Rennes – Cérémonies commémoratives
du 70° Anniversaire de la Libération
en présence de jean-Yves Le Drian Ministre de la Défense
2ème Partie
Place de la Mairie
Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, est acueilli par le responsable de l’association MVCG Bretagne Military Vehicle Conservation Group
En 1977 quelques collectionneurs de véhicules anciens possédant aussi des véhicules militaires décident de se regrouper au sein de l’A B V A Association Bretonne de Véhicules Anciens qui vient de naître sous l’égide de Maurice Le Gallic qui en est le premier Président.
En 1979, certains de ces collectionneurs bretons de matériel militaire se rendent en Normandie pour commémorer le 35ème D-DAY, là ils rencontrent des collectionneurs de toute la France qui sont regroupés au sein d’une association le MVCG dont le représentant en Bretagne est Albert Levey de Rennes.
Contact est pris auprès d’Albert levey qui débouchera sur la création du MVCG Bretagne le 13 février 1981 avec comme 1er Président Bertrand Chaudet.
Actuellement, l’association compte une cinquantaine d’adhérents
et un peu plus de 25 sympathisants, le Président en est depuis 2006 Bruce Menguy,
le Secrétaire Jean Pierre Bothorel, le Trésorier Christophe Quévert.
Depuis sa création, l’association a participé à de nombreuses manifestations :
commémorations, expositions, films …
Un moment fort chaque année, à Sainte Mère Eglise, du 1er au 8 juin depuis 13 ans, une cinquantaine de personnes se retrouvent, avec une quarantaine de véhicules, pour monter un camp et participer aux commémorations du canton de Sainte Mère.
Le M4 Sherman est le char américain produit en plus grande quantité pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de cinquante mille exemplaires,toutes versions confondue, furent fabriqués.
Son surnom de « Sherman » lui est attribué par les Britanniques, quand ils reçoivent leurs premiers exemplaires dans le cadre de la loi de prêt-bail, continuant leur tradition de donner aux chars d’origine américaine le nom d’un général de la Guerre de Sécession.
L’US Army adopte par la suite ce surnom, et le Medium Tank M4 est dès lors appelé « M4 Sherman ».
Les Soviétiques surnomment les leurs « Emcha ».
Lors de son apparition sur le front en 1942, le Sherman est supérieur à la quasi-totalité des chars allemands, italiens ou japonais qui lui sont opposés mais cette situation, déjà compromise par l’apparition des versions à canon long du Panzer IV ,sans parler du Tigre, mais ce dernier n’apparaît qu’en faibles quantités.
Cheval de bataille des armées alliées, le M4 révèle au moment de la bataille de Normandie de nombreuse faiblesses : armement principal bien adapté pour le soutien de l’infanterie mais trop faible contre les derniers chars allemands, blindage insuffisant, silhouette trop haute, maniabilité limitée, rayon de virage important et pression au sol plus forte que celle de chars allemands pourtant beaucoup plus lourds, le Panther pèse 45 tonnes et le Tigre 56 ce qui le désavantage dès que le terrain devient boueux.
La plupart de ces insuffisances seront progressivement éliminées. De plus, le M4 possède de nombreuses qualités, notamment une excellente fiabilité, un rayon d’action très correct, des optiques de qualité ainsi qu’une des premières conduites de tir avec stabilisation gyroscopique, d’ailleurs peu employée par les équipages et une vitesse de rotation de tourelle supérieure à celle des blindés allemands, ce qui permet souvent aux équipages de Sherman de tirer plus rapidement.
De plus, il bénéficie de l’écrasante supériorité numérique et logistique des alliés, ainsi que leur supériorité aérienne.
Il restera le fer de lance des formations blindées alliées jusqu’à la capitulation allemande et jouera pleinement son rôle de char de soutien d’infanterie dans le Pacifique jusqu’à celle du Japon.
Le club est propriétaire d’un GMC 353 caisse technique et sa remorque, le reste des véhicules étant la propriété de chacun des membres.
Approximativement l’association dispose de 35 jeeps, 12 dodges, 9 GMC , puis d’autres véhicules en très petits nombres tels qu’un scout-car, un half-tracks, un diamond, un ward-la-France , un brockway et 2 harleys
L’Humber Scout Car était une automitrailleuse britannique devant servir pour des missions de reconnaissance notamment utilisée lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle entra en service une première fois en 1942 et fut produite jusqu’en 1945.
L’autochenille, en anglais : Half-track est un véhicule terrestre possédant un pont avant directeur équivalent à celui d’une automobile et un système propulseur équipé de chenilles.
Le système a été inventé et mis au point par le Français Adolphe Kégresse en 1910. Par rapport à un engin chenillé ordinaire, comme un bulldozer, l’autochenille présente des chenilles plus légères donc un poids total du véhicule inférieur et une direction plus stable et plus précise permettant une vitesse supérieure. Comparé à un camion, l’autochenille est bien plus adaptée à des déplacements hors route. Ce système a été largement utilisé à la fois pour des engins civils comme les Citroën Kégresse-Hinstin et pour des engins militaires en général appelés « Half-tracks » ou « semi-chenillés ».
La société Diamond Car fut créée à Chicago en 1880 et se lança dans la fabrication d’automobiles. C’est la première guerre mondiale qui l’amènera à fabriquer des camions à usage militaire.
Elle deviendra Diamond Truck en 1937. « Diamond T » fut racheté par « White Motor Co. » en 1958. Les camions Diamond T Diamond T 6×6 étaient des camions tous-terrains pour le transport de matériel et de personnel ou autres tâches. Ils furent produits à 31.245 unités, toutes versions comprises.
Dès 1940, à la vue du parc roulant de l’US Army, les sociétés Ward-Lafrance et Kenworth retiennent tout particulièrement l’attention des autorités. Les spécialisations dans les véhicules de dépannages et leurs capacités de production leur permettront de décrocher les contrats suivants. Ces véhicules lourds auront pour dénomination model 1000 pour Ward et model 570 pour Kenworth. L’une des deux sociétés fabriquant des motos à avoir survécu à la crise de 1929 fut Harley-Davidson. La société produisit encore de grandes quantités de motos des modèles WLA-WLC, XA, UA … pour les forces armées américaines et alliées pendant la Seconde Guerre mondiale.
La Brockway Motor est un ancien fabricant américain de camions, en 1942 la firme fut engagée dans la Seconde Guerre Mondiale.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale Brockway a fabriqué les camions G547 et G690 6 tonnes 6X6 combler.
Les camions G547 « Treadway » ont un grand treuil à l’arrière pour l’auto-déchargement, tandis que le châssis G690 ont été équipés de grues « Quickway», également utilisés dans les opérations de pontage.
L’ ornement de capot utilisé par Brockway était un chien husky avec harnais de traction, donnant ainsi Cortland le surnom de « Husky Town USA »
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Le Général de corps d’armée Christophe de Saint-Chamas, Commandant de la Zone Ouest qui comprend les 20 départements des Régions Haute Normandie, Basse Normandie, Bretagne, Pays de Loire et la Région Centre, est Saint cyrien de la promotion Général Rollet,1978-1980L
le général de division Christophe de Saint Chamas a pris le commandement de la Légion étrangère le 1er septembre 2011. Stagiaire de la 107ème promotion du cours supérieur d’état-major puis de la 2ème promotion du collège interarmées de défense, il est également auditeur de la 55ème session du centre des hautes études militaires et de la 58ème session de l’institut des hautes études de défense nationale en 2005-2006.
Officier de cavalerie, il sert au 12ème régiment de chasseurs à Sedan puis au 1er régiment de dragons à Lure d’où il participe à la première guerre du golfe en 1991, l’ opération Daguet. 
Il est affecté à trois reprises à la légion étrangère : En 1984, chef de peloton puis capitaine au 1er régiment étranger de cavalerie à Orange, il est engagé dans des missions extérieures à Mayotte, au Tchad et en République de Centre Afrique.
En 1995, Lieutenant-colonel et chef du bureau opérations instruction au 1er régiment étranger de cavalerie, il retrouve le Tchad à deux reprises dans le cadre de l’opération Epervier et participe à l’évacuation des ressortissants français du Congo Brazzaville en 1997 , opération Pelican. Puis il est Chef de corps du 1er régiment étranger de cavalerie de 2003 à 2005 et commande un groupement tactique interarmes ,GTIA, au sein de l’opération Licorne en République de Côte d’Ivoire, de juin à octobre 2004.
A l’état-major des armées de 1997 à 2000, il prend part aux travaux de planification et de conduite des opérations menées en Bosnie Herzégovine, au Kosovo et en Macédoine, au sein de la cellule de crise « Yougoslavie » du centre opérationnel interarmées. Il rejoint ensuite le cabinet du ministre de la défense et est promu au grade de colonel le 1er octobre 2000.
Il assure pendant trois ans les fonctions d’adjoint au chef de la cellule terre. En 2006, il sert au Centre interarmées de concepts de doctrines et d’expérimentations et devient adjoint planification et chef du J5 au Centre de planification et de conduite des opérations en juin 2007.
Nommé général de brigade le 1er aout 2009, il est envoyé en Afghanistan comme chef du bureau Plans et stratégie de l’état-major de la Force Internationale d’Assistance et de Sécurité – FIAS – à Kaboul de février 2010 à mars 2011. Il prend le commandement de la légion étrangère le 1er septembre 2011. Il est nommé général de division le 1er avril 2013.
Le général de Saint Chamas est nommé officier général de zone de défense et de sécurité Ouest et commandant de la région terre Nord-Ouest à compter du 1er août 2014.
Le général de Saint Chamas est, pour prendre rang de la même date, élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée.
Officier de la Légion d’honneur et Commandeur de l’Ordre National du Mérite, il est titulaire de la Croix de Guerre des Théâtres d’Opérations Extérieures et de la Croix de la Valeur Militaire.
Jean-Robert Bauquis, général de brigade
commandant en second la Région de Gendarmerie de Bretagne
Les véhicules resteront stationnés place de l’Hôtel de Ville jusqu’au soir
Dévoilement de l’une des 11 bornes mémorielles installées dans la ville
chaque borne relate une étape de l’histoire de la Libération de Rennes
Sur chaque borne une photo et un texte, lu en la circonstance par une jeune-fille, qui évoque la mobilisation des combattants rennais en 1939, l’occupation allemande, les bombardements américains, le 4 août 1944 et la Libération par les soldats américains ainsi que l’armistice en 1945. 
Trois bornes sont situées place de l’Hôtel-de-Ville, deux place de la République
rue de Rohan, passerelle Saint-Germain,
esplanade de la Gare, rue d’Isly, rue de Toulouse, place Pasteur.
Les Autorités vont saluer les Portes-Drapeaux
Le porte-drapeau est le digne représentant de son association
auquel a été dévolu l’insigne honneur de porter son emblème.
Sa tenue vestimentaire est toujours irréprochable, sa cravate est souvent à l‘effigie de son association. Il est couvert d’une coiffe réglementaire en relation avec son drapeau ou bien d’un béret noir.
Par respect envers l’emblème dont il est porteur, ses mains sont gantées de blanc.
Par ailleurs, il arbore, à gauche, ses décorations officielles pendantes en portant le baudrier sur l’épaule droite afin de ne pas les masquer. La droite est réservée aux décorations des associations et à l’insigne officiel de porte-drapeau.
Plaçés sur un même en rang, les porte-drapeaux respectent l’ordre hiérarchique propre à l’emblème qu’il porte: Légion d’honneur, Médaille militaire, Autres ordres nationaux, Croix de guerre, Amicales régimentaires, Autres associations.
Jean-Yves le Drian et Nathalie Appéré se dirigent vers le barnum mis en place par la Société Philatélique de Rennes
La musique militaire est présente à Rennes depuis des générationsMusique du 41e Régiment d’Infanterie créée dans les années 1900,
Musique régionale de la IIIe Région Militaire après la Seconde Guerre mondiale,
Musique de la Circonscription Militaire de Défense de Rennes en 1991,
Musique de Région Terre Nord-Ouest en 2000 ou encore Musique de l’Artillerie en 2011
Professionnalisée dans les années 2000, cette formation musicale est fière de son implantation et de son appartenance historique à la Bretagne : les cornemuses permettent d’inscrire à son répertoire quelques pièces essentielles du folklore local.
La Musique de l’Artillerie de Rennes est la seule formation de l’armée de terre à utiliser la cornemuse avec un orchestre d’harmonie
Outil exceptionnel de communication entre l’armée et la nation, la Musique de l’Artillerie anime des cérémonies, des inaugurations, se produit en aubade ou en concert et participe à de nombreuses parades et festivals de musiques, tant en France qu’à l’étranger.Dirigée depuis 2003 par le Chef de musique hors-classe Jean-François Durand assisté du Major sous-chef de musique Robert Frantzet de l’Adjudant-chef Jean-Pierre Lemoine tambour-major, la formation est constituée actuellement de 50 musiciens, et placée pour emploi sous l’autorité de l’État-Major de l’Armée de Terre.
Conférence de presse à l’issue des cérémonies
Les cérémonies commémoratives du 70° Anniversaire de la Libération s’achèvent dans le Grand salon de l’hôtel de ville – Pierre Léonce Demalvilain, Pierre Morel
Jean-Yves le Drian et Christian Anneix, un autre « amoureux de la Bretagne » Conseiller régional, mais aussi Artiste musicien.
Christian Anneix est né à Rennes. Il s’initie, dès l’âge de treize ans, à la cornemuse écossaise dans le bagad de Rennes.
Il s’acquitte de ses obligations militaires au bagad de la Lande d’Ouée.
Quelques temps après son service militaire, il rejoint un groupe de danse de Fontainebleau, qui lui propose de venir sonner à Paris. C’est à cette occasion qu’il découvre et s’initie au binioù-koz.
De retour en Bretagne, il sonne au Cercle d’Outre-Ille de Saint-Grégoire, en compagnie de Jean Baron. Sa collaboration avec lui le conduit à participer à plusieurs formations : le Duo Baron-Anneix, le double duo Baron-Anneix, le Meur-Toutous, le trio Baron-Anneix-L’Hyver et les groupes La Godinette et Gwenva.
Il est avec Jean Baron le messager de la musique traditionnelle bretonne dans de nombreux pays étrangers, participant notamment au Festival des Arts Populaires à Marrakech et au French Mela en Inde.
« merci aux patriotes, merci à ceux qui ont lutté dans les maquis de nos régions
merci à nos alliés venus libérer un pays qui n’était pas le leur »
« Écrire sur la vie de Françoise Élie, « le Prophète », c’est raconter l’engagement et le combat dans Rennes occupée, c’est rappeler les déportations, la place des femmes dans la Résistance, c’est s’inscrire dans l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale et de la Libération.Dans la France occupée, tout naturellement, Françoise Élie, mère de deux enfants qu’elle élève seule depuis la mort de son mari, s’engage, non seulement pour se libérer de l’occupant et du régime nazi mais aussi pour un monde meilleur.
Résister et vivre. De Rennes occupée au camp de Ravensbrück, Françoise Élie résiste et survit : à la résignation, à l’angoisse, à la souffrance, à la destruction programmée de la vie humaine.
Mona Ozouf nous le rappelle, le héros est un homme, une femme ordinaire, mais qui accomplit l’extraordinaire, « il est celui qui obéit en lui à la part supérieure de lui-même ; en quoi il est un exemple, et une invite à chercher, en nous aussi, cette part supérieure ».
La Ville de Rennes a souhaité rendre hommage à Françoise Élie.
Ce faisant, il nous est également permis de cheminer avec toutes celles et tous ceux qui l’ont accompagnée dans une bravoure à laquelle la Ville de Rennes, mais aussi chacune et chacun d’entre nous, lui sont redevables. »
Nathalie Appéré, Maire de Rennes
Albert Barbe reçoit l’insigne du 70e anniversaire du Débarquement, pour son engagement dans les troupes navales britanniques lors du D-Day.
Jean-Yves le Drian, ministre de la défense signe le Livre d’Or
70 années plus tard, trois sœurs américaines sont venues rendre Hommage à leur père, mort trois jours avant la libération en août 1944.Le mardi 1er août 1944, le caporal Herbert R. Bachant arrive au lieu-dit Maison Blanche, au sein de la 4e division blindée.
Il laisse alors derrière lui sa jeune femme Muriel, 22 ans et trois petites filles …
Eric Beaty, représentant de l’ambassade des États-Unis
Sources :
http://mvcg.bretagne.free.fr
http://mart.123.fr/historique_013.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Autochenille
http://fr.wikipedia.org/wiki/Humber_Scout_Car
http://mvcg.bretagne.free.fr/historique.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Koufra
http://mvcg.bretagne.free.fr/historique.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Appéré
http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Shirley_Wood
http://fr.wikipedia.org/wiki/Libération_de_Rennes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harley-Davidson
http://hommage-general-patton.org/fr/laliberation.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Morel_(résistant)
http://en.wikipedia.org/wiki/Brockway_Motor_Company
http://www.merriam-webster.com/dictionary/v-mail
http://www.gwerz.com/artistes/biographies/anneix.htm
http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=66
http://fr.wikipedia.org/wiki/11e_régiment_d’artillerie_de_marine
http://sdis35.fr/fr/devenir-sapeur-pompier/jeune-sapeur-pompier.html
http://wargodpatton.blogspot.fr/2010/10/general-patton-pictures.html
http://zervan.fr/index.php/militaria/u-s-a/vehicules/camions-diamond-t
http://memoiredeguerre.pagespro-orange.fr/biogr/demalvilain/demalvilain.htm
http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=66#sthash.Q7Wb1Gsw.dpuf
http://www.asphm.com/vehicules/m1a1_ward_lafrance_1000_s5/m1a1_ward_lafrance_1000_s5.html
http://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/troupes-de-marine/11e-regiment-d-artillerie-de-marine
http://rpdefense.over-blog.com/2014/07/le-general-christophe-de-saint-chamas-nomme-commandant-de-la-zone-de-defense-ouest.html
http://www.defense.gouv.fr/terre/presentation/organisation-des-forces/troupes-de-marine/11e-regiment-d-artillerie-de-marine
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