Dinard : Palais des Arts et du Festival
Inauguration de l’ exposition Dessins pour la paix
avec Plantu et les dessinateurs de Cartooning for Peace
Martine Craveia-Schütz Maire de Dinard
Présidente de la Communauté de Communes Côte d’Émeraude
Plantu Président de l’Association Cartooning for Peace
Plantu publie son premier dessin dans Le Monde en octobre 1972, sur la guerre du Vietnam
Il en illustre quotidiennement la une à partir de 1985. De 1980 à 1986, il collabore avec le journal Phosphore et publie dès 1991, une page hebdomadaire dans L’Express.
La même année, il obtient le « Prix du document rare » au Festival du Scoop d’Angers, pour avoir fait apposer sur le même dessin les signatures de Yasser Arafat et Shimon Peres, un an avant les Accords d’Oslo.
En 2006, Plantu et le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, prix Nobel de la Paix en 2001,organisent à New York un colloque qui sera à l’origine de Cartooning for Peace, association qui défend la liberté d’expression des dessinateurs de presse dans le monde entier et qui regroupe à ce jour, 130 dessinateurs.
Il a publié plus de 60 recueils de ses dessins – Le Monde éditions, Le Seuil
**
Martine Craveia-Schütz Nicolas Hulot
**
Nicolas Hulot, né à Lille, journaliste-reporter, animateur-producteur de télévision, écrivain et homme, politique, habite désormais à quelques kilomètres de Dinard, sur une presqu’île, dans une magnifique demeure qu’il a fait rénover.
Bénéficiant de la renommée de son émission télévisée Ushuaïa, il s’engage plus avant dans la protection de l’environnement et la sensibilisation du grand public sur les questions écologiques. En 1990, il crée la Fondation Ushuaïa, qui devient ensuite la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme.
Critiqué par une partie du mouvement écologiste français comme étant trop consensuel, il est le coauteur du Syndrome du Titanic, un film sorti en 2009 visant à interpeller sur l’« urgence écologique ».
La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme œuvre pour un monde équitable et solidaire qui respecte la Nature et le bien-être de l’Homme.
Elle s’est donné pour mission de proposer et accélérer les changements de comportements individuels et collectifs,et soutenir des initiatives environnementales en France comme à l’international pour engager la transition écologique de nos sociétés
Chaunu – Nicolas Hulot – Schvartz – Plantu
Martine Craveia-Schütz – Alain Goutal, co-fondateur de Quai des Bulles, le festival BD de Saint-Malo
Plantu – Nicolas Hulot – Martine Craveia-Schütz – Annick Ollivrin, adjointe à la Culture
Alain Goutal – Nicolas Hulot – Schvartz
Jacques Terrière, Commissaire Général de l’exposition – Goutal – Chenu – Nicolas Hulot
Martine Craveia-Schütz – Schvartz – Plantu
**
« Cette exposition « Événement » conçue tout spécialement pour le Palais des Arts et du Festival de Dinard se veut ludique et éducative, ouverte et accessible à tous nos publics.
Aujourd’hui en 2016, après les sinistres événements que nous avons vécus l’an passé, nous sommes de plus en plus à la recherche d’apaisement, de sens et de contenu.
Cette exposition met en valeur 180 dessins de 58 dessinateurs issus de 29 pays, à travers plusieurs thèmes de société qui nous renvoient avec humour à nos responsabilités individuelles et collectives : la caricature, les droits de l’Homme, la liberté d’expression, la censure, le racisme, peut-on rire de tout ? les religions, les droits et l’égalité des femmes, les droits des enfants, les migrants, l’environnement, les Nobel de la paix, les événements tragiques de 2015, sans oublier à l’étage, une salle consacrée à notre Bretagne et une autre à l’oeuvre de Plantu, avec de merveilleux dessins et des sculptures originales…
Le thème fédérateur de l’exposition est « la paix » : il s’agit d’une invitation à regarder ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise.
J’adresse mes vifs remerciements à tous les dessinateurs de l’exposition et en particulier à Plantu, aux collaborateurs de son association « Cartooning for Peace » qui regroupe de très nombreux dessinateurs à travers le monde dans le but de « promouvoir une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de différentes croyances ou cultures, avec le dessin de presse comme moyen d’expression. »
La scénographie est réalisée par les collaborateurs de la Ville de Dinard, avec un commissariat général mené en interne par Jacques Terrière, qui a conçu aux côtés de son ami Plantu l’ensemble du projet et rédigé les textes.
Ces dessinateurs-caricaturistes parlent avec pertinence et humour dans une langue universelle. C’est un véritable talent de réussir à en dire tant dans un simple dessin !
Bienvenue à Dinard,
dans un monde de liberté, de réflexion, de tolérance, au service de la paix dans le monde »
Martine Craveia-Schütz
Maire de Dinard
Présidente de la Communauté de communes Côte d’Émeraude
**
« Déjà pour l’affiche, quand j’ai dessiné la maison de Dinard près de la mer, avec la petite tourelle, les jolis balcons d’antan et les briquettes, j’étais dans l’ambiance.
Tout est sage, tout est ligne claire, le dérangement viendra plus tard – les bonnets rouges ne sont pas loin.
Rendre hommage à ces architectes de talent qui ont si bien dessiné Dinard, c’est une manière de saluer nos amis bretons.
Et d’un coup d’aile de mouette, on passe du dessin d’architecte au dessin de presse : quelle joie et quel honneur de pouvoir fêter les 10 ans de Cartooning for Peace dans cette si belle ville de Dinard, à travers cette exposition rétrospective, dont mon ami Jacques Terrière est à l’initiative.
En 2010 déjà, grâce à lui, nous avions présenté au public de Rennes l’exposition « Dessins de presse à la Une » et le succès avait été au rendez-vous.
Cartooning for Peace, Dessins pour la Paix, a donc 10 ans ! C’est à la fois peu et beaucoup pour cette aventure qui a commencé à New-York, lors d’un colloque que Kofi Annan, alors Secrétaire général des Nations Unies, a appelé de ses vœux le 16 octobre 2006 : au lendemain des fatwas lancées contre les caricaturistes danois, il nous fallait réfléchir ensemble à la responsabilité éditoriale de nos images, à « désapprendre l’intolérance ».
Ce jour-là, un mouvement était né : de 12 dessinateurs au départ, Cartooning for Peace n’a cessé de grandir et rassemble aujourd’hui 145 dessinateurs du monde entier !
Avec les tragédies que nous avons connues en 2015, notre combat pour défendre la liberté d’expression, les droits de l’homme, la tolérance et la paix est plus que jamais d’actualité. Le dessin de presse caricature la réalité et les injustices de notre monde pour mieux dire sa vérité. N’en déplaise à certains, il est une arme, certes, mais une arme pacifique !
Celle qui permet le dialogue et l’ouverture à l’autre, par la complicité de la réflexion et du rire
C’est le message que les dessinateurs de presse de Cartooning for Peace, véritables « fantassins de la démocratie », s’emploient à transmettre auprès des jeunes en intervenant régulièrement dans les écoles du monde entier. La route est encore longue mais tous les liens et les ponts que nous avons construits au long de ces années sont solides !
Un grand merci à Martine Craveia-Schütz, Maire de Dinard, et à toutes ses équipes de nous ouvrir les portes de ce Palais qui surplombe notre amie la mer dans laquelle nous allons jeter des bouteilles pleines de dessins et d’espoirs »
Plantu, Président de Cartooning for Peace
**
avec Plantu et Cartooning for Peace – http://www.cartooningforpeace.org
par Jacques Terrière, Commissaire Général de l’exposition
Le dessin de presse favorise la réflexion et la tolérance
« Il combat avec humour et de manière percutante l’intolérance et les injustices, en particulier depuis l’époque du « J’accuse »d’Emile Zola…
Face à la censure ou à l’autocensure, ces « Dessins pour la Paix » proposés à Dinard dans le cadre d’une grande exposition événement d’été conçue par le dessinateur Plantu et Jacques Terrière, avec leurs nombreux amis de l’association Cartooning for Peace en provenance de 29 pays, associant plusieurs de nos dessinateurs bretons et normands comme Chaunu, Goutal, Nono, Schvartz…vont nous offrir une véritable respiration et une fenêtre de liberté pour contribuer à la Paix dans le monde.
Révélateurs de nos sociétés, ces 58 dessinateurs de presse vont à l’essentiel en croquant l’actualité. L’exposition présente une quinzaine de thèmes : la liberté d’expression, la censure, le racisme, les droits et égalité des femmes, les droits des enfants, l’environnement, les migrants, regards sur la Bretagne… avec 180 dessins exposés et différents niveaux de lecture, des textes, des citations, des infographies, des photos et des vidéos, des ateliers et des activités pour les jeunes publics…Un programme de rencontres au cours des 3 mois d’exposition…
Des espaces spécifiques traiteront également des Prix Nobel de la Paix et des Evênements tragiques de janvier et novembre 2015, une rétrospective des 10 ans de l’association Cartooning for Peace, créée en 2006, et une salle à l’étage consacrée à l’oeuvre de Plantu : une véritable « exposition dans l’exposition » ! avec la présentation de quelques sculptures originales !
Il s’agit de mettre en valeur l’art de ces dessinateurs qui expriment tout haut ce que nous pensons parfois tout bas, en synthétisant des messages avec humour et brio :
« le talent de réussir à dire le plus dans le moins d’espace possible ! ».
Ces dessins de presse, présentés de manière ludique et instructive, constituent une véritable « vigie graphique » de la liberté des droits de l’homme et de la liberté d’expression en particulier.
De plus en plus repris sur Internet et à travers les réseaux sociaux, ils nous apportent leur part d’humour, en invitant un très large public de tout âge à réfléchir sur le monde qui l’entoure : informer, interroger, dénoncer, communiquer…
Par delà les styles et les cultures, ces 180 dessins de 58 dessinateurs en provenance de 29 pays vous parlent avec humour, dans une langue universelle, d’une liberté d’expression qu’il faut défendre afin de contribuer à l’esprit de tolérance et, si possible, à la Paix dans le monde »
Jacques Terrière est né en 1953 à Rennes. Fils et petit-fils de journalistes, il a consacré sa vie au monde de la culture : à la Cité des Sciences de la Villette à Paris pendant 18 ans, puis Directeur des Champs Libres à Rennes pendant 6 ans et Directeur adjoint de la Culture de la ville de Saint-Malo. Il est Vice Président du Comité français de l’ICOM : le Conseil International de Musées –The International Council of Museums, créé en 1946, est la seule organisation de musées et de professionnels de musées à l’échelon mondial. Elle a pour mission de promouvoir et protéger le patrimoine culturel et naturel, présent et futur, tangible et intangible. Avec 30 000 membres répartis dans 137 pays, l’ICOM est un réseau unique de professionnels de musées, dont le périmètre d’actions comprend de nombreux domaines liés au musée et au patrimoine
**
L’histoire de la caricature
Le mot « caricature » est tiré de l’italien « caricatura », lui-même issu du latin « carricare » – charger.
La caricature est un art qui exploite les formes multiples de l’humour, visuelles ou écrites.
Elle dénonce, condamne, stigmatise, elle dérange, elle a toujours attiré la surveillance des pouvoirs, et témoigne du degré de liberté d’expression d’une société
L’avènement de la caricature au 19° siècle
Historiquement, la caricature remonte aussi loin que l’histoire de l’art, mais la caricature de presse remonte au 18° siècle, avec l’utilisation des gravures sur bois.
Ce procédé est remplacé à partir de 1802 par la lithographie qui permet à la caricature de connaître son âge d’or au début du 19° siècle.
L’amélioration des techniques …baisse de coût du papier, des procédés photomécaniques, des tirages couleur … encourage la presse illustrée.
Mais à l’époque, l’Etat contrôle la presse écrite par le biais de l’« autorisation préalable » à tout dessin avant d’être publié.
En 1881, une loi sur la liberté de la presse donne au caricaturiste le droit de persifler les limites qu’elle fixe en matière d’outrage, d’injure, de diffamation.
La Caricature bénéficie dès lors d’une tolérance de la part des juridictions françaises, ce qui est bien entendu loin d’être le cas partout dans le monde.
On se souvient du « Gargantua »d’Honoré Daumier et des fameuses « Poires » de Charles Philipon, représentant Louis-Philippe
La « Belle Epoque » constitue l’âge d’or du dessin de presse avec les progrès de l’imprimerie qui favorisent les publications d’images en couleurs et une virulence particulière au moment de l’Affaire Dreyfus, dont le second procès s’est tenu à Rennes en 1899.
L’Aurore 13 janvier 1898 « J’accuse…! »
Lunel Ferdinand « Emile Zola en maître d’école »
*
La III° république est marquée par ce scandale judiciaire et politique qui divise l’opinion jusque dans les familles. C’est une période où les dessinateurs s’en donnent à coeur joie ! Dans cette lettre ouverte au Président de la République publiée le 13 janvier 1898 à la Une du journal l’Aurore dont le rédacteur en chef Emile Zola reproche avec véhémence au chef d’état-major français d’avoir injustement condamné Alfred Dreyfus. D’origine juive, l’officier est en proie à des accusations calomnieuses. Condamné, il est envoyé en déportation à l’île du Diable en Guyane. En 1906, bénéficiant d’une grâce présidentielle, il est cependant réintégré dans l’armée
L’évolution de la caricature au cours du 20° siècle
Dans les années 1920, les dessins sont gravés directement sur des plaques de zinc,et la presse de grande diffusion illustre ses titres grâce aux dessins.
Pendant la Première Guerre Mondiale, le dessin de presse conserve une place majeure.
La violence s’exprime vraiment sans limites dans le dessin de propagande et, dans les tranchées, les soldats vont même jusqu’à créer des journaux du Front dont le fameux « Bleu horizon ». La caricature devient utile au moral des troupes et reste grinçante lorsque la paix revient, face à une France exsangue.
Pendant la seconde Guerre, la censure est très largement utilisée pour faire taire les opposants et sous le régime de Vichy, le fiel s’y déverse à l’égard de la communauté juive, des Alliés et de la Résistance.
Jusque dans les années 50, les dessinateurs de presse demeureront plus nombreux que les photographes. Mais le développement de la photographie et l’apparition de la télévision réduisent considérablement le nombre des dessinateurs.
Dans les années 70, le succès de la bande-dessinée permet cependant l’essor du dessin d’humour, sous la forme d’histories courtes et de « comics », de vignettes et de feuilletons dans la presse quotidienne.
De nos jours, internet a donné un nouveau moyen d’expression rapide aux dessinateurs pour se faire connaître. Un bon nombre d’entre eux publie désormais sur leur blog, plus particulièrement des dessins qui ne sont pas publiés dans la presse.
Des dessinateurs travaillent également en direct sur les plateaux de télévisions, notamment pour illustrer les soirées électorales.
Les réseaux sociaux permettent aujourd’hui une très large diffusion des dessins, non publiés, en dehors du lectorat d’un journal spécifique dans un pays donné
**
La liberté d’expression
» Le journalisme n’est pas propriétaire de la liberté d’ expression il en est le serviteur »
Riss – Charlie Hebdo
La liberté d’expression est inscrite dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et doit rester un droit inaliénable !
Un dessin, une caricature ou l’expression dune opinion ne peuvent appeler au meurtre, au vol, aux agressions sexuelles, aux crimes et délits qui portent atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Cependant la frontière juridique entre l’humour et ces interdictions est parfois difficile à cerner.
Il existe, malgré tout, pour les dessinateurs certaines limites à ne pas franchir notamment pour les valeurs admises par le lectorat d’un journal.
On exposera ses opinions différemment dans le Canard enchaîné, Le Monde ou Ouest-France
**
Kap -Jaume Capdevila– est un dessinateur de presse espagnol, connu pour ses dessins publiés dans La Vanguardia et El Mundo Deportivo.
Ses dessins apparaissent également dans divers autres magazines espagnols et internationaux tels que Siné Mensuel ou le Courrier International. Il a publié 10 albums, compilant ses dessins de presse, et a reçu plusieurs prix internationaux.
Kap est également spécialiste de la presse satirique espagnole des XIX et XXème siècles, auteur et co-auteur de divers travaux sur l’histoire du dessin de presse et de la caricature espagnols, et sur divers sujets liés à l’humour et à la satire
**
Daryl Cagle est l’un des dessinateurs américains les plus prolifiques de ces 35 dernières années.Il travaille pendant 15 ans pour le Muppets show de Jim Henson, illustrant des dizaines de livres, magazines et produits dérivés. Illustrateur publicitaire durant plusieurs années, Daryl réalise également des campagnes en dessins animés pour diverses entreprises. Dans les années 90, il produit la bande dessinée « True! » pour Tribune Media Services. Devenu dessinateur de presse à Hawaï, Il travaille ensuite pour Slate.com , sur le site du Washington Post, avant de collaborer avec MSNBC.com.
En 2001, Daryl fonde le Cagle Syndicate Cartoons, qui diffuse les caricatures de soixante dessinateurs de presse auprès de 850 journaux aux Etats-Unis,au Canada et en Amérique latine
**
Dessinateur de presse équatorien, Xavier Bonilla, dit Bonil, est né en 1964. Il fait des études de sociologie avant de se consacrer au dessin de presse humoristique.
Depuis 1985, il dessine dans de nombreux journaux nationaux. Il publie actuellement pour le principal journal du pays, El Universo et plusieurs magazines, Nuestro Mundo, Rocinante, Gestion.
Lauréat de nombreux prix, il a exposé dans le monde entier. Mais ses caricatures dénonçant la corruption et l’incompétence du gouvernement lui ont valu de s’attirer les foudres du président équatorien Rafael Correa et l’ont conduit plusieurs fois devant les tribunaux.
En février 2015, alors qu’il sort d’un nouveau procès, des admirateurs du dessinateur et des défenseurs de la liberté d’expression l’accueillent à la sortie de l’audience avec des pancartes « Yo soy Bonil » « Je suis Bonil »
**
Philippe Becquelin, alias Mix & Remix, a débuté sa carrière dans la bande dessinée puis dans le dessin de presse en 1984, année où il a obtenu son diplôme à l’École cantonale d’art de Lausanne.
Après avoir réalisé chaque semaine des dessins humoristiques sur l’actualité dans l’Hebdo, Suisse, il rejoint en mars 2013 la rédaction de Matin Dimanche. Par ailleurs, ses dessins sont régulièrement publiés dans Courrier international et dans l’Internazionale, Italie.
Mix & Remix intervient aussi dans l’émission Infrarouge sur la Radio télévision suisse.
En 2005, ses dessins ont été exposés au Festival d’Angoulême
**
C’est lors du dernier discours de Ben Ali, le 13 janvier 2011, que naît le personnage de Willis from Tunis.
Le dictateur aujourd’hui déchu vient d’annoncer la fin de la censure en Tunisie.
Ce qui n’est au départ qu’un moyen pour sa créatrice, Nadia Khiari, de partager sur Facebook son ressenti sur la révolution de jasmin devient vite phénomène : le nombre de personnes qui suivent assidûment les chroniques grinçantes du matou Willis explose, passant de 20 à plus de 41000 aujourd’hui. Enseignante en arts plastiques, peintre, dessinatrice, Nadia Khiari est l’auteur de plusieurs recueils de chroniques sur la révolution et publie ses dessins dans Siné Mensuel, Courrier International, Zelium.
Son travail lui vaut de nombreuses distinctions : Prix Honoré Daumier lors de la deuxième rencontre de Cartooning for Peace à Caen, 2012, Prix international de la satire politique à Forte dei Marmi, 2014, Prix Agora Med du dialogue interculturel méditerranéen, 2015.
Elle a également reçu les insignes de Docteur Honoris Causa de l’Université de Liège, 2013
**
Né en Belgique en 1954, Michel Kichka est l’un des représentants les plus connus de la caricature israélienne.
Il abandonne ses études d’architecture en Belgique pour s’installer en Israël, où il étudie le graphisme de 1974 à 1978.
Depuis, il travaille comme illustrateur, bédéiste et cartooniste.
Il collabore comme dessinateur éditorialiste à des chaînes de TV israéliennes, Channel 2, Channel 1, i24 news et françaises, TV5 Monde et dessine régulièrement pour Courrier International et pour Regards,Belgique.
Il enseigne également aux Beaux-Arts de Jérusalem depuis 1982.
Ancien président de l’Association des Cartoonistes Israéliens et conseiller scientifique du Musée israélien de la BD et de la caricature, qui vient de lui consacrer une rétrospective, il a reçu en 2008 le prix israélien Dosh Cartoonist Award et été fait Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture français en 2011.
Il a publié Deuxième Génération – Ce que je n’ai pas dit à mon père, Dargaud, une BD sur ses relations avec son père, rescapé des camps
**
Né à Québec en 1955, le scénariste et dessinateur canadien André-Philippe Côté s’est fait connaître par la bande dessinée.
Après s’être intéressé à la science-fiction et à la recherche graphique, il publie, dans les années 1990,six albums de son héros philosophe Baptiste le clochard, ainsi que deux albums d’avant-garde, Castello et Victor et Rivière.
Courant des années 2000 paraissent également trois albums mettant en scène son personnage du docteur Smog, psy loufoque et attachant.
Côté a longtemps été illustrateur pour la revue d’humour Safarir et le quotidien de la Ville de Québec Le Soleil,où il officie également depuis 1997 comme caricaturiste éditorialiste.
Un recueil annuel de ses meilleures caricatures, De tous les Côté, Ed. La Press, paraît chaque année depuis cette date et trois grandes expositions lui ont été consacrées.
Ses caricatures sont par ailleurs souvent reproduites dans Courrier International et Le Monde
**
Né en 1957 à Jérusalem, Khalil Abu-Arafeh est un dessinateur de presse palestinien, en faveur de la résistance passive.
Il a étudié l’architecture à l’Université de Kiev en Ukraine et poursuit actuellement une double carrière d’architecte et de dessinateur. Ses dessins sont notamment publiés dans le quotidien Al Quds, basé à Jérusalem Est, depuis 1994.
Khalil est également écrivain et illustrateur de livres pour enfants.
Il est par ailleurs le premier rédacteur en chef de la version palestinienne de l’émission de télévision pour enfants « Sesame Street ».
En 1996, Khalil reçoit le prix Ghassan Kanafani qui récompense l’excellence de son travail.
Son activisme politique l’a conduit à déplaire à la fois au Hamas palestinien et au régime israélien.
Entre 1986 et 1992, il a ainsi passé quatorze mois en prison en Israël
**
**
Le journal Charlie Hebdo a connu de nombreux procès depuis sa création en 1970, et dans une très grande majorité des cas, l’hebdomadaire n’a pas été condamné, car les juges ont considéré qu’il n’y avait pas dépassé les limites de la liberté d’expression.
L’affaire la plus symbolique reste celle de la publication des caricatures de Mahomet en 2006.
Des associations musulmanes ont assigné en justice Charlie Hebdo pour injure envers les personnes de confession musulmane.
Le Tribunal de Grande-Instance de Paris a rejeté , le 22 mars 2007, les demandes des associations en affirmant :
« …le genre littéraire de la caricature, bien que délibérément provocant, participe à ce titre à la liberté d’expression et de communication des pensées et des opinions … ainsi, en dépit du caractère choquant, voire blessant de cette caricature pour la sensibilité des musulmans, le contexte et la circonstance de sa publication dans le journal Charlie Hebdo, apparaissent exclusifs de toute volonté d’offenser directement et gratuitement l’ensemble des musulmans … »
Et au tribunal de rappeler à cette occasion que le « blasphème », outrage à une religion ou une divinité, n’est pas interdit par le droit français.
Malgré ces décisions juridiques, Charlie Hebdo verra en 2011 ses locaux détruits par un incendie criminel et le 7 janvier 2015, onze personnes seront assassinées au siège du journal satirique, dont les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski.
Le retentissement de ce terrible attentat sera mondial. Quarante chefs d’Etats et gouvernements ont participé à la marche républicaine du 11 janvier 2015, qui rassembla plus de quatre millions de personnes sur l’ensemble du territoire français.
L’enjeu citoyen aujourd’hui est de faire comprendre que le droit de rire de tout,même avec des pratiques religieuses, ne se confond pas avec le droit d’inciter à la haine raciale ou négationniste.
La liberté de caricaturer n’est pas une caricature de la liberté
La liberté d’expression défendue par les caricaturistes doit rester un bastion avancé de la liberté.
La France doit continuer à diffuser dans le monde entier ses valeurs de « Liberté – Egalité – Fraternité »
**
L e dessin de presse
Le dessin de presse consiste à illustrer l’actualité au travers de dessins simplement figuratifs, mais le plus souvent satiriques de manière à susciter une réaction chez les lecteurs.
Cette forme d’illustration humoristique a succédé au 20° siècle, à la caricature, qui connut son apogée au cours de la première moitié du 19°siècle.
A partir du début du 20° siècle, la photographie est chargée de fournir les illustrations réalistes,tandis que le dessin se raréfie et représente ouvertement la vue du dessinateur en lien avec l’actualité.
Le dessin reste cependant indispensable dans certains lieux où les photographes ne sont pas admis, comme les tribunaux, où seul, le dessinateur peut représenter les protagonistes d’un procès.
Le dessin de presse peut illustrer des événements survenus en l’absence de photographes,d’après le simple récit de témoins.
Le dessin de presse est le plus souvent chargé de donner une opinion humoristique ou critique soit de façon autonome, soit pour illustrer un article d’un journaliste ou parfois un rendez-vous quotidien à la « Une » comme les dessins de Plantu dans le journal Le Monde …
*
« Parodies et caricatures sont les plus pénétrantes des critiques »
Aldous Huxley
*
Avant, la télévision et la radio n’existaient pas.Les journaux étaient le seul moyen d’informer sur l’actualité. Ils sont illustrés à l’aide de photographies et de dessins.
Ces dessins prennent position avec humour et légèreté sur l’actualité.
Ce gros crocodile à l’air méchant.
Il représente la dictature, c’est un régime politique exécuté par une ou un groupe de personnes et qui détient tous les pouvoirs.
Le stylo illustre la presse, il empêche le crocodile d’exercer son pouvoir de nuisance. Içi ou ailleurs dans le monde, le dessin est l’un des piliers de la liberté de la presse
**
**
**
Né en France en 1967, le dessinateur de presse Damien Glez vit au Burkina Faso depuis près de 25 ans.
Parolier, scénariste pour la télévision, enseignant à l’Université de Ouagadougou et auteur de la bande-dessinée Divine Comedy, Damien Glez est également directeur de publication délégué de l’hebdomadaire satirique Le Journal du Jeudi.
Outre Le Journal du Jeudi, Burkina Faso, ses dessins sont publiés dans de nombreux médias à l’international tels que Vita Non Profit Magazine, Italie, Slate Afrique, France, World Policy Journal, Etats-Unis, The Africa Report, Afrique, Jeune-Afrique, France-Afrique, Le Monde, Libération, France 24 …
En 2014, il s’est rendu au Tchad et a réalisé pour la chaîne Arte un reportage en dessins sur un camp de réfugiés du Darfour
**
Firoozeh Mozaffari, Artiste iranienne, a d’abord étudié le design graphique à Téhéran.
Elle a travaillé dans divers journaux tels que Shargh, Eternad, Farhikhtegan et sur le site Khabaroline.
Elle a été plusieurs fois arbitre dans des compétitions internationales de dessins de presse en Iran mais aussi durant le 29ème Festival de Dessin de Presse Aydin Dogan en Turquie.
Elle a également reçu divers prix et récompenses pour ses dessins en Iran et en 2012, elle est l’une des 4 dessinateurs de presse récompensés par Kofi Annan.
Bien qu’elle soit un membre très actif du comité exécutif de la biennale internationale de dessins de presse qui a lieu chaque année à Téhéran, Firoozeh a boycotté cet événement pour protester contre les violences qui ont eu lieu à la suite des élections présidentielles en 2009
**
Rayma Suprani est une dessinatrice de presse vénézuélienne, née à Caracas.
Elle a obtenu son diplôme en journalisme à l’Université Centrale de Venezuela et a travaillé pour différents journaux dont le Diario Economia Hoy et le Diario de Caracas.
Pendant 19 ans, elle a été la caricaturiste attitrée du journal El Universal, mais en septembre 2014, elle en a été licenciée en raison d’un dessin qui reprenait la signature du président Hugo Chávez et qui critiquait le système de santé de son pays.
Rayma a reçu le prix de la Société Interaméricaine de la Presse en 2005 et le prix Pedro Leon Zapata en 2000 et 2009.
Ses dessins qui chroniquent quotidiennement l’actualité vénézuélienne lui ont valu de nombreuses menaces.
Rayma est par ailleurs l’une des actrices du film Caricaturistes – Fantassins de la démocratie, réalisé par Stéphanie Valloatto.
En 2015, elle donne des conférences sur la défense des droits de l’homme pour l’organisation Freedom House à Washington DC et pour Oslo Freedom Forum en Norvège
**
Cet art de l’éphémère
Cet art de l’éphémère, sans cesse menacé d’oubli et de disparition, connait depuis toujours un paradoxal destin ; dessins nés aussi vite que des idées fugitives saisies au vol, ils sont aussitôt remplacés par d’autres idées saisies pareillement en quelques traces graphiques.
Rien à voir avec une production artistique minutieusement élaborée pendant des mois,voire parfois des années, pour certaines oeuvres d’art.
Ce caractère fulgurant et discontinu lié au suivi de l’actualité le cantonne en marge des collections des bibliothèques.
On s’y intéresse, mais on ne conserve pas ces dessins malgré leur qualité artistique.
On y voit du génie, mais on l’évacue en attendant la production du jour suivant !
La Bibliothèque Nationale de France, la BNF, a décidé depuis 2010 d’attribuer une « cote spécifique »,un classement réservé, permettant ainsi une reconnaissance d’un genre à part entière et d’organiser des expositions comme en 2012 : « Wolinski et moi, 50 ans de dessins » qui présentait les années de travail intensif d’un artiste qui a comnencé à dessiner en 1961 et nous a quittés tragiquement en 2015.
Un an après l’attentat contre le journal Charlie Hebdo et dix ans après la crise dite des « caricatures de Mahomet » en 2006, il est important de souligner en 2016 l’importance vitale du dessin de presse içi en France, et partout dans le monde, afin de défendre la liberté de la presse
**
La censure
Définitions :
1) Examen d’une autorité décidant de ce qui peut être
publié ou diffusé – livres, journaux, films …
2) Action de critiquer et de distinguer le bon du mauvais
en vertu de certains critères.
3) Limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression
source : le Robert
**
« La Censure pardonne aux corbeaux s’acharne sur les colombes »
Satires de Juvenal
**
*
Né à Téhéran en 1973, Mana Neyestani a suivi des études d’architecture en Iran, avant d’entamer une carrière en tant que dessinateur et illustrateur en 1990, avec la publication de nombreux dessins pour des magazines culturels, politiques, littéraires et économiques.
Avec l’émergence des journaux iraniens réformistes en 1999, il se lance dans le dessin de presse.
Mana Neyestani est emprisonné en 2006 pour un de ces dessins.
Il vit aujourd’hui à Paris, en tant que membre de l’ICORN , Réseau de refuge de villes internationales
**
« Il n’y a pas de limites à l’humour
qui est au service de a liberté d’expression
car,
là où l’humour s’arrête,
bien souvent,
la place est laissée à la censure
ou à l’autocensure »
Interview de Cabu
L’Express. 2012
**
Mikhail Zlatkovsky est né en 1944 à Tambov, Russie, dans la famille d’un vétéran de l’armée soviétique.
Pendant sa jeunesse, il suit des études au Moscow Nuclear Physics Institute.
En 1971, il devient un dessinateur free-lance. Entre 1999 et 2001, il part pour les États-Unis puis revient en Russie où il devient directeur artistique d’un groupe de presse.
Actuellement, Zlatkovsky vit et travaille comme caricaturiste politique à Moscou.
Il a gagné plus de deux cents récompenses à travers le monde et est considéré par ses pairs comme l’un des plus importants d’entre eux.
Ses dessins sont de grandes fresques où il traite les grands thèmes de la liberté et de la démocratie.
Aujourd’hui, il lui est interdit de dessiner Vladimir Poutine, ce qui l’amène à regretter l’époque libérale de Boris Eltsine.
Il est membre de l’Union des Artistes de Russie, secrétaire de l’Union des Journalistes en Russie, membre d’honneur de l’International Academy of Pedagogy, de la French Academy of the Humoristic arts et de la Russian Academy of the Art Maestros.
Il est aussi Président de l’Union des dessinateurs de Russie, Vice-President de FECO, World Federation of the Cartoonists Organization et il a reçu la Légion d’Honneur en 2009
**
Dans de nombreux pays, le dessinateur de presse doit habilement faire passer son message tout en résistant à la censure et aux pressions économiques et politiques.
Dans les pays démocratiques où il n’y a théoriquement pas de censure, les dessinateurs de presse sont tentés de s’autocensurer pour éviter une polémique, un licenciement ou un procès.
Les intégristes religieux, qu’ils soient catholiques, juifs ou musulmans,sont partisans de l’application intégrale des textes saints, ou plutôt de leur interprétation, à la vie publique.
Ils sont des adversaires déclarés de la laïcité et n’admettent pas que l’on puisse se moquer de l’image de Dieu, toute caricature devient à leurs yeux blasphématoire et mérite d’être censurée.
Rien n’échappe, toutefois, à l’oeil aiguisé des dessinateurs.
Une contradiction, une injustice, une zone d’ombre, et ils sont là, crayons et feutres à la main, pour dénoncer, parfois au risque de leur vie !
Ils transgressent les tabous et flirtent au quotidien avec la censure.
Ils sont régulièrement sanctionnés et victimes d’interdits.
Ils mènent un combat quotidien pour faire passer leurs messages de paix, tolérance et de liberté.
Internet et les réseaux sociaux sont des outils très utiles aux dessinateurs et facilitent leur combat en faveur de la démocratie car le pouvoir des images est considérable !
Des dessins censurés dans leur pays d’origine peuvent être diffusés en quelques secondes dans le monde entier.
Toutefois la prudence reste de mise, puisque dessins, écrits, photos et vidéos peuvent être manipulés et détournés de leur message initial.
L’association « Cartooning for Peace » présidée par Plantu, oeuvre en permanence pour défendre dans le monde entier les dessinateurs victimes de la censure et parfois de peines d’emprisonnement
**
Cécile Bertrand est née en 1953, à Liège. Elle a étudié la peinture à St Luc avant de se lancer dans une carrière artistique aux multiples facettes.
Peintre et sculpteur, elle a participé à de nombreuses expositions, elle expose notamment en 1995 au Cirque Divers à Liège, à de nombreuses reprises à la galerie Michel Ray à Paris au courant des années 1990 et au Botanique à Bruxelles en 2008.
Depuis 1981, elle publie des livres pour enfants chez différents éditeurs et elle collabore à partir de 1990 avec Le Vif, l’Express, La Libre Belgique, Imagine Magazine, Axelle et Plus Magazine.
En 2003, elle publie le livre Les femmes et les enfants d’abord, préfacé par Plantu, aux Editions Luc Pire, puis en 2007 Les Poux, recueil de ses dessins dans la Libre Belgique.
Elle reçoit également en 1999 le deuxième Prix du « Press Cartoon Belgium » et reçoit le Grand Prix en 2007 et 2011
**
Ali Dilem a démarré sa carrière de dessinateur au quotidien Le Jeune Indépendant en 1990 puis a rejoint Le Matin en 1991 et La Liberté en 1996.
Il travaille également pour l’émission française Kiosque sur TV5.
Le caricaturiste est connu pour sa liberté de ton envers le régime de Bouteflika,des dessins qui lui ont valu pas moins d’une soixantaine de procès.
Depuis le 11 octobre 2010, Dilem est fait chevalier des arts et des lettres après avoir déjà reçu une vingtaine de prix internationaux, dont le prix international du dessin de presse en 2000
**
Angel Boligán Corbo, Originaire de Cuba, est diplômé des Beaux-arts de La Havane en 1987.
Il vit au Mexique depuis 1992, où il travaille comme caricaturiste pour le Journal El Universal, le magazine Conozca Más et le magazine politique Humor El Chamuco.
Il est également le fondateur de l’agence CartonClub, le club de la caricature latine
**
Bénédicte a débuté dans le dessin humoristique à l’âge de 14 ans en illustrant des conférences sur l’adolescence.
Elle dessine pour la presse depuis 2010, et collabore actuellement à plusieurs journaux suisses romands dont le magazine L’Hebdo et l’hebdomadaire satirique Vigousse.
Elle signe également les dessins du quotidien indépendant Le Courrier qui vient d’éditer son premier recueil : 101 dessins de presse de Bénédicte.
Depuis septembre 2014, elle est la dessinatrice attitrée du quotidien suisse 24 heures
**
Liza Donnelly est dessinatrice et rédactrice pour The New Yorker Magazine, Forbes, Medium et Huffington Post.
Ses dessins ont auparavant été publiés dans The New York Times, Harvard Business Reviewet Glamour.
Conférencière, elle se déplace régulièrement à travers les Etats-Unis en tant que représentante culturelle pour le Département d’Etat américain.
Liza Donnelly travaille de manière récurrente sur les droits des femmes et le féminisme.
Elle est auteur et éditrice de 15 livres, dont Funny Ladies: The New Yorker’s Greatest Women Cartoonists and Their Cartoons et Women On Men.
Elle est aussi co-fondatrice de la section américaine de la FECO, Federation of Cartoonists Organisations.
Ses dessins ont été exposés à travers le monde et elle a été commissaire d’exposition pour plusieurs caricaturistes internationaux.
Donnelly a également enseigné au Vassar College, à l’École des Arts Visuels et est membre du PEN et du Authors Guid.
Elle a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux pour son travail
**
Le racisme
Un des principes fondamentaux en matière des droits de l’Homme est celui de l’égalité des êtres humains.
La lutte contre le racisme et l’intolérance est une question prioritaire dans le combat pour le respecte des Droits de l’Homme.
L‘interdiction de toute forme de discrimination fonde sur l’origine, la nationalité, la « race », est reconnue comme une obligation dans le droit international, européen et français.
A travers les dessins de presse, publiés ou non, il s’agit de lutter contre les préjugés et les stéréotypes,en favorisant avant tout l’éducation et l’information dans un esprit de tolérance
**
Chimulus est le pseudonyme de Michel Faizant, dessinateur de presse humoristique français.
Fils du dessinateur de presse Jacques Faizant, Chimulus a débuté sa carrière par des collaborations avec le JDD, sous forme de petits dessins du président Georges Pompidou, puis dans Elle, avec Dubouillon et Mordillo.
Ses dessins ont également été publiés dans Paris Match, Télé 7 jours, Marianne, Télé Magazine, Presse-Océan, La Tribune et Siné Hebdo.
Dessinateur invité du Nouvel Obs, il publie quotidiennement ses dessins sur le site de l’hebdomadaire.
Chimulus est également un contributeur régulier de Siné Mensuel et du site satirique « Urtikan.net »
**
Le racisme c’est quoi ?
**
* Au sens strict, le racisme se situe au niveau des idéologies qui classaient l’être humain en différentes « races » biologiques comportant des caractéristiques génétiques et qui en dressaient une hiérarchie.
* Au sens le plus large, le racisme comprends des idéologies et des pratiques basées sur la construction de groupes sociaux classés selon leur origine et leur provenance.
* Au niveau juridique, le concept de « discrimination raciale » est étendu comme un traitement inégal, remarques ou actes de violence commis dans l’intention de rabaisser une personne sur la base de son apparence à une ethnie, une nationalité ou une religion.
* Dans de nombreux pays, le racisme est aujourd’hui un délit puni par la justice
*
Les couleurs rouges et blanches sont très utilisées dans le dessin de presse pour illustrer le racisme.
Les hommes,qu’ils soient noirs ou blancs, sont tous réunis autour de la même passion le foot. Le second dessin représente la ségrégation raciale. C’est le rejet d’une personne à cause de sa différence de couleur de peau, de religion ou d’origine. Savais-tu que pendant longtemps, aux Etats-Unis les Noirs étaient séparés des Blancs dans les bus, à l’école, au restaurant, etc.
**
Emmanuel Chaunu,
dessinateur de presse et caricaturiste, croque l’actualité depuis 1986.
Il publie chaque jour dans Ouest-France et ses dessins apparaissent également dans Dimanche Ouest-France, L’Union de Reims, La Voix du Luxembourg, France Catholique
Il dessine en direct à la télévision pour France 3 Normandie et se produit régulièrement en public.
Chaque année, il met sa plume au service des Droits de l’Homme, en illustrant le Concours International des Plaidoiries du Mémorial de Caen
**
Philippe Geluck est un artiste belge né à Bruxelles le 7 mai 1954. Il est surtout connu pour être l’auteur de la série de bande dessinée Le Chat.
Il participe également à plusieurs émissions télévisées en tant que chroniqueur, notamment en collaboration avec Laurent Ruquier.
Le 22 mars 1983, sur commande du grand quotidien belge francophone, Le Soir, il crée Le Chat, personnage de bande dessinée qui le rendra célèbre.
Depuis sa première publication dans Le Soir, son succès n’a cessé de grandir et a largement dépassé les frontières de son pays natal, puis de la francophonie
**
Damir Novak est né à Mali Mihaljevec où il vit encore aujourd’hui.
Il termine l’école hôtelière de Ljubljana en Slovénie et suit ensuite une formation de sapeur-pompier à Zagreb. Il commence à dessiner des caricatures et devient membre de l’Association des dessinateurs croates en 1980.
Il a travaillé pour la presse locale et internationale.
Damir Novak a participé à plusieurs festivals nationaux et internationaux de la caricature et a remporté 47 prix en Corée, Croatie, Chine, Syrie, Italie, Autriche, Canada, Macédoine, Iran, Roumanie, Turquie
**
**
Caricaturiste au quotidien Le Droit à Ottawa depuis 1981, Guy Badeaux, mieux connu sous le nom de Bado, a remporté le Concours canadien de journalisme en 1991. Il a posé sa griffe dans de nombreux journaux dont The Gazette, Le Devoir, Le Jour Hebdo.
Il a été le rédacteur-en-chef de Portfolio : The Year’s Best Canadian Editorial Cartoons pendant 22 ans, depuis sa création en 1985.
Il est également trésorier de l’Association canadienne des dessinateurs éditoriaux
**
Après avoir étudié dans une école d’arts appliqués et de publicité, Gerhard Haderer travaille pour des agences de publicité et comme illustrateur. En 1985, lassé par ses activités, il s’oriente vers le dessin politique. Ses dessins sont publiés dans le magazine autrichien Profil et dans le magazine hebdomadaire allemand Stern.
En 2002, la publication de son album «La vie de Jésus» crée une vive polémique par la mise en scène d’un Jésus quelque peu atypique.
Le cardinal archevêque de Vienne a même demandé à Gerhard de présenter ses excuses aux chrétiens
**
**
Alain Goutal est un auteur français de bande dessinée.
De père breton et de mère berrichonne, Alain Goutal est né à Bourges en 1948.
Il vit depuis 1972 dans le Pays Plinn : Le Pays Plinn paraît correspondre à une quinzaine de communes, six du canton de Bourbriac, deux du canton de Callac, cinq du canton de Saint-Nicolas, une du canton de Rostrenen-Trémargat. Les six dernières constituent les Krechaou ou plateau de terres pauvres, désertifiées.
Alain Goutal est un auteur protéiforme, donc susceptible de prendre les formes les plus différentes. : bandes dessinées, illustrations, dessins de presse, affiches, clips télé, expositions.
Il est aussi le co-fondateur de Quai des Bulles, le festival BD de St Malo, qu’il a co-organisé pendant 17 ans.
Il a collaboré et collabore encore à de nombreux périodiques. Alain Goutal a publié une vingtaine d’albums en tant que dessinateur -scénariste.
Il a créé d’autre part près de 500 affiches… Il prépare actuellement une adaptation historique d’Arthur en roman graphique, et pour la jeunesse, un polar, « Hourvari » avec Joe G. Pinelli
**
Marie Plotená est une dessinatrice, peintre et illustratrice d’origine tchèque.
Elle a fait ses études dans l’Ecole des Arts-et-Métiers à Brno et au Collège d’éducation de l’Université de Masaryk.
Elle a débuté sa carrière artistiques dans les arts appliqués et la peinture et ensuite, le dessin de presse.
Ses dessins ont été publiés dans différents journaux en République tchèque et à l’étranger.
Elle a également participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives.
Son travail a été récompensé par 26 Prix nationaux et internationaux
**
» La haine est tellement plus facile à installer que l’amour …
Il est plus facile de se méfier, de ne pas aimer,
que d’aimer quelqu’un que l’on ne connaît pas ! »
Tahar Ben Jelloun
**
Né à St Brieuc, Loïc Schvartz étudie aux beaux arts de Rennes.
Il publie régulièrement dans Charlie Hebdo, Marianne et Ouest France.
Il dessine également pour Mutualiste Breton, Psikopat, et Infirmière Magazine.
Ses dessins sont aussi publiés aux éditions du Bois Baudry, Mégastar, Sciences Ouest, ainsi que dans des journaux d’entreprise, Groupama, Crédit Agricole, ainsi que dans des revues municipales.
De 1994 à 2009, il dessine en direct pour la chaîne TV Rennes 35
**
Jiho se présente lui-même comme «dessinateur depuis le siècle dernier».
Il a travaillé pour Siné Hebdo et publie régulièrement pour plusieurs publications comme CQFD, L’Echos des Savanes, Que choisir, 60 millions de consommateurs, Micro Hebdo, Phosphore et Lien social.
Il a également publié de nombreux albums
**
La carte des tabous 2010
Plantu, explique le délicat travail du dessinateur :
«Il y a des tabous qu’il faut observer et d’autres qu’il faut transgresser ? »
**
Peut-on rire de tout ?
Les sensibilités varient selon les individus et leurs cultures. Le rire libère. Il est parfois des rires de différents types ; « simple sourire », « bon enfant », « grinçant », « mordant » et parfois même « dévastateur » !
Dès notre plus jeune âge, on aime rire de tout et de n’importe quoi ! Le rire a une fonction sociale depuis Aristophane, les « tags » de la Rome Antique, les Comédies de Molière, les caricatures de la Grande Guerre, les Essais d’Henri Bergson, les blagues des chansonniers et des humoristes suscitent le rire et permettent de toucher tous les publics, de l’illettré à l’érudit.
Les dessinateurs et les humoristes ont une éthique personnelle et décident parfois de ne pas susciter le rire, lorsqu’une situation est synonyme de souffrance pour autrui.
« Peut-on rire du physique des gens, du malheur des autres, des pauvres, des riches,des vieux, des jeunes, des arabes, des juifs, des politiques, des autres, de soi-même, du Pape ? »
A cette question, aussi longue que délicate, le dessinateur Philippe Geluck, auteur du Chat, répond « Oui », un grand « Oui », qui se décline en nuances,en éclats de rire, des autres et de lui-même.
Il dit se méfier de ce qui « ne se fait pas » ou du politiquement correct
**
Après un bac philosophie, un DEUG de droit et des études en école de journalisme, Philippe Delestre devient dessinateur de presse.
Il commence sa carrière au Républicain lorrain, puis est engagé en 1975 par le quotidien concurrent L’Est républicain où il se trouve toujours.
Il y réalise le dessin de presse quotidien. Il collabore également à divers autres quotidiens régionaux comme :Le Courrier de l’Ouest, Presse-Océan, Le Maine libre ; ainsi qu’à des journaux généralistes ou spécialisés tels que International Herald Tribune, La quinzaine européenne, Cheval magazine, Golf européen, L’Ami des jardins, Intermonde presse.
Par ailleurs, il est l’auteur de plusieurs albums, illustre régulièrement divers ouvrages ainsi que diverses couvertures des publications des éditions Grasset, Le Cherche midi, Fayard, Editions Italiques et Editions Denoël
**
Le rire se conjugue à tous les temps et dans toutes les langues. Il fait du bien, défoule,libère les tensions et détend l’atmosphère ! Pourra-t-on encore, demain, rire de tout ?
Faudrait-il imposer des limites à l’humour qui participe à, la liberté d’expression ? Attention !
Là où l’humour est encadré, il laisse la place à certaines formes de censure et d’autocensure
**
Nicolas Vadot est né le 17 juin 1971 à Carshalton, Grande-Bretagne et possède la triple nationalité française, britannique et australienne.
Il vit à Bruxelles et collabore à l’hebdomadaire Le Vif/L’Express depuis 1993, et au quotidien financier L’Echo depuis 2008.
Il a publié plusieurs recueils de ses dessins. Le dernier en date, Sept ans de bonheur, consacré à la crise financière, est sorti en septembre 2014 et a été entièrement financé par les internautes, sur le principe du crowdfunding – le crowdfunding ou Financement Participatif que l’on pourrait traduire par le financement par la foule, est une autre façon pour les entreprises, les particuliers de récolter des fonds pour leur projets.
Parallèlement à son activité de dessinateur de presse, il est auteur de bandes dessinées, Norbert l’Imaginaire, 80 Jours, Neuf Mois et Maudit Mardi et chroniqueur radio sur les ondes de la RTBF depuis septembre 2011.
Il a reçu le deuxième prix du Press Cartoon Belgium en 2011 et 2012, ainsi que le troisième prix du Press Cartoon Europe en 2011.
Nicolas Vadot est en outre vice-président de Cartooning for Peace
**
En plus d’être psychologue clinique, Miguel Villalba Sánchez, dit Elchicotriste, est humoriste, illustrateur,graphiste, muraliste, caricaturiste et auteur de bandes dessinées.
Il collabore avec de nombreux journaux locaux et internationaux dont Universal Post, Angleterre, Il Tempo,Italie, El Triangle, Espagne et plusieurs journaux catalans.
Actuellement, il publie sur le site d’information Tot Tarragona, le Noticies Tarragona, et dans la revue El Còmic.
Il dessine par ailleurs en direct pour le programme télévisé « Els Matins » sur la chaîne catalane TV3.
Elchicotriste a déjà reçu de nombreux prix dont celui de la « Fundación Víctor Mora », de « SOS Racismo », et du « Concours de tires còmiques de Barcelona ».
En 2015, il reçoit le prix Unesco World Press Freedom et le prix colombien Cartagena Data Festival.
Membre actif des collectifs « Yaka-Yaka » et « El web negre », il est aussi le fondateur du collectif Delirópolis, de l’ONG « Dessinateurs sans frontières » et de l’événement annuel « La Semaine de la BD de Tarragone »
**
Willem est néerlandais, il arrive en France en 1967 et participe à la naissance d’Hara-Kiri puis à celle de Charlie Hebdo.
Il dessine pour L’Echo des savanes, Passage, Politis, Phosphore, Métal hurlant, Rouge, Siné Massacre, Télérama et est connu pour ses dessins cinglants.
Déjà en 1966, il dessine aux Pays-Bas la reine Juliana en prostituée ce qui lui vaudra la saisie du journal satirique qu’il a fondé.
Il remporta le Grand prix de l’humour vache 1996 au Salon international du dessin de presse et d’humour.
En février 2013, Willem reçoit le grand prix d’Angoulême pour l’ensemble de son œuvre
**
je sais, il est difficile de croire qu’on peut rire de tout.
Rire d’une situation permet de faire face à des événements tragiques, absurdes ou de prendre du recul.
Cependant, tout le monde n’a pas la même sensibilité : une personne peut trouver quelque chose drôle alors qu’une autre peut y voir une provocation.
Il faut trouver un juste milieu et faire attention à ne pas offenser
**
Quelle place est laissée à l’humour aujourd’hui en France, à l’heure ou certains estiment que l’on ne peut plus vraiment rire de tout ?
Face à cette situation tragique ou absurde, deux possibilités s’offrent à nous : en pleurer Ou bien en rire ?
Choisir le rire signifie que l’on est disposé à prendre du recul par rapport à une situation
**
« On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui !
C’est extrêmement important …
C’est la seule humaine façon de friser la lucidité, sans tomber dedans ! »
Pierre Desproges
**
Le rire, synonyme de liberté, permet de s’indigner, par exemple, de l’absurdité d’une actualité
Un dessinateur ne s’exprime pas pour être gentil, mais plutôt pour alimenter une réflexion, un débat, un sujet de société. Le dessin dérangera certains, ne fera pas forcément rire et le rire des ennemis qui voudraient qu’il soit limité par la loi
**
Sondage Opinion Way – octobre 2015 – paru dans Le Figaro
« Les Français restent profondément attachés au droit de l’humour
pour 92% des personnes sondées.
Ils estiment que l’humour est nécessaire à la vie en société,
parce qu’il permet de prendre
du recul par rapport aux sujets difficiles,
ou bien parce que c’est un moyen de dénoncer les injustices »
**
Les religions
Les religions cohabitent dans une grande majorité de pays
**
L’islam est aujourd’hui reconnu comme la première religion au monde avec 1 322 000 000 de fidèles et devance le milliard de catholiques répartis aux quatre coins de la planète.
L’islam représente 19% de la population mondiale et les catholiques 17,5%.
**
**
Frédéeric Lenoir, directeur de la rédaction de la revue Le Monde des Religions, souligne qu’en incluant les protestants, le christianisme regroupe tout de même 2 milliards de croyants
Peut-on rire des religions ? A cette question, il répond : « Oui, cent fois oui ! Les croyances et les comportements religieux ne sont pas au dessus de l’humour, ils ne sont pas au-dessus du rire et de la caricature critique… »
**
Religion :
Ensemble d’actes rituels liés à la conception d’un domaine sacré distinct
du profane, et destinés à mettre l’âme humaine en rapport avec Dieu.
Reconnaissance par l’homme d’un pouvoir ou d’un principe supérieur
de qui dépend sa destinée et à qui obéissance et respect sont dus.
Source : Le Robert
**
« Je suis arrivé à la conclusion, il y a bien longtemps, que toutes les religions étaient vraies et aussi qu’elles détenaient toutes des erreurs. Tout en conservant la mienne, je dois considérer les autres comme aussi précieuses que l’hindouisme.
Aussi, si nous sommes hindous, nous ne pouvons que prier, non pas pour qu’un chrétien devienne hindou, mais du plus profond de nous-mêmes, pour que l’hindou devienne un meilleur hindou, le musulman un meilleur musulman, le chrétien un meilleur chrétien »
Mahatma Gandhi
Guide non-violent de l’indépendance indienne
**
Illustrateur et caricaturiste, Red ! dessine surtout pour la presse.
Il collabore avec de nombreux mensuels pour lesquels il aborde le dessin satirique, le dessin d’humour, le dessin sportif et les reportages dessinés.
Il publie chez l’Atelier du Dessin les six albums de son personnage Marius Pivoine et produit avec la compagnie Arcane Amarante, le spectacle Balcon Story
**
Né en 1967 à Karachi, Pakistan, d’un père suisse et d’une mère libanaise, Patrick Chappatte est caricaturiste et bédéiste-reporter.
Après des débuts dans la presse suisse, il s’installe quelques années à New York où il collabore au New York Times et Newsweek.
Il vit et travaille entre Genève et Los Angeles.
Il signe chaque semaine des dessins à la Une du quotidien genevois Le Temps, dessine pour The International New York Times, Neue Zürcher Zeitung et contribue également à Yahoo! France.
Ses dessins sont repris dans la presse internationale.
Chappatte réalise par ailleurs des reportages sous forme de bandes dessinées, notamment chez les rebelles de Côte d’Ivoire, à Gaza et dans les coulisses de l’Elysée.
En 2012, il devient le premier non-américain à recevoir le Prix Thomas Nast décerné par l’Overseas Press Club of America.
Il a co-fondé avec Plantu la Fondation suisse Cartooning for Peace, qui décerne tous les deux ans un Prix international saluant le courage d’un dessinateur ou d’une dessinatrice
**
Des lois existent pour contenir les dérapages religieux les plus graves et condamnent le racisme, l’incitation à la haine et la diffamation des individus.
Il ne s’agit pas d’offenser, de détourner ou de stigmatiser de manière gratuite certaines religions, mais de vivre dans le respect des croyances de chacun.
Il est très important de ne pas laisser entendre que tous les musulmans seraient des terroristes, tous les juifs des tueurs, des Palestiniens innocents et tous les prêtres catholiques des pédophiles !
**
Pierre Kroll est né en 1958 au Congo. Architecte et licencié en Sciences de l’environnement, il devient dessinateur indépendant dès 1985.
Depuis, on retrouve ses dessins dans d’innombrables périodiques et publications.
Il est aujourd’hui le dessinateur attitré du quotidien belge Le Soir et de l’hebdomadaire Ciné-Télé-Revue, chroniqueur télé il commente l’actualité tous les dimanches midi sur la RTBF et y dessine en direct dans Mise au Point, le débat politique hebdomadaire.
Il est aussi chroniqueur en radio dans une émission satirique chaque samedi matin sur La Première.
Pierre Kroll a reçu le Prix de l’humour vache en France en 1986 et le premier prix du Press Cartoon of Belgium en 2006, 2009 et 2012.
Il est par ailleurs l’auteur de plus d’une vingtaine de recueils aux éditions Renaissance du Livre
**
Considérer la différence de l’autre et la respecter, est le premier pas vers une entente cordiale.
Le travail des dessinateurs de presse consiste à exprimer les caractéristiques des religions et des rites, avec humour et sans offenser les croyances de chacun.
Mais cet équilibre est parfois difficile à atteindre.
Les intégristes religieux, quels qu’ils soient, n’admettent pas que l’on puisse se moquer de l’image de Dieu. Caricaturer une religion ou ses cultes devient un sacrilège à leurs yeux.
Rassembler les religions chrétienne, juive et musulmane dans un même dessin, permet de prendre parti de rire de nos différences
**
Droits & égalité des femmes
Dates à retenir :
6 février : journée internationale contre les mutilations génitales féminines et l’excision
8 mars : journée internationale de la femme
25 novembre : journée internationale pour l’élimination de la violence à l’encontre des femmes
**
Marilena Nardi est née à Chiampo, dans la province de Vicenza. Certaines de ses œuvres sont conservées dans les musées de dessins humoristiques de Bajardo, Bronzolo, Tolentino, Istanbul, Téhéran, Zemun
et le Musée des sciences et de la technologie à Milan.
Marilena Nardi a été à plusieurs reprises membre du jury, tels que « VIII Festival national de l’ Humour de bande dessinée » Premio Xavier Memmo « Lanciano 2000, la Première Biennale Internationale de l’ Humour Graphique » Vin, humour et de fantaisie « et le Festival International de l’ Humour IX dans le tableau 2006 et 2e Concours international Cartoon Olive à Chypre en 2009.
De nombreuses collaborations avec des journaux et magazines nationaux, parmi lesquels ceux de Le Quotidien, le Corriere della Sera ViviMilano, CorrierEconomia, CorriereSoldi, CorriereLavoro, CorriereScuola, mais aussi Diary, Gente Money, Stocks & Finance, Événements, Santé naturel, notre budget, mensuel, etc …
Marilena Nardi collabore aussi à la ligne satirique The Donkey – www. tornalasino.blogspot.com
**
Martine Craveia-Schütz Maire de Dinard, apprécie, particulièrement, ce dessin de Plantu
**
**
Cristina Sampaio vit à Lisbonne où elle travaille depuis 1986 comme illustratrice et dessinatrice de presse pour plusieurs magazines et journaux nationaux et internationaux tels que Expresso, Kleine Zeitung, Courrier International, Boston Globe, Wall Street Journal et The New York Times.
Elle a également travaillé dans l’animation, le multimédia, la scénographie et publié plusieurs livres pour enfants.
Son travail a été présenté dans diverses expositions collectives et individuelles au Portugal et dans le monde.
Cristina Sampaio reçoit en 2002, 2005 et 2009, le prix d’excellence de la Society for News Design – USA.
En 2006 et 2010, elle est récompensée par le Prix Stuart pour le meilleur dessin de presse portugais.
En 2007, elle reçoit également le premier prix dans la catégorie éditoriale du World Press Cartoon et la mention honorable en 2009
**
**
Jul est professeur d’histoire chinoise avant de décider de vivre de sa passion : le dessin de presse et la bande dessinée.
Ainsi, il collabore avec La Nouvelle République des Pyrénées, Le Nouvel Observateur, Marianne, La Dépêche du Midi puis Charlie Hebdo qu’il rejoint en 2000 et avec qui il travaille encore.
Il propose encore régulièrement son regard de dessinateur affuté aux Echos,L’Humanité, Lire, Philosophie magazine, Fluide Glacial mais aussi à la télévision.
Jul a également sorti plusieurs albums et recueils de dessins
**
Depuis 1980, Battì dessine dans la presse insulaire corse sur la vie politique, économique, sociale ou bien la vie tout court !
Il collabore aujourd’hui au magazine Corsica. Ses productions vont du dessin de presse à la bande dessinée, en passant par illustrations, l’affiche, la caricature, la sculpture et la publicité comme en attestent les quelques recueils publiés.
Il participe chaque année à l’organisation «Cartoon in Tavagna», festival de dessin de presse et de musique du monde en Costa Verde – Corsica
**
**
Même dans les pays qui disposent d’une législation contre les violences faites aux femmes, il est parfois difficile de la faire appliquer. L’inégalité d’accès à l’éducation perpétue la positions de faiblesse de ces dernières et les rend vulnérables à l’oppression et à la violence.
La scolarisation des jeunes filles est donc une composante-clé des efforts entrepris pour les protéger de la violence.
Mais en matière des droits, rien n’est jamais acquis ! Selon une étude récente : « Les actes de violences contre les femmes âgées de 15 à 44 ans, causent plus de décès et de handicap dans le monde que le cancer, le paludisme, les accidents de la route et les guerres combinées »
Il est nécessaire que les jeunes générations continuent à lutter pour l’émancipation des femmes.
Même si nous pouvons nous féliciter d’un grand nombre d’avancées en matière de Droits des Femmes, en particulier en France avec la loi sur la parité dans le cadre des listes électorales, il faut poursuivre le combat dans certaines régions du monde, où les femmes ne jouissent pas encore de droits fondamentaux comme le droit de vote. La liberté d’expression, l’impertinence et la créativité sont les meilleures armes pour lutter contre les préjugés, puisque les résistances aux changements sont tenaces et multiples : liberté, égalité, fraternité entre les hommes et les femmes !
Parmi nos « 7 milliards d’autres » sur Terre, il y a 60 millions d’hommes de plus que de femmes, Pourquoi ?
Ce phénomène s’explique par les avortements sélectifs et infanticides des filles, pratiqués dans certains pays comme l‘Inde ou la Chine.
Le nombre d’hommes et de femmes est très variable selon les pays : en France, l’INSEE établit la population des hommes à 32 126 316 et celle des femmes à 34 191 678 …
Aux âges avancés, l’écart reste encore plus marqué puisque sur 24 000 centenaires, un peu plus de 20 000 sont des femmes !
**
Les droits des enfants
**
Penses-tu que ces enfants vont vraiment à l’école ?
Bien que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme rende obligatoire l’école primaire, la situation de certains pays ne le permet pas.
Malgré leur jeune âge, plutôt que d’aller à l’école, certains enfants deviennent des enfants soldats. Le dessinateur Chaunu invite le lecteur à réfléchir, il utilise un paradoxe. Il associe l’école et la guerre. Regarde les enfants, ils portent un cartable et tiennent une arme à la main.
Une situation qui va à l’encontre de ce que nous avons l’habitude de voir
**
**
**
**
« Maman, on peut regarder la chaîne de la paix maintenant ? »
**
Kamilla Wichmann, illustratrice et dessinatrice de presse danoise, est née en 1975.
Elle travaille depuis 8 ans pour le quotidien danois Berlingske et a illustré de nombreux livres pour enfants, affiches et livres scolaires.
Kamilla a également auto-publié de nombreux livres pour enfants.
Elle a reçu le Prix européen de journalisme 2013 pour un de ses dessins de Barack Obama publié en Une du Berlingske.
Kamilla Wichmann a également été récompensée pour ses illustrations par le Golden Apple BIB 2007 à Bratislava
et le Prix d’encouragement 2013 du Concours international d’illustration de Nami en Corée du Sud
« Scroll down » : « Défiler vers le bas »
« Tous les Occidentaux ont le droit d’avoir des tapis bon marché »
**
210 millions d’enfants de 5 à 14 ans se trouvent dans l’obligation de travailler dans le monde.
Plus de la moitié ont des métiers dangereux. 120 millions d’enfants vivent dans la rue.
Leur jeune âge ne les protège pas de la guerre et chaque jour, des milliers d’enfants civils sont tués ou blessés. Dans les conflits armés, la moitié des victimes sont des enfants.
Depuis le début du 20° siècle, plus de 2 millions d’enfants ont été tués dans les différents conflits, et, selon l’ONU, 300 000 enfants sont aujourd’hui embrigadés de force et deviennent « enfants soldats ».
Les droits des enfants sont particulièrement bafoués dans certains pays comme l’Afghanistan, la Colombie, la Syrie ou l’Irak … Des millions d’enfants souffrent de malnutrition, de problèmes de santé, ou sont victimes d’abus sexuels et d’esclavage.
Parce que les enfants sont plus vulnérables que les adultes, parce qu’ils n’ont ni droit de vote, ni influence politique et économique, parce que le développement sain des enfants est crucial pour l’avenir de toute société, le monde s’est doté en 1989 de la « Convention internationale des droits de l’enfant », rédigée par l’UNICEF – Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.
Les 4 principes fondamentaux de l’ UNICEF :
* La non-discrimination
* L’intérêt supérieur de l’enfant
* Le droit de vivre, survivre, se développer
* Le respect des opinions de l’enfant
Imaginons un monde où chaque enfant dispose d’un endroit décent pour vivre, qu’il mange à sa faim; un monde où chaque enfant aurait accès aux soins et à l’éducation.
Depuis 1989, l’UNICEF lutte pour légalité des chances de tous les enfants et souhaite qu’ensemble nous continuions le combat pour que les droits de chaque enfant soient respectés partout et tout le temps.
Assurons l’accès de tous à une éducation de qualité, et faisons la promotion de l’apprentissage tout au long de la vie
**
Les migrants
Mauro Biani est un illustrateur et caricaturiste italien, avec une forte prédilection pour la satire sociale et politique.
Il est dessinateur pour Il Manifesto, collabore avec Polisblog.it,Courrier International, i Siciliani, Azione nonviolenta, Il Fatto quotidiano.
Il a travaillé en freelance pour plusieurs magazines et journaux, tels que Liberazione, l’Unità.
Ses dessins animés sont diffusés sur son blog et bien d’autres sites italiens.
En 2007, il reçoit le prix Forte dei Marmi qui récompense les meilleurs satiristes italiens.
Mauro Biani reçoit également en 2013 à Sansepolcro le Prix Nationale pour la Non-Violence
**
**
**
«L’ennemie de la paix
n’est pas seulement la guerre,
mais aussi l’indifférence
qui fait penser
seulement à soi-même
et crée des barrières
des méfiances, des peurs
et des fermetures »
Le pape François
**
**
«La boussole du migrant»
«naufrage»
«Boko Haram» «Al-Shaaba»
«Xénophobie»
**
Jamais depuis la guerre en Bosnie, dans les années 1990, nous n’avions connu une telle situation.
Aux migrants économiques fuyant la misère de leur pays se sont ajoutés des centaines de milliers de Syriens poussés par la guerre, et des Afghans, des Erythréens qui fient les conflits et la dictature.
Malgré la grande émotion suscitée par les noyades en Méditerranée ou en mer Egée, l’Europe se trouve tiraillée entre la politique de la porte ouverte ou des barbelés.
Depuis, la crise migratoire arrive dans un contexte morose pour l’économie mondiale, ce qui complique la gestion des drames humanitaires.
Les mois passent et le temps se mesure désormais dans l’actualité en nombre de morts : 3 771 migrants ont péri en Méditerranée en 2015.
L’Italie et la Grèce se trouvent submergées.l’Allemagne est partagée et la Hongrie veut se claquemurer.
L’histoire nous montre cependant que beaucoup de murs érigés finissent par être détruits et que les hommes sont plus forts que les pierres.
Notre vieux continent, qui a longtemps été une terre de départ mais aussi d’accueil a désormais du mal à accepter ces migrants.
La solidarité, le droit d’asile, sont ils encore des valeurs fondamentales de l’Europe ?
La photo du petit Aylan, enfant syrien retrouvé mort sur une plage de Turquie, un sinistre matin de septembre 2015 a réveillé les consciences.
Ce petit corps que la mer a posé sur le sable était celui d’un enfant indirectement victime de la guerre, de l’égoïsme et de la folie des hommes.
Dans son sommeil éternel, Aylan témoigne du drame absolu vécu par ces milliers de réfugiés que notre monde laisse mourir.
Une partie du Proche-Orient s’effondre à nos portes et des centaines d’enfants au fil des mois continuent à perdre la vie en mer, dans une indifférence quasi générale.
Serons nous jugés un jour sur notre façon d’accueillir ces hommes, ces femmes et ces enfants qui fuyaient la mort sous les bombes, les persécutions religieuses, l’épuration ethnique ?
Le mot « tragédie » en vient-il à perdre toute signification ?
**
L’environnement
**
**
**
« Est-ce une pomme ou la Terre ?
Cette image compare la Terre à un trognon de pomme.
Le dessin tente de nous faire prendre conscience que les ressources de la Terre ne sont pas inépuisables et qu’elle est très fragile.
Pendant longtemps l’Homme ne réalisait pas qu’il pouvait abîmer la Terre. Aujourd’hui, petit à petit, nous cherchons des solutions pour consommer durablement et prendre soin de la Terre »
**
**
**
Diplômé de l’Ecole Boulle, celui qui ne signe pas encore Tignous mais qui est déjà une petite teigne choisit pourtant de poursuivre le dessin.
Il fera partie de l’équipe fondatrice de La Grosse Bertha puis de celle qui a remonté Charlie Hebdo en 1992, et sera un des premiers dessinateurs de l’hebdomadaire Marianne, publications auxquelles il a toujours continué de collaborer.
Il a participé à de nombreuses publications aussi bien hebdomadaires que mensuelles – l’Humanité, Fluide Glacial, L’Impatient, Le Magazine Littéraire….
Fourmillant d’idées et d’envies, il a aussi publié plusieurs recueils de dessins
et a inventé un style graphique avec la « BD-documentaire-récit » avec Le Procès Colonna pour lequel il a reçu prix France Info de la bande dessinée d’actualité et de reportage 2009.
De nombreuses expositions de ses dessins ont été présentées aussi bien en France qu’à l’étranger, ainsi que des participations à des expositions thématiques et collectives.
Tignous a été assassiné le 7 janvier 2015 lors de l’attentat visant Charlie Hebdo
**
Lefred-Thouron commença sa carrière de dessinateur en 1984 avec Hara-Kiri, puis dans L’Événement du jeudi, Libération et Charlie Hebdo.
Depuis 1988, il livre chaque semaine dans L’Équipe Magazine ses sentiments sur l’actualité du monde sportif. Il dessine depuis 1994 pour Le Canard Enchaîné et illustre également Fluide glacial.
Lefred-Thouron a une vingtaine d’albums à son actif et est également scénariste de bandes dessinées
**
Riber est un artiste, dessinateur de presse et illustrateur suédois.
Il travaille depuis plus de 10 ans pour le quotidien suédois Sydsvenskan et publie régulièrement à l’international, notamment dans Le Monde, Los Angeles Times et Courrier International.
Outre de nombreux prix reçus pour ses illustrations et dessins de presse, Riber a récemment remporté deux prix prestigieux : le Grand Prix du World Press Cartoon en 2007 et le Grand Prix du Press Cartoon Europe en 2009.
Son travail est exposé dans de nombreux musées en Suède, aux Etats-Unis, en France et en Italie.
Riber vient de publier son quatrième album de dessins de presse
**
Normand de sang italo-breton, Sylvain Guichard-Bichicchi – prononcer « bikiki » conseille l’intéressé ! est un illustrateur-scribouilleur originaire de Normandie.
Après ses études à l’Ecole Normale, il travaille comme instituteur. Sylvain quitte l’enseignement pour travailler comme photographe.
A 40 ans, il troque son appareil-photo pour un crayon de bois et crée avec deux proches « Heula« , une petite marque normande dont le but est de rire de leur région.
Très rapidement, les commandes affluent et d’autres régions lui réclament des dessins.
Depuis, il vit de ses gribouillages humoristiques que l’on trouve un peu partout en France
Toujours animé par le désir de rire au deuxième, voire au troisième degré, Sylvain mélange malicieusement ses ingrédients pour concevoir ses visuels : des dessins travaillés jusqu’à obtenir cette apparente simplicité du trait et des propos décalés
**
**
Un défi pour la planète et un devoir pour l’humanité !
Comment ne pas être sensible au thème de l’environnement qui conditionne notre qualité de vie et la survie de centaines de millions de personnes ?
Comment ne pas opter pour un développement durable qui préservera mieux la planète que nous laissons à nos enfants ?
Les dessinateurs de presse sont vigilants et restent « ironiquement » critiques à l’égard des inerties ou des hypocrisies qui se cachent souvent derrière de bonnes intentions affichées.
Il est temps d’agir, car l‘homme détruit son environnement : des glaciers qui disparaissent, des océans menacent nos côtes, des animaux migrent, l’agriculture est bouleversée par le climat.
L‘homme modifie ou détruit de précieux écosystèmes et se met en danger lui-même.
Heureusement, partout dans le monde, des solutions émergent et l‘homme apprend peu à peu à maîtriser ses déchets et à consommer différemment. Il devient consommateur citoyen.
Par les gestes du quotidien, chacun d’entre nous peut participer à ce grand défi
**
Les Priorités :
* Assurer la sécurité alimentaire de l’humanité en développant une agriculture durable
*Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques
et leurs répercutions.
* Renforcer les moyens de mettre en oeuvre le partenariat mondial pour le développement
durable et le revitaliser.
* Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines.
*Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable
**
« La question n’est plus de savoir
si on va basculer
vers une économie bas carbone,
elle est :
« Va-t-on le faire à temps
et à quel rythme ? »
Le modèle fondé
sur une exploitation infinie
des matières premières va s’effondrer
et le changement climatique
ne doit pas être l’injustice de trop ! »
Nicolas Hulot,
journaliste, défenseur de l’environnement
**
Les événements tragiques de 2015
La liberté d’expression est indivisible, même si il y a plusieurs façons de l’exprimer.
Les dessinateurs de Charlie Hebdo l’ont payé de leur vie, en janvier 2015
Ces hommes et ces femmes ont été assassinés parce qu’ ils étaient journalistes, dessinateurs de presse,techniciens ou policiers, présents sur les lieux, mais aussi clients d’un hypermarché…
Le 13 novembre 2015, de très nombreuses victimes, jeunes pour la plupart, ont été atrocement massacrées à Paris, simplement parce qu’elles ne répondaient pas aux critères absurdes fixés par leurs meurtriers, qui ont choisi de semer la mort, faute de savoir aimer la vie…
La paix et la liberté doivent l’emporter sur la terreur
Chaunu
**
Programmation culturelle
Jeunesse
Visites-ateliers pour enfants pendant les vacances d’été , du 7 juillet au 25 août inclus :
Atelier « Les caricaturistes en herbe »
Après une visite de l’exposition, les enfants seront sensibilisés à l’histoire de la caricature.
Ils réaliseront ensuite leur propre « autoportrait-caricature » !
Les lundis de 15 heures à 17 heures
Enfant 6-10 ans sur réservation, 7 euro tarif unique
*
Atelier « Les apprentis reporters »
En compagnie d’un médiateur, les enfants réaliseront leur propre journal humoristique à partir des thématiques et des dessins de presse présentés dans l’exposition.
Les jeudis de 15 heures à 17 heures
Enfant 6-10 ans sur réservation, 7 euro tarif unique
*
Séances de tatouages éphémères et farfelus avec les pirates du collectif Skinjackids
Week e1nd des 20 et 21 août, 15 heures à 18 heures, Palais des Arts, tous publics, gratuit avec ticket d’entrée à l’exposition
*
Adultes
Faites vous tirer le portrait !
par le caricaturiste Yann Lesacher
9 juillet, 15 heures à 18 heures 30, Palais des Arts, adultes et enfants
Projection du film « Caricaturistes, fantassins de la démocratie », & débat avec la réalisatrice Stéphanie Valloatto
17 juin, 18 heures, Balnéum, entrée libre, dans la limite des places disponibles
**
Le « CHAUNU SHOW »
Emmanuel Chaunu, dessinateur de presse et caricaturiste, croque l’actualité depuis 1986.
Il publie chaque jour dans Ouest-France, L’Union de Reims, France Catholique, etc.
Il dessine en direct tous les soirs dans le Journal télévisé de France 3 Normandie.
Chaque année, il met sa plume au service des Droits de l’Homme, en illustrant le Concours International des Plaidoiries du Mémorial de Caen.
Depuis plus d’un an maintenant, Chaunu se lance sur les planches avec son One Man Show interactif alliant humour, politique et dessin en direct !
Venez découvrir l’acteur qui s’est toujours caché derrière le marqueur.
Le samedi 13 août de 18 heures à 20 heures, salle Balneum au Palais des Arts et du Festival, entrée libre, dans la limite des places disponibles
**
« ZOOM sur les dessinateurs Bretons »
Pour faire écho aux dessins de presse « Regards sur la Bretagne » présentés dans l’exposition, venez rencontrer les dessinateurs bretons Goutal – Nono et Schwartz.
Le vendredi 5 août de 18 heures à 20 heures, salle Balneum au Palais des Arts et du Festival, entrée libre, dans la limite des places disponibles
**
Informations pratiques
Dessins pour la paix
Exposition au Palais des Arts et du Festival
Plage de l’Ecluse à Dinard
*
Du 4 juin au 28 août 2016
De 14 heures à 19 heures, tous les jours sauf le mardi
*
Plein tarif: 6 euro – tarif réduit : 3 euro – gratuit pour les moins de 7 ans
*
Contacts
Renseignements et réservations – service Expositions :
Tel : 02.99.16.30.63
**
Relations presse Françoise Hilaire
Réalisation du dossier
Service communication-Ville de Dinard
***
Sources :
http://www.cartooningforpeace.org
http://www.cartooningforpeace.org/dessinateurs/
Catalogue des dessinateurs : © Cartooning for Peace
http://www.cartooningforpeace.org/dessinateurs/
dossier de presse Dessins pour la Paix – édito de Plantu
service de Presse de la Ville de Dinard
Service Communication de la Ville de Dinard
http://www.marilenanardi.it/biografia.php
http://www.preenbulles.fr/alain-goutal-2/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Geluck
https://fr.calameo.com/read/0025248396dc0b7f054c9
http://www.infobretagne.com/pays_ethnologiques.htm
Marie Plotena – Illustration for the Book of Proverbs
http://www.goodmorningcrowdfunding.com/definition-du-crowdfunding/
Emeraude Journal Infos – Photos Patrick Desjardins © – Tous droits réservés
Une Reproduction même partielle est strictement interdite.