains, tous sont « Morts pour la France », héros anonymes tombés au champ d’honneur, au détour d’une piste, dans la boue d’une rizière, dans un camp de prisonniers. Que les combats de nos soldats en Indochine puissent rester gravés à jamais dans la mémoire du peuple français.
Dans un monde où la paix n’est jamais acquise, que le souvenir des exploits de nos combattants, la force de leur engagement pour la défense des valeurs universelles de Paix et de Liberté portées bien au-delà de nos frontières nous obligent et nous aident à rester debout, en citoyens libres, vigilants et déterminés.
Honneur aux combattants d’Indochine ! »
Sylvie Goulard
Ministre des Armées
Ce texte a été proposé par Marie Larroumet , docteur en histoire militaire, adhérente de l’amicale « Vert et Rouge », en poste au Ministère de la Défense, à la DMPA – Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives.
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Minute de Silence
dépôt de Couronnes de fleurs et Sonnerie Aux Morts
Couronne de fleurs offerte par le Souvenir Français
Couronne de fleurs offerte par le Comité du Monument Indochine
Le Lieutenant-colonel Huynh Ba Xuan
Le Général de corps d’armée (2s) Tanneguy Le Pichon, Président du Comité Monument Indochine
Couronne de fleurs offerte par offerte par Christian Poutriquet – Sixième adjoint au Maire de Dinard
délégué aux affaires concernant l’Urbanisme, le cadre de vie, le réseau et la voirie, les affaires portuaires et ouvrages littoraux, la sécurité civile et les affaires Patriotiques
Michèle Lombardie – Première adjointe au Maire de Saint-Malo
déléguée aux affaires concernant les Ressources Humaines, les relations avec la Communauté d’Agglomération et la Communication
Le Lieutenant-colonel Christophe Droguet, Délégué militaire départemental adjoint
Le Colonel Philippe Fin, commandant le Groupement de gendarmerie départementale des Côtes d’Armor
Didier Lechien, Maire de Dinan
Viviane Le Dissez Députée de Dinan
Deux porteurs des couronnes de fleurs, Police municipale et Gendarmerie nationale
accompagnent chaque Autorité vers le monument
Yves le Breton Préfet des Côtes d’Armor
« Pensons à cette même Sonnerie Aux Morts qui a retenti tant de fois dans
les hautes régions tonkinoises sur les rives du Mékong, autour des diguettes et des rizières,
sur les champs de bataille d’Indochine.
Pensons au courage, au sacrifice des nôtres
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Cérémonie Officielle des Offrandes
Les autorités viennent déposer des fleurs autour de la stèle
et, dans la tradition viêtnamienne, des bâtonnets d’encens
Ces fleurs rouges et or rappellent les couleurs de l’Indochine
en même temps que celles de la Ville de Dinan
Guillaume Le Meur Directeur départemental de l’Office national des anciens combattants
Le Général de corps d’armée (2s) Tanneguy Le Pichon Président du Comité Monument Indochine
Loïc-René Vilbert Vice-Président
Gestes simples, symboliques, gestes d’offrande à la mémoire des
Morts pour la France des Campagnes d’Indochine
Salut des Autorités aux porte-drapeaux
Les anciens Combattants d’Indochine – les anciens Parachutistes et Légionnaires
Pierre Montaut-Texier le « Clairon »
félicité par le Le Général de corps d’armée ( 2S) Bertrand Clément-Bollée
A l’issue de la Cérémonie Officielle les Autorités quittent le dispositif
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Cérémonie Publique des Offrandes
A l’image des Autorités, les anciens combattants d’Indochine, les anciens parachutistes et légionnaires
puis le public, sont invités à venir déposer des bâtonnets d’encens et des fleurs aux couleurs de l’Indochine
Le Lieutenant-colonel Huynh Ba Xuan
Inspirés par le souvenir de camarades morts au feu ou en captivité, par la perte de leurs proches, ou simplement par un esprit patriotique, ces gestes d’offrandes sont accomplis à la mémoire,
qu’ils fussent Français, Légionnaires, Nord-Africains, Africains, Cambodgiens, Laotiens, Viêtnamiens,
de Tous les Morts pour la France des campagnes d’Indochine«
Loïc-René Vilbert Vice-Président du Comité Monument Indochine
auteur des textes, relatifs à cette Cérémonie, écrits en lien avec le Délégué militaire départemental
Sources :
http://www.legionetrangere.fr/index.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Légion_étrangère
http://www.epide.fr/a-propos-de-lepide/notre-mission/
http://yvonne63.centerblog.net/1178-taillerie-de-marbre-boudhha
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_unités_de_Légion_étrangère
https://www.tinparis.net/fr_societe/PrisionnierGoulag_HuynhbaXuan.html
http://www.monumentindochine.fr/8juin17/Ceremonie-19e-anniversaire.htm
http://www.monumentindochine.fr/Pages/Presentation-du-comite-du-monument-indochine.htm
http://www.legionetrangere.fr/index.php/79-infos-fsale/979-hommage-a-nos-morts-en-indochine
http://saint-laurent.over-blog.fr/2017/06/message-de-madame-la-ministre-des-armees-pour-le-8-juin.html
Textes écrits par Loïc-René Vilbert Vice Président du Comité Monument Indochine
en lien avec le Délégué militaire départemental
Emeraude Journal Infos – Photos Patrick Desjardins © – Tous droits réservés
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