Dinard : 26ème Festival du Film Britannique
« L’édition 2015 du Festival du Film Britannique s’écrit en lettres d’or tant son programme est riche, ses animations nombreuses et son jury prestigieux à commencer par son président, Jean Rochefort.
Si nous apprécions l’acteur truculent, récompensé par trois César®, nous aimons également l’homme, complexe et si attachant.
Premier édile d’une ville tournée vers l’art sous toutes ses formes et vers les sports, en particulier équestres, je suis très sensible à la présence de Jean Rochefort, éleveur de chevaux et comédien, passionné et fidèle de notre côte d’Emeraude.
Il préside un jury prestigieux : Noah Taylor, Mélanie Doutey, Virginie Efira, Alexandra Lamy, Emma de Caunes, Bernard Le Coq, Bertrand Faivre, Amara Karan, Pierre Salvadori…
Cette année, nous avons souhaité une ouverture sur le monde en célébrant pour la séance de « Cinéma plein air » du 29 août le cinéma indien, production cinématographique considérée comme la plus importante au monde, avec Jadoo, film britannique aux accents bollywoodiens. Les Dinardais ont répondu présent.
Je tiens à remercier les Maires qui s’associent à cette 26 Edition, Michel Penhouet, maire de Saint-Lunaire et Vice-Président de la Communauté de Commune,
la ville de Saint-Malo, représentée par Loïc Frémont, directeur du cinéma le Vauban 2 qui propose une salle de cinéma située à l’intérieur du tout nouveau Pôle Culturel « La Grande Passerelle » de Saint-Malo.
Ce Pôle se trouve juste en face de la gare SNCF, entre la rue Nicolas Bouvier et la rue Théodore Monod.
Puis la ville de Pleurtuit, comme chaque année la Salle de l’Espace Delta.
Un grand merci à Messieurs les élus qui nous permettent de palier aux difficultés que nous rencontrons cette année, concernant la Salle Debussy au Palais des Arts et du Festival.
La municipalité va installer sur le parking Veil un chapiteau, solution provisoire, mais efficace cette année, ce qui peut, néanmoins provoquer quelques difficultés de stationnement durant quelques jours.
Un grand merci chaleureux aux Partenaires, Allianz, Orange, Renault, Romain Le Cerf partenaire fidèle depuis 16 ans, Franck Marie Directeur du Grand Hotel Barrière, somptueux emplacement, le Grand Hôtel Lucien Barrière qui accueille tant de personnages mythiques de Stars du Festival du Film et également situé au dessus de la Promenade au Clair de Lune que l’on pourrait associer à la Promenade des Anglais, « petit clind’oeil » à la magnifique promenade au pied du Grand Hôtel Barrière, Franck Héribel directeur du Casino Barrière.
Le côté esthétique, d’une telle importance pour l’Accueil, avec Monsieur et Madame Lempereur de la Société Bo Concept qui apportent un rayonnement au Palais des Arts,
les Associations Dinardaises qui ont vraiment joué le jeu cette année, en particulier,la Nouvelle Association des Amis du Cinéma Britannique de Dinard, l’ACBD, qui organise des Forums, des « ateliers pédagogiques » chaque matin et qui vont proposer d’animer tous les jours 4 forums, ils organisent également un concert gratuit à l’Eglise Anglicane,de grands remerciments à cette Association Britannique qui est à l’origine du succès de la Ville de Dinard.
Une seconde association la toute nouvelle « Dinard Positevely British » dont l’objet est de développer l’amitié franco-britannique grâce à l’organisation de manifestations, conjointe ou non, avec des associations, entreprises, institutions publiques et autres entités ayant un lien privilégié avec la communauté britannique ; les manifestations qui peuvent êtres culturelles, sportives, éducatives ou autres viseront notamment à développer les échanges entre les britanniques et les français en particulier au niveau des jeunes.
L‘association se lance dans une belle idée sportive avec des rugbymen de Jersey le 3 octobre, match international de rugby sur la Plage de l’Ecluse, le Channel Trophy, entre les jeunes rugbymen de Jersey et ceux de Saint-Malo.
Puis l’incontournable association Lord Russel, dont plusieurs membres participent au festival, qui prête le jardin de la Maison des Jumelages pour le traditionnel Fish and Ships du 3 octobre prochain.
Sans oublier le Lycée Hôtelier de Dinard, une semaine « Britannique » au Lycée Yvon Bourges, ce qui permet d’associer la jeune population dinardaise à cet événement.
Rien ne pouvait se faire sans l’Union des Commerçants Dinardais, une nouvelle équipe représentée par la Vice-Présidente Nadège Samson, le Trésorier et Secrétaire Guillaume Gauvin, propriétaire de l’Hôtel de la Plage qui accueille cette conférence de presse, puis le président Fabien Gonzales qui propose un concours des plus belles vitrines dinardaises en lien avec les Britanniques.
Côté festival, le programme est très riche. Jugez-en : Festival des scolaires, Dinard fait son cinéma, et le Festival avec 6 films en compétition, 20 films en avant-première, deux hommages, l’un à Hanif Kureishi, écrivain, scénariste et dramaturge britannique l’autre à Tom Hollander, actuellement dans le rôle du Premier Ministre britannique dans Mission Impossible 5…
Je remercie chaleureusement Hussam Hindi et son équipe qui réalisent un travail remarquable pour faire de ce festival un évènement phare de la vie dinardaise.
Je vais laisser la parole à Hussam qui va présenter le prestigieux Jury, en mémoire la superbe Amara Karan que j’ai découverte, personnellement, lors de la projection du film en plein air « Jadoo », autour de Jean Rochefort, Président du 26 ème Festival du Film Britannique de Dinard, truculent, émouvant, touchant et très attaché à la Côte d’Emeraude, à Saint-Lunaire, particulièrement.
Le programme va être détaillé par le Directeur Artistique Hussam Hindi, talentueux, oui il faut le dire ! »
Martine Craveia-Schütz
Maire de Dinard
Présidente de la Communauté de Communes Côte d’Emeraude
« Merci Madame le Maire, je vais essayer d’être aussi efficace que vous …
et je vais prendre votre Place … mais rassurez vous ce n’est une image !
C’est un très beau Festival qui se prépare,
avec son lot de surprises, d’invités, de Stars, de découvertes et je vais commencer
par vous lire la fin d’ une lettre qui nous a été envoyée hier par notre Cher Président Jean Rochefort :
« … je suis heureux et fier d’être içi, je suis toujours gourmand du cinéma anglais, quand j’étais plus jeune, la folie et la drôlerie de certains films m’apportaient le bonheur et un autre genre qui n’appartient qu’aux anglais, me plonger dans des angoisses délicieuses … »
Ce Festival ne pourrait exister sans les Partenaires et les Villes dont Saint-Malo, c’est une « réalité » Saint-Malo et Dinard se « parlent » le barrage est levé, c’est génial …
Dinard sera cette année la capitale du cinéma britannique ou ne sera pas
En 2015, le hasard du calendrier a fait que très peu de films aux couleurs de l’Union Jack se sont retrouvés dans les festivals internationaux. Cette situation fait de notre événement « the place to be » pour découvrir les talents de demain.
Des talents qui ont les yeux rivés vers le reste du monde. En effet, ce qui frappe, c’est le nombre de films tournés en dehors des frontières du Royaume-Uni, trois sur les six de la compétition, par exemple, ou qui évoquent l’ailleurs, l’éloignement, le voyage. C’est une tendance de fond que l’on retrouve dans le cinéma anglais, mais aussi écossais, irlandais, et même gallois.
Des films réalisés par des étrangers, The Lobster, Up & Dow, ou qui font appel à des acteurs non britanniques, Departure, Couple in a Hole… seront aussi au programme de notre sélection.
Nous avons le sentiment que les jeunes réalisateurs font le contraire de leurs hommes politiques. En effet, ces derniers veulent s’enfermer à l’intérieur de leurs frontières quand le débat pour quitter l’Europe s’accentue. Bien au-delà du voyage, le cinéma British continue à faire les yeux doux à son cousin américain : beaucoup de films de genre qui instaurent une certaine distance avec la veine réaliste si chère à Ken Loach.
Plus de comédies, donc, de films à suspense et même de la science-fiction !
C’est une journée particulière, importante, aujourd’hui, c’est le lancement du Festival, si l’on voulait lui donner un titre de film on pourrait on pourrait évoquer Une Journée Particulière d’Ettore Scola, ainsi que le souffle Pascal Voisine, mon complice de 30 ans, autant dire que lorsqu’il était arrivé sur le Festival il était tout petit … Cet homme est un dictionnaire de cinéma ambulant, l’on va tester sa rapidité en lui demandant de trouver des titres de films et des citations cinématographiques par rapport à ce qui va être dit.
Notre Public vient de partout, est passionné et se bat pour posséder le fameux Pass du Festival qui permet d’aller voire tous les films.
Les Pass ont été mis en vente mi juin, la première personne est arrivée pour faire la queue à deux heures du matin et a su patienter pendant cinq heures … Le Patient Anglais souligne Pascal Voisine …
Le Festival déchaine aussi beaucoup de passions et beaucoup de rumeurs circulent autour d’un supposé déménagement à Rennes… donc rassurez vous, tant que Nous serons là Mon Equipe et Moi-même, Nous vous promettons que ce Festival demeurera dinardais, au service de cette Ville comme du Cinéma ...
Le Chien aboie la caravane passe …
Le Festival est aussi l’occasion de faire découvrir de nouveaux talents et, en aucun cas d’offrir aux Festivaliers un cinéma pré-formaté, commercial et fatigué. L‘équipe travaille d’arrache-pied avec la Ville avec vous pour vous offrir un événement en forme qui va vous surprendre comme tous les ans.
On a visionné une centaine de films entre le mois d’avril et le mois d’août et nous avons retenus 20 films en avant-première et 6 en compétition.
Nous avons, également, choisi de mettre l’accent sur les Master-Class,
terme cinématographique qui dit simplement qu’il y a une projection, suivie par une rencontre, où l' »Invité » producteur, réalisateur, acteur, va décortiquer le film avec les spectateurs. Un Hommage sera rendu à un Grand de la Littérature, mais également du Cinéma britannique Anis Koachi, scénariste de Roger Mitchell mais surtout de Stephen Frears, nous projetons 6 de ses films, cela fait dix ans que nous courrons derrière lui, ça y est nous avons réussi.
Un autre hommage, Tom Hollander, Pirate des Caraïbes, également Mission Impossible numéro 5, il est à l’affiche de ce film où il joue le rôle de Premier Ministre,
La sélection de cette année montre une envie d’aller ailleurs, de traverser les frontières alors que les politiques de Sa Majesté veulent au contraire fermer les frontières et on l’entend par çi par là « quitter l’Europe » ce qui fait penser à un film avec Jean Rochefort les WC étaient fermés de l’intérieur, réalisé par Patrice Leconte. La moitié des films en compétition sont tournés hors de l’Angleterre, il y en a deux tournés et co-produits par la France, le troisième un film de Super Héros, avec une particularité britannique qui est que les Super Héros ont des Supers Pouvoirs, mais qui ne servent à rien c’est un film très drôle, d’ailleurs il y a pas mal de films comiques.
Une nouvelle équipe municipale, très rares sont les « prises de bec« , ce sont aussi de nouvelles envies et c’est normal, notre devise a toujours été de travailler en bonne intelligence, de travailler ensemble de dialoguer avec la Ville et le « courant passe »
Mais c’était déjà le cas l’année dernière souligne Madame le Maire, ce à quoi Hussam réponds :
« C’est vrai … c’est vrai mais les prises de bec ont un rapport avec l’affiche … »
Madame le Maire vous avez exprimé la volonté d’aller plus vers les dinardais, aussi nous avons imaginé quelques nouveautés.
Nous avons commencé avec le spectacle Bollywood, très beau succès avec plus de mille personnes, un jour de plus pour le pré-Festival, soit plus de films gratuits à partir du samedi 26 septembre, un Chaplin avec un pianiste qui va improviser devant les images …
Exposition photo avec Nadège Samson, Candide Caméra
qui nous propose une vision de l’envers du décors de l’édition de 2014, ils étaient invités tous les deux à aller dans les backstages et ils ont pu réaliser des images que l’on ne voit pas en général dans la presse, et qui montrent ce qui se passe, en coulisse, derrière les rideaux,
L’on perd un membre du Jury qui est remplacé par Pierre Salvadori, grand réalisateur.
Autres nouveautés, les projections dans les trois villes voisines, puis les deux nouvelles salles, il est vrai qu’un Festival sans le Palais des Arts va nous faire souffrir quelque peu, mais cela nous a donné l’occasion d’être plus imaginatif et de proposer cette nouvelle salle de 300 places puis une toute petite salle que l’on a appelée le Petit Palais, qui va être destinée à recevoir les Master Class et tous les films suivis de rencontres, c’est un peu le lieu d’agitation cinématographique, comme le forum.
Tout le Palais des Arts va être investi par le Festival avec les stands de nos partenaires, mais aussi des projections et des rencontres tout au long de la semaine , mais également, la Fête tous les soirs, avec soit un groupe de musique ou des DJ qui vont animer le Festival. Le Palais va continuer à vivre comme l’année dernière, hormis la grande salle Debussy qui ne sera pas occupée.
Le Public se bat pour assister à ce Festival, il y a beaucoup de monde, mais cette année nous ne pourrons pas faire « autant » que lors des précédentes éditions, car si l’on annonce 25 000 ou 27 000 au lieu de 30 000 entrées, cela ne veut pas dire que le Festival s’essouffle, ni que le torchon brûle, ni que c’est la fin du Festival, l’Opposition va dire que c’était mieux « avant » … non ! Le Public est là mais la capacité des salles ne permet pas d’accueillir plus de spectateurs, on tentera de faire mieux en attendant le complexe cinéma dans le Centre ville. « Mieux vaut un petit chez soi … qu’un grand chez les autres »
Afin de réaliser ce beau projet il y a l’aide de la Ville, mais aussi une Equipe de rêve, jeune, Pro, pour certains depuis 24 ans, comme Pascal Voisine, puis Isabelle, Fanny, Marjory, Olivier, dix ans d’expérience, Julie 3 ans, Luce, Caroline, en tout une dizaine de personnes.
Notre sélection révélera que cette ambition de faire des films parfois plus formatés n’enlève rien à leur qualité. Des films avec des grandes signatures et des longs-métrages promis à rencontrer un large public côtoieront des films à petits budgets.
C’est cette alchimie qui a fait et continue à faire que cet événement soit tant prisé par les cinéphiles.
Il y a deux sortes de festivals : ceux qui servent le cinéma et ceux qui se servent du cinéma. Nous appartenons à la première catégorie. Et cela, le public l’a compris depuis bien longtemps ! »
Hussam Hindi
Directeur artistique
Les « Partenaires » de cette 26 ème Edition du Festival Britannique de Dinard
Martine Craveia-Schütz, Annick Ollivrin, Adjointe déléguée à la Culture
Hussam Hindi « Âme » du Festival – Martine Craveia-Schütz, Maire de Dinard
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Nouveauté 2015
La Conférence de Presse filmée en « direct » sur Youtube
et toujours visible sur :
https://www.youtube.com/watch?v=UyXs6OFGEUo
Une « Heureuse » initiative de Françoise Hilaire attachée de direction à la Mairie de Dinard,
fortement soutenue dans ce projet par Martine Craveia-Schütz
techniquement assistée par Richard Vito, Conseiller Municipal et Olivier de Bragelone, informaticien
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Le Jury de la 26ème édition
du Festival du Film Britannique de Dinard
Jean Rochefort, Président du Jury
©JMLUBRANO
Mélanie Doutey actrice Emma de Caunes actrice
Helena Mackenzie Film London Virginie Efira actrice
Alexandra Lamy actrice Amara Karan actrice
Bertrand Faivre producteur Bernard Le Coq acteur
Pierre Salvadori réalisateur Noah Taylor acteur
Les Films en Compétition
Le Festival accueille chaque année des dizaines de milliers de spectateurs grâce à une programmation artistique exigeante, signée Hussam Hindi, Directeur artistique du Festival.
Polars, drames, comédies, science-fiction, thrillers, cette année, 6 films inédits sont présentés en compétition pour le Hitchcock d’Or
American Hero
Réalisateur et scénariste : Nick Love – 100′
Producteurs : Allan Niblo, James Richardson, Huberta Von Liel
Interprètes : Stephen Dorff, Eddie Griffi …
Melvin est un super héros malgré lui. La quarantaine passée, il habite encore chez sa mère et ne vit que pour la fête, les femmes et la drogue.
Jusqu’au jour où il réalise que la seule façon pour lui de revoir son fils, quela justice lui interdit d’approcher, c’est d’accepter son destin, et d’exploiter ses super pouvoirs pour lutter contre le crime. Mais dans un monde dans lequel personne ne comprend ni sa situation, ni d’où il tient ses incroyables pouvoirs, ces derniers pourraient bien causer sa perte…
Nick Love est l’un des écrivains et réalisateurs les plus prolifiques de Grande-Bretagne. Depuis qu’il a été diplômé de la Bournemouth Film School, il a écrit et dirigé six longs-métrages, dont des débuts prometteurs avec Goodbye Charlie Bright.
Son second film, The Football factory, a immédiatement fait sensation lors de sa sortie DVD, devenant ainsi le plus gros succès DVD pour un film britannique indépendant.
L’un de ses récents films fut une adaptation pour le grand écran de la série culte The Sweeney. Les films de Nick Love sont sortis partout dans le monde et ont été sélectionnés dans des festivals prestigieux à travers le monde.
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Couple in a Hole
Réalisateur et scénariste : Tom Geens – 105′
Productrice : Zorana Piggott
Interprètes : Paul Higgins, Kate Dickie, Jérôme Kircher, Corinne Masiero …
Quelque part en France … Deux Britanniques vivent comme des bêtes sauvages dans un trou creusé à même le sol d’une forêt. Moins d’un an auparavant, ils ont tout perdu dans un terrible incendie. En état de choc depuis le drame, le couple se terre, en rupture totale avec la société
Tom Geens est un cinéaste belge, basé à Londres depuis 1993. Depuis les cours de théâtre, en passant par la publicité et l’écriture, cet autodidacte est arrivé à la réalisation par le court-métrage. Tom a réalisé son premier long-métrage, Menteur, en 2008
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Departure
Réalisateur et scénariste : Andrew Stegall – 109′
Producteurs : Petro Greppi, Guillaume Tobo, Cora Palfrey
Interprètes : Juliet Stevenson, Alex Lawther, Phenix Brossard,
Niamh Cusack, Patrice Juiff, Finbar Lynch
Béatrice et son fils adolescent passent une semaine à emballer le contenu d’une maison de vacances, dans un coin isolé du sud de la France.
Le jeune Elliot est confronté à sa sexualité naissante et à l’éloignement grandissant de sa mère. Quant à Béatrice, elle réalise que tout amour a disparu de son mariage et que la vie telle qu’elle l’a connue touche à sa fin. Elliot alors la connaissance d’un adolescent mystérieux, Clément, sur les bords du lac du barrage. Clément poussera insensiblement Elliot et Béatrice à affronter leurs désirs et, finalement, à s’affronter l’un l’autre.
Departure est une histoire intime qui commence à l’aube du premier jour et finit la nuit du sixième, décrivant la fin d’un été, la fin d’une enfance et la fin d’une famille bourgeoise classique.
Formé à la prestigieuse « Central School of Speach and Drama » de Londres, il connait rapidement le succès et joue dans An Inspector Calls de Stephen Daldry, Amadeus de Tim Luscombe, Where There’s a Will de Sir Peter Hall, His Dark Materials de Nick Hytner.
Très vite, il se tourne vers la mise en scène. Il quitte alors les planches et mène une carrière au théâtre. Les spectateurs anglais assistent à Over Gardens Out au
Southwark Playhouse, à L’Histoire du Soldat au Old Vic Theatre avec Jeremey Irons et le Philharmonia Orchestra. Il met également en scène plusieurs opéras : La Tragédie de Carmen en Irlande et à Londres et The Lighthouse de Sir Peter Maxwell à Montepulciano en Italie.
Il dirige également Jude Law, Ian McKellen et Jeremy Irons au Palais de Buckingham dans un spectacle organisé en l’honneur du Prince de Galle et met scène il Manifesto de Vivienne Westwood.
A l’issue de ces spectacles, il décide de se consacrer au cinéma. Après avoir écrit et réalisé quatre courts-métrages sélectionnés dans plus d’une quarantaine de festivals, Andrew Steggall signe ici son premier long-métrage.
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Just Jim
Réalisateur et scénariste : Craig Roberts – 84′
Scénaristes : Craig Roberts, Pip Broughton
Producteurs : Adrian Bate, Pip Broughton
Interprètes : Craig Roberts, Emile Hirsch, Sai Bennett …
Jim est le paria du lycée. Sa vie va être chamboulée quand Dean, un mystérieux Américain au look de star d’Hollywood emménage à côté de chez lui.
Dean offre son amitié à Jim, ainsi que des conseils pour se faire des copains au lycée. Mais quand il apprend que Dean cache un lourd secret, Jim commence à se demander si cette nouvelle popularité en vaut vraiment la chandelle…
Craig Roberts a été découvert dans Submarine, réalisé par Richard Ayoade en 2012 et encensé par la critique. Il apparait également cette année dans un autre film en compétition à Dinard, Kill Your Friends. Just Jim est son premier film en tant que réalisateur.
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Kill Your Friends
Réalisateur : Owen Harris – 100′
Scénariste : John Niven
Producteurs : Gregor Cameron, Will Clarke
Interprètes : Nicholas Hoult, Ed Skrein, James Corden, Tom Riley,
Joseph Mawle, Craig Roberts, Edward Hogg …
Londres, 1997 : l’industrie musicale britannique est à son apogée. Steven Stelfox, 27 ans, est un dénicheur de talents sans scrupules qui se fraye un chemin dans l’univers de la pop, un monde dans lequel les carrières se font aussi vite qu’elles se défont, au rythme des caprices du public. Cupide, ambitieux, et boosté par d’immenses quantités de drogues, Stelfox vit dans un rêve, toujours à la recherche du prochain carton musical. Mais quand les hits viennent à manquer, il se montre près à tout pour trouver le « son qui tue » qui sauvera sa carrière.
Owen Harris est un réalisateur aux talents multiples. Il a débuté sa carrière en se spécialisant dans la réalisation de publicités, de 2000 à 2009. Harris a ensuite travaillé pour la télévision, réalisant des épisodes de séries à succès telles que Secret Diary of a Call Girl, Misfits et Black Mirror: Be Right Back. Kill Your Friends est son premier long-métrage de cinéma.
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The Violators
Réalisatrice et scénariste : Helen Walsh – 97′
Producteurs : David A. Hughes, David Moores, Kevin Sampson
Shelly et Rachel sont deux jeunes filles à problèmes de milieux totalement opposés. Le hasard place leurs destins sur une route de collision qui fera le salut de l’une, mais signera la fin de l’autre.
Helen Walsh quitte l’école à 16 ans et part vivre en Espagne où elle écrit ses premières nouvelles, basées sur les personnages rencontrés dans le quartier des prostituées de Barcelone. À son retour, elle entre à l’Université de Liverpool et obtient deux bourses d’études en Écriture Créative.
Depuis, Helen Walsh a écrit 4 romans, qui traitent tous de la complexité et des ambiguïtés de la sexualité féminine.
The Violators est son premier film en tant que réalisatrice.
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Les Avant-Premières
20 films hors compétition et en avant-première sont programmés pour cette 26e édition
Des films primés dans de prestigieux festivals internationaux comme Cannes, Berlin, Rotterdam ou Édimbourg et des longs métrages qui réunissent les visages familiers de ces comédiens qui contribuent à la richesse du cinéma britannique tels Charlotte Rampling, Pierce Brosnan, Toni Collette, KesleyGrammer, Jonathan Pryce, Ian MacKellen, Colin Farrell, Olivia Colman, Ben Wishaw ou Peter Mullan …
de Pascal Chaumeil – 96′
avec Pierce Brosnan, Aaron Paul, Imogen Poots et Toni Collette …
Londres, le soir du nouvel an. Déterminé à en finir, Martin, ancien présentateur vedette grimpe sur le toit d’un immeuble. Mais la malchance le poursuit. Maureen, Jay-Jay et Jessie, trois autres cabossés de la vie sont venus eux aussi se jeter dans le vide au même endroit ! Cette improbable bande réunie par le destin se lance alors un défi : retrouver le sens de leurs vies d’ici à la Saint-Valentin.
Mais pour l’ex-star de la TV, le livreur de pizza frustré, la mère célibataire et la fille de politicien, obligés de cohabiter, c’est le début d’aventures qui ne seront pas de tout repos !
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de Roger Michell – 50′
avec Stephen Mangan, Anna Maxwell Martin, Louise Brealey, Llewella Gideon …
Lisa et Ed sont sur le point d’avoir un deuxième bébé. La naissance promet d’être mouvementée car ils ont décidé de faire les choses autrement cette fois ci, avec un projet de naissance bien à eux…
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de Vadim Jean – 99’
avec Kelsey Grammer, John Michael Higgins, Tamsin Greig …
Tuftons est une petite banque privée bicentenaire. Aujourd’hui en difficulté, elle suscite la convoitise d’investisseurs japonais et américains peu scrupuleux…
Son PDG Charles Bunbury, aussi empoté qu’ incompétent, sera t-il capable de contrer l’offensive et sauver la banque ?
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de Duane Hopkins – 105′
Section Orizzonti 71e Mostra de venise
avec George MacKay, Benjamin Dilloway, Charlotte Spencer …
Tim est au chômage et gagne sa vie en faisant du petit recel d’objets volés. Il est très attaché à ses frère et soeur, et son sens aigü des responsabilités envers eux est sans faille, même dans les moments les plus difficiles et malgré la mort récente de leur mère. Sa petite amie Lilly est sa seule source d’espoir et de réconfort.
Quand son fournisseur se fait violemment agresser, Tim se rend compte qu’il est peut-être mélé à un gros trafic, impliquant des hommes plus dangereux qu’il n’imaginait.
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de John Goldschmidt – 94′
avec Jonathan Pryce, Philip Davis, Ian Hart ...
Nat est un boulanger juif dont les affaires vont au plus mal. Quand son unique employé démissionne, Nat décide de prendre un apprenti : Ayyash, le fils de sa femme de ménage musulmane. Le jeune homme, qui lui aussi peine à nourrir sa famille, se met à dealer pour compléter ses revenus. Mais quand Ayyash fait tomber accidentellement un peu de marijuana dans la pâte à challah, les affaires de la boulangerie reprennent !
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de Nial Heery – 88′
avec James Nesbitt, David Wilmot, Kerry Condon, Maisie Williams …
Ray a quitté la ville il y a 12 ans, suite à sa douloureuse rupture avec Alice, son amour de jeunesse et la mère de sa fille. Il revient à la demande de son vieux père qui souhaite voir sa petite-fille avant de mourir. Mais la situation tourne à l’absurde quand Ray réalise qu’Alice et sa fille ont refait leur vie avec son ancien prof de sport, un personnage droit et autoritaire qui est son parfait opposé !
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de Jake Gavin – 88’
Meilleur film anglais Festival d’Édimbourg 2015
avec Peter Mullan, Keith Allen, Natalie Gavin
Hector vit sur la route depuis des années. Sa vie de famille tranquille a fait place à une interminable succession de stations-services qui répondent à ses besoins les plus basiques: un abri, de la nourriture, de quoi se laver, et surtout l’anonymat. Chaque année, Hector quitte l’Écosse et migre vers le sud pour passer Noël à Londres dans un foyer d’accueil temporaire où il vient chercher réconfort, chaleur et solidarité.
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de Johanna Coates – 82′
avec Josh O’Connor, Hannah Arterton, Rea Mole, Daniel Metz, Joe Banks
Meilleur film anglais Festival d’Édimbourg 2014
Quatre jeunes originaires de Londres emménagent dans un cottage anglais isolé, cherchant à mettre au défi les conventions sociales et leurs propres tolérances en se livrant à un échangisme organisé. Tandis que leurs inhibitions et traumatismes passés s’estompent, ils atteignent un état unique de bonheur collectif. Mais leur nouveau choix de vie est remis en question par l’arrivée d’un tiers qui peine à se mettre au diapason avec la radicalité de ce ménage à quatre.
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de Rayna Campbell – 100′
avec Tom Collins, Lady Leshurr, Gary Mcdonald, Louis Emerick …
Dans un quartier dur de Manchester où règnent les gangs et les trafiquants de drogue, Tom et Eve s’aiment et rêvent de quitter la ville pour poursuivre des études loin de leurs familles violentes. Tom veut travailler dans le graphisme ; Eve cherche quant à elle à percer dans le milieu du rap. Mais quand Eve tombe enceinte, ils décident de chercher à réunir assez d’argent pour partir au plus tôt. Mais Tom, à court d’options, tombe dans le piège de l’argent facile …
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de Dan Hodgson – 7′
avec Will Best, Sophie Allen, Ace Mahbaz…
Compétition Courts Métrages Festival de Cannes 2015
Un nouveau regard sur le traditionnel triangle amoureux. L’Amour Est Aveugle surprend Alice dans l’étreinte passionnée d’un jeune amant, lorsqu’elle succombe finalement à la tentation. Quand son mari James rentre plus tôt que prévu pour essayer de se faire pardonner de sa récente infidélité et de son manque d’attention, Alice se trouve au beau milieu d’un champ de mines émotionnel. Torturée par la culpabilité d’avoir été infidèle alors que James tente de faire la paix, elle négocie simultanément l’évasion de son amant.
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de Bill Condon – 104’
avec Ian MacKellen, Laura Linney, Milo Parker …
Sherlock Holmes prend enfin sa retraite, décidé à résoudre une affaire ancienne qui le concerne directement…
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de Martin Radich – 87’
avec Denis Menochet, Eileen Davies, Barry Keoghan …
Compétition Festival international du Film de Rotterdam 2015
Au beau milieu des paysages sauvages du Norfolk, un homme désabusé mène une vie simple avec son fils adolescent. Ils passent leurs journées à chasser, pécher, rêver… Jusqu’au jour où son passé de mercenaire le rattrape et il se voit confier une dernière mission. En plus d’éliminer la « cible », ce contrat mortel pourrait bien anéantir l’amour qui lie le père et le fils.
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de David Leon – 93’
avec Stephen Graham, Michael Smiley, Christopher Fairbank,
Rebecca Callard, Giacomo Mancini …
Benjamin est un jeune garçon juif. Fatigué de se faire malmener à cause de sa foi, il se met à la boxe pour répondre aux persécutions. Ce choix lui vaut d’être chassé de sa communauté religieuse et, devenu adulte et père de famille, il se retrouve acculé à flirter avec le monde de la pègre…
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de Simon Blake – 97’
avec Aidan Gillen, Jonathan Slinger, Elodie Yung …
Meilleur réalisateur au 12e Festival du fi lm indépendant de Londres en 2015
Depuis la mort de son fils dans un accident de voiture un an auparavant, Tom Carver n’est plus que l’ombre de lui-même. La carrière de ce photographe, pourtant doué, n’a jamais décollé. Un jour, au hasard d’une altercation qui parait anodine, un jeune homme de quinze ans fait irruption dans la vie de Tom. Un bras de fer commence entre la bande de jeunes et Tom; d’apparence triviales et puériles, les altercations prennent une tournure de plus en plus sordide…
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de Julien Temple – docu 92’
The Ecstasy of Wilko Johnson raconte l’extraordinaire et pourtant universelle histoire du légendaire musicien Wilko Johnson. Diagnostiqué d’un cancer du pancréas, avec une espérance de vie de quelques mois seulement, Wilko accepte son destin avec un incroyable optimisme et se lance dans une grande tournée d’adieux.
Deux ans plus tard, et contre toute attente, Wilko se réveille dans un lit d’hôpital, cette fois condamné… à vivre ! Fort des enseignements tirés lors de ses précieux moments de sursis, il envisage l’avenir sous un angle nouveau.
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The Lobster
de Yórgos Lánthimos – 118’
avec Colin Farrell, Rachel Weisz, Olivia Colman, Léa Seydoux, Ben Wishaw …
Dans un futur proche, en vertu des lois de la Ville, toute personne célibataire est arrêtée et transférée à l’Hôtel. Là, il a 45 jours pour trouver un partenaire.
Faute de quoi il sera transformé dans l’animal de son choix, puis relâché dans les Bois. N’ayant plus rien à perdre, un homme s’échappe de l’Hôtel et gagne les Bois où vivent les Solitaires et où il va tomber amoureux. Mais l’amour n’est pas autorisé chez les Solitaires …
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The Lost honour of Christopher Jefferies
de Roger Michell – 112’
avec Jason Watkins, Shaun Parkes, Ben Caplan …
Noël 2010. Christopher Jefferies, un enseignant à la retraite de Bristol, est interrogé par la police au sujet du meurtre d’une de ses locataires, la jeune Joanna Yeates. Lorsque les journalistes s’emparent de l’affaire et présentent Jefferies comme un suspect ,malgré l’absence totale de preuves, c’est sa vie entière qui est plongée dans le chaos.
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de Stephen Fingleton – 104’
avec Mia Goth, Martin McCann, Andrew Simpson …
Alors que la famine règne, Le Survivant cultive un lopin de terre caché dans les bois, protégeant férocement ses récoltes grâce à un réseau de pièges improvisés.
Mais les longues années de solitude ont eu raison de sa santé mentale, et tout va basculer quand une mère et sa fille
adolescentes, toutes deux affamées, découvrent sa ferme…
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de Andrew Haigh – 95’
2 Ours d’argent Festival International
du film de Berlin 2015
avec Charlotte Rampling, Tom Courtenay, Geraldine James …
Kate et Geoff Mercer sont sur le point d’organiser une grande fête pour leur 45ème anniversaire de mariage. Pendant ces préparatifs, une nouvelle bouleverse la vie du couple : le corps du premier grand amour de Geoff, disparue cinquante ans auparavant dans les glaces des Alpes, vient d’être retrouvé …
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Hommages
Le Festival est heureux d’accueillir deux figures majeures du cinéma britannique
L’écrivain, scénariste et dramaturge Hanif Kureishi, et l’acteur Tom Hollander.
L’occasion pour le public de découvrir ou redécouvrir une sélection de films auxquels ils ont participé
l’un en tant que scénariste, l’autre en tant qu’acteur.
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Hanif Kureishi, scénariste et dramaturge britannique. est un des représentants les plus célèbres de la nouvelle « école » d’écrivains britanniques d’origine étrangère.
Ses livres traitent entre autres d’immigration, de racisme et de sexualité.
Hanif Kureishi est né à Bromley ,Royaume-Uni, de mère anglaise et de père pakistanais. Il a étudié la philosophie à l’université de Londres.
Il s’est fait connaitre grâce à My Beautiful Laundrette, scénario de film dont le personnage principal est un garçon d’origine anglo-pakistanaise, homosexuel, qui grandit dans le Londres des années 1980. Le film, réalisé par Stephen Frears, a remporté le New York Film Critics Best Screenplay Award et a été nommé aux Oscars pour le prix du meilleur scénario.
Hanif Kureishi a également écrit pour Stephen Frears le scénario de Sammy et Rosie s’envoient en l’air – Sammy and Rosie Get Laid.
Son roman Le Bouddha de banlieue -The Buddha of Suburbia, 1990 – a reçu le Whitbread Award du meilleur premier roman et a été adapté en série télévisée, avec une musique de David Bowie.
En 1997, la nouvelle My Son The Fanatic est portée à l’écran sous le titre Mon fils le fanatique par Udayan Prasad sur un scénario de l’auteur.
Le roman Intimité – Intimacy, 1998 a provoqué un débat, car l’histoire évoque un homme qui se sent physiquement et émotionnellement rejeté par sa femme avec qui il a deux enfants et la quitte. Le débat ne portait pas sur le livre, mais sur le fait que l’auteur lui–même venait de quitter son épouse et ses deux fils.
En 2000–2001 le roman a été librement adapté au cinéma par Patrice Chéreau. Le film a remporté deux Ours au Festival de Berlin : l’Ours d’Or du meilleur film et l’Ours d’Argent de la meilleure actrice pour Kerry Fox.
La pièce de Hanif Kureishi The Mother, également adaptée au cinéma par Roger Michell, montre une relation où les rôles ont été inversés :
une femme de 70 ans séduit un homme marié de 35 ans et amant de sa fille.
Dans Contre son cœur – My Ear at His Heart, un récit autobiographique, Hanif Kureishi rend hommage à son père qui s’était essayé sans succès à l’écriture et raconte la genèse de sa propre inspiration.
Au programme :
* My Beautiful Laundrette de Stephen Frears -1985
* Samie et Rosie s’envoient en l’air de Stephen Frears -1987
* My Son the Fanatic de Udayan Prasad – 1997
* Intimité de Patrice Chéreau – 2001
* The Mother de Roger Michell – 2003
* Vénus de Roger Michell – 2006
* Un Week End à Paris de Roger Michell – 2013 – Master class avecHanif Kureishi et Roger Michell
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Il est notamment apparu dans Pirates des Caraïbes – Le Secret du coffre maudit et Pirates des Caraïbes
Jusqu’au bout du monde dans le rôle de Cutler Beckett mais également dans Orgueil et Préjugés de Joe Wright
dans le rôle de Mr. Collins. Il a aussi joué le rôle du colonel Brandt dans le film Walkyrie de Bryan Singer.
Dernièrement, il joue le rôle d’Isaacs,
sous la direction de Joe Wright, dans le film Hanna, aux côtés de Cate Blanchett.
Cette année, Tom Hollander joue le rôle du Premier Ministre dans Mission: Impossible 5 – Rogue Nation réalisé par Christopher Mc Quarrie
Au programme :
* Gosford Park de Robert Altman – 2001
* Lawless Heart de Tom Hunsinger & Neil Hunder – 2001
* Orgueil et préjugés de Joe Wright – 2005
* In the Loop de Armando Iannucci – 2009 Master class avec Tom Hollander
* Il était temps de Richard Curtis – 2013
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Masterclasses
Explorer la genèse d’une oeuvre cinématographique en présence de professionnels.
C’est ce que propose cette année le Festival du Film Britannique de Dinard
à travers 5 rendez-vous à ne pas manquer
Intervenant :
Jean-Pierre Berthomé, professeur de cinéma
Film :
Le troisième homme 1949, de Carol Reed
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Asif Kapadia, réalisateur
Film :
Amy -2015, documentaire de Asif Kapadia
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Hanif Kureishi & Roger Michell
scénariste & réalisateur
Film :
Un Weekend à Paris, de Roger Michell
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Intervenant :
Ilann Girard, producteur
Film : I, Anna – 2012,
de Barnaby Southcombe
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Intervenant :
Tom Hollander
Film :
In the Loop -2009, de Armando Iannucci
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Les Autres Rendez-Vous
Exposition Photo Candide Camera
La photo prise en dehors de la séance photo, c’est l’objectif que s’est donnée la Galerie Candide Camera
L’an passé, Nadège Samson et Sébastien Courbier, se sont discrètement immiscés dans les coulisses du Festival pour capter des instantanés sous un angle inédit.
24 poses pour une Exposition Grand Format dans la salle Roger Vercel au Palais des Arts et du Festival.
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La Leçon d’Images
« L’Humour British au cinéma »
par Hussam Hindi
Vous avez sûrement déjà entendu ce terme ‘BritishHumour’, l’Humour Britannique, pour définir un humour que nous, continentaux, apprécions plus particulièrement.
Cette forme d’humour, parfois pince-sans-rire, parfois absurde, peut-être d’une drôlerie certaine.
Des films britanniques comme Tueurs de dames,
The Full Monty, 4 Mariages et un Enterrement,
La vie de Brian, Sacré Graal, Good Morning England
ont défini à travers le temps les bases du rire à l’anglaise.
Qu’est ce que l’Humour Anglais ?
Comment est-il apparu au cinéma et
Comment y est-il adapté ?
De quelle façon est-il mis en scène ?
Cette conférence tentera, images à l’appui et à l’aide d’extraits de films, de répondre à toutes ces questions.
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National Film and Television Scool VS. La Fémis
Compétition de Courts-Métrages
Un rendez-vous incontournable pour les élèves des deux prestigieuses écoles de cinéma !
Côté Britannique: la National Film and Television School
Côté Français :l’Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son
Les règles sont inchangées depuis la première compétition, engagée en 1999 : 3 courts-métrages de chaque école concourent pour le trophée, dont l’attribution est soumise au vote du public
La National Film and Television School – NFTS
est une école de cinéma créée en 1971.
Ses locaux sont situés dans les studios de Beaconsfield, dans le Buckinghamshire, près des célèbres Studios Pinewood. La « National Film School« , son nom original, ouvre ses portes en 1971, après quatre ans d’efforts pour créer une institution encourageant les nouveaux talents du cinéma anglais.
En 1970, Colin Young, qui présidera plus tard le département d’études théâtrales à l’Université de Californie, fut le premier directeur de l’École. Le NFS achète un ancien local des Beaconsfield Film Studios, qu’il remet aux normes. Young crée quatre départements permanents, production, caméra, montage et son.
La première promotion, qui compte 25 étudiants, franchit les portes de studio en 1971.
Le programme d’études était alors peu structuré : quelques séminaires et des ateliers sont organisés mais les étudiants consacrent la majeure partie de leur temps à faire des films.
Au début des années 1980, Young estime que ce système ne sert plus l’intérêt des élèves et met en place un programme plus structuré.
Les liens avec l’industrie cinématographiques sont renforcés : les films des élèves se font avec des contraintes financières et logistiques ressemblant à celles qu’ils retrouveront dans le milieu du travail.
En 1982, l’école change son nom et devient la National Film and Television School, en partie car beaucoup de ses diplômés ont poursuivi leur carrière à la télévision.
Cette même année, l’école lance un projet pilote de formation continue qui conduit à la création de la National Short Course Training Programme – aujourd’hui appelé ShortCourses@NFTS – délivrant un enseignement croisé sur tous les domaines de la production cinématographique et télévisuelle.
Au début des années 1990, l’école change son enseignement sur le modèle de La Fémis en France, en demandant à ses étudiants de se spécialiser au moment de l’entrée.
La première année offre un cursus général, suivie au cours des deux années de formation spécifique dans l’un des dix domaines enseignés – réalisation, scénario, montage, image, son, animation, conception et réalisation de documentaires et la composition musicale.
Colin Young prend sa retraite en 1992 et est remplacé par Henning Camre, alors directeur de la Danish Film School.
Camre équilibre les enseignements des dix domaines de spécialité, et nomme des directeurs de départements chargés d’élaborer un programme spécifique à leurs étudiants.
Camre laisse sa place en 1998 à Stephen Bayly, un ancien étudiant de l’école devenu producteur de films.
Bayly ramena la durée des études de 3 à 2 ans. Il travailla également à « institutionnaliser » l’enseignement de l’école en demandant au Royal College of Art de valider les cours de l’École.
En septembre 2003, Nik Powell, un des principaux producteurs du Royaume-Uni, prend la relève de Bayly.
Powell élargit le programme en introduisant de nouveaux cours, portant, par exemple, sur les effets spéciaux ou diverses master-class.
Powell noue une série d’accords de développement avec les diffuseurs et sociétés de production indépendantes pour aider les nouveaux diplômés de l’école à commencer leur carrière.
Un accord est trouvé avec le NESTA, National Endowment for Science, Technology and the Arts pour lancer un programme de soutien aux diplômés de toutes les écoles de cinéma du Royaume-Uni afin d’apporter un soutien aux nouvelles entreprises débutant dans l’industrie cinématographique.
Aujourd’hui, la NFTS compte environ 160 étudiants à temps plein, auxquels s’ajoutent les étudiants de la formation continue ,des professionnels en activité, et un millier d’étudiants venus pour des séminaires de courte durée.
L’école peut se targuer d’être la seule école de cinéma au Royaume-Uni à avoir ses propres studios et à posséder des moyens proches des compagnies professionnelles. Une centaine de films sont tournés chaque année à l’école.
La Fémis
La Fémis, acronyme correspondant à son ancienne dénomination Fondation Européenne des Métiers de l’Image et du Son, Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son, est un établissement public d’enseignement supérieur français, relevant de la tutelle du ministère de la Culture et du CNC, qui délivre un enseignement technique et artistique destiné à former des professionnels des métiers de l’audiovisuel et du cinéma.
La Fémis est fondée en 1986 pour prendre la suite de l’Institut des Hautes Etudes cinématographiques, IDHEC, fondé en 1943.
Ses locaux sont situés, depuis 1999, dans le 18e arrondissement Paris, au no 6 de la rue Francœur, dans les bâtiments des anciens studios Pathé.
Elle est avec l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière et l’École Supérieure d’Audiovisuel ,placées, elles, sous la tutelle de l’Éducation Nationale, l’une des trois écoles publiques de cinéma en France, et fait partie du cercle restreint des écoles de cinéma à renommée internationale avec la NFTS de Londres, la Tisch School de New York, l’USC de Los Angeles ou la FAMU de Prague.
De nombreuses personnalités du cinéma, français mais aussi internationaux, sont issus des formations de la Fémis.
En 2012, dans son classement des meilleures écoles de cinéma au monde, qui inclut les écoles basées aux États-Unis, The Hollywood Reporter classe la Fémis au sixième rang mondial.
En 2014, dans un classement des meilleures écoles basées hors des États-Unis, le magazine classe l’école à la 3e place, derrière la NFTS de Londres et l’Ecole de Cinéma de Lodz. La Fémis est connue pour la difficulté de son concours d’entrée, le taux de réussite s’élève à 3 %, et seulement 1 % pour le département réalisation, ainsi que pour l’importance des moyens techniques dont elle dispose.
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Séances Jeune Public
Ciné-concert, à partir de 3 ans.
Séance accompagnée en direct par les musiciens
Ollivier Leroy et Anne-Laure Bourget
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Dinard à l’heure anglaise
Plusieurs animations se dérouleront en marge du Festival en soulignant la spécificité anglaise de Dinard, avec un concours des plus belles vitrines, des groupes de musique anglaise,
un midi « Fish and Chips » dans les jardins de la Maison des Jumelages
ou encore une rencontre de rugby Jersey–Saint-Malo sur la Plage de l’Ecluse.
Chaque matin, du 1er au 4 octobre, un « Ciné Forum » animé par Jacques Terrière permettra aux cinéphiles de discuter des films de la veille autour d’un thé.
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Les Prix
Prix décernés par le Jury
* Hitchcock d’Or Ciné + Grand Prix du Jury
Ce Prix est doté d’une campagne de promotion sur les chaînes Ciné+, et d’un soutien financier apporté au distributeur et au réalisateur par la Ville de Dinard
* Hitchcock du meilleur Scénario Allianz
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Prix décernés par le Public
* Hitchcock du Public Première
* Hitchcock du meilleur Court-métrage
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Les Prix Coup de coeur
* Hitchcock « Coup de coeur »
Décerné par l’association La Règle du Jeu
Les films concourants pour ce prix ont déjà un distributeur en France
Distribution du film primé dans 40 salles du Grand Ouest
* Hitchcock d’Honneur Orange
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Catherine Deneuve Présidente du Jury
Remise des Prix lors de la 25 ème édition du Festival du Film Britannique de Dinard
Le Hitchcock d’Or 2014 a été attribué à The Goob réalisé par Guy Myhill
Habitué à réaliser des courts métrages et des documentaires,
Guy Myhill fait ses premiers pas dans le monde des longs métrages avec The Goob …
montage photographique sur l’affiche réalisée par © Sylvain Garrigues
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fémis
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tom_Hollander
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hanif_Kureishi
https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Film_and_Television_School
http://www.festivaldufilm-dinard.com/fr/dossier-de-presse
http://www.inthemoodforcinema.com/archive/2015/08/20/le-programme-du-festival-du-film-britannique-de-dinard-2015-5672944.html
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