Pays de Saint-Malo
Contrôles routiers renforcés
Le dispositif se met en place aux points de contrôles
L’Eurolaser ressemble à une paire de jumelles d’où son surnom de « jumelle-radar »
D’un poids de 2.5 kilos, il est souvent utilisé avec un trépied pour une utilisation intensive.
Sa portée est supérieure à 600 mètres dans des condition climatiques optimales, mais dans les conditions réelles d’utilisation elle est d’environ 450 mètres.
Sa qualité optique permet également de contrôler la plaque minéralogique, le port de la ceinture et l’utilisation de téléphones portables
L’Eurolaser est exclusivement destiné à être utilisé à poste fixe, et n’effectue des mesures que par déclenchement manuel.
Pour effectuer chaque mesure, il faut sélectionner un véhicule puis le viser à l’aide de la lunette optique.
Au moment de la mesure, l’axe optique du rayon laser doit former avec la trajectoire du véhicule un angle proche de 0° sous peine de minorer la vitesse réelle du véhicule.
Portée maximale : de 450 à 600 mètres -Etendue de mesurage des vitesses jusqu’à 250 km/h
Dès qu’un véhicule dépasse la vitesse autorisée il est immédiatement signalé à la Brigade Motorisée qui est chargée de l’escorter jusqu’au lieu prévu pour les diverses inspections de la voiture et pour la verbalisation
Les contrevenants sont dirigés vers la camionnette de gendarmerie
permis de conduire carte grise assurance
et … sanction en fonction de la gravité de l’infraction ou du délit
La BMO va se repositionner sur la bretelle d’accès à la 4 voies
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Le lieutenant-colonel Raphaël Garreau
commandant en second du groupement de gendarmerie EDSR
précise qu’en à peine quarante cinq minutes de contrôles six infractions ont été relevées dont une particulièrement grave, car un conducteur, avec un permis probatoire, roulait à 181 km/h,
avec une alcoolémie à 1,10 grammes, de plus, en récidive
Arrivée de Christine Le Crom Procureure de la République
près le Tribunal de Grande Instance de Saint-Malo
Les rotations s’enchainent et sont renforcées par la présence de la Mégane RS
le bolide de la Brigade Rapide d’Intervention de la gendarmerie – 255km/h
L’histoire des unités d’autoroute de la Gendarmerie nationale française, et a fortiori des BRI, est indissociable de l’histoire des autoroutes françaises.
En 1963 il est décidé que la Police aura la charge des autoroutes de dégagement,urbaines et suburbaines,et la Gendarmerie celle des autoroutes de liaison.
Il apparait rapidement que les unités existantes ne sont pas adaptées à la surveillance de ces axes et, le 1er décembre 1963, un peloton motocycliste est créé à Reventin-Vaugris en Rhône-Alpes.
Il a compétence sur un tronçon de 20 km existant alors entre Vienne et le péage de Roussillon. Une autre unité est créée suivant le même modèle le 1er juillet 1965 sur le tronçon reliant Saint-Uze à Valence.
En 1966 ces unités prennent le nom de pelotons de gendarmerie d’autoroute – PGA – et, 1er mai de la même année,le PGA de Nemours est créé. C’est là que sont menées – dans le même temps – les expérimentations sur l’emploi de véhicules rapides.
Entre avril et mai 1966 les gendarmes du PGA de Nemours testent une Alpine Renault et une Matra Djet.
À l’époque les limitations de vitesse étaient quasiment inexistantes. Les règles actuelles sont apparues dans les années 1970. L‘acte de naissance des BRI est une circulaire datée du 7 février 1967 qui définit l’organisation des unités d’autoroute.
Cette organisation reprend celle des sociétés concessionnaires. Les pelotons d’autoroute correspondent au district autoroutier, une soixantaine de kilomètres. Les Escadrons d’autoroute regroupent plusieurs pelotons. Ils correspondent aux directions régionales qui regroupent plusieurs districts
Les BRI, à l’effectif d’un gradé et de cinq gendarmes, sont placées sous l’autorité du commandant d’Escadron.
Leur principale mission est de renforcer et de compléter la surveillance des PA sur le secteur de l’escadron.
Elles sont chargées de la mise en œuvre des véhicules rapides. L’accent est mis sur l’action préventive des véhicules rapides par une présence visible au sein des courants de circulations.
En juillet 1967 les groupements d’autoroute sont créés qui regroupent plusieurs escadrons et sont implantés au niveau des directions d’exploitations.
À la fin des années 1960 il existe cinq BRI : Ablis, Île-de-France, Auxerre, Bourgogne, Le Luc, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Roye, Picardie et Valence, Rhône-Alpes. La chaîne de commandement spécifique à la gendarmerie d’autoroute va se développer en même temps que le réseau. Calquée sur celui-ci, elle ne suit pas les divisions administratives traditionnelles, comme les limites des départements. Elle va perdurer jusqu’en 1999. Il est alors décidé que toutes les unités de gendarmerie spécialisées dans la police sur la route,sur l’autoroute et hors de l’autoroute, d’un même groupement seront réunies sous l’autorité d’un seul officier : le commandant de l’Escadron Départemental de Sécurité Routière – EDSR. En janvier 2015, les BRI sont dissoutes et ses unités rattachées à des pelotons d’autoroute ou des pelotons motorisés.
Les BRI font désormais partie des Pelotons Motorisés ou des Pelotons d’Autoroute, et sont maintenant nommées ERI pour Équipe Rapide d’Intervention
Le Capitaine Hubert Courville, Commandant de l’EDSR en second signale que ses militaires utilisent un radar dernière génération, le Pro Laser 4
Le radar Pro Laser 4
Déjà utilisé en Bretagne le nouveau radar portatif Pro Laser 4 remplacera bientôt les derniers modèles de radars jumelles à travers toute le France, entre les mains des forces de l’ordre.
Le Pro Laser 4 est une version améliorée de l’ancien modèle, le Pro Laser 3, plus rapide au niveau détection, plus performant au niveau vitesse maximale calculée et toujours étanche pour fonctionner sous la pluie.
Fonctionnant à l’envoi d’impulsions lasers infrarouges, la machine calcule à la fois la vitesse d’un véhicule et son sens de circulation.
En effet appareil est équipé d’un cinémomètre lui permettant de viser de façon distincte les voies de droite et de gauche et d’être fonctionnel à la fois pour les véhicule se rapprochant ou s’éloignant.
L’évolution la plus flagrante est néanmoins la distance couverte par ce nouveau dispositif, car le contrôle peut s’opérer à 1 kilomètre – contre 600 mètres pour les autres – soit bien avant de pouvoir être aperçu et ce aussi bien de jour que de nuit.
De la même manière la vitesse maximale de contrôle a été élevée à 300 km/h au lieu de 250 km/h.
Enfin, cette nouvelle génération dotée de batterie rechargeable bénéficie d’une durée d’utilisation 40% supérieure à l’ancien radar et est rechargeable avec un allume cigare, minimisant ainsi les limites qui étaient jusqu’alors imposées à l’utilisateur. Distribué en France par Britax signalisation pour 7500 € par appareil, ce radar pesant 1 kilogramme contre 3 kilogrammes pour les anciens modèles, devrait faciliter le travail des agents à moto contrôlant les excès de vitesse.
D’une portée de 1 000 m, il peut flasher indifféremment les véhicules roulant dans les deux sens de circulation.
Avec sa fonction mauvais temps, il permet de contrôler les vitesses même sous une pluie battante
Point presse
Arrivée de Christophe Mirmand, Préfet de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine
suivi par François-Claude Plaisant Sous-Préfet de Saint-Malo
L’Escadron Départemental de Sécurité Routière, regroupe les unités de gendarmerie d’un même département qui ont pour mission essentielle de lutter contre l’insécurité routière.
90 EDSR sont répartis sur le territoire français, dont 4 outre-mer.
Ils comportent 7194 militaires affectés dans 441 unités spécialisées.
L’EDSR est composé d’un groupe de commandement placé sous les ordres d’un officier de gendarmerie et d’unités spécialisées aux compétences adaptées aux caractéristiques du réseau routier couvert :
* des brigades motorisées
* des pelotons d’autoroute et des pelotons motorisés
Christine Le Crom – Christophe Mirmand
En cette période estivale, source d’importants déplacements, le Préfet appelle l’ensemble des usagers de la route à la plus grande vigilance et au strict respect du code de la route.
En effet, depuis le début de l’année, du 1er janvier 2017 au 24 juillet 2017,
l’Observatoire départemental de la sécurité routière déplore 21 décès,
439 accidents et 538 blessés sur les routes d’Ille-etVilaine. De nombreuses infractions sont commises au quotidien par des automobilistes imprudents et parfois même inconscients
Sécurité routière
un nouveau dépistage de la drogue au volant par un second test salivaire
ce test va permettre aux forces de l’ordre d’économiser de l’argent et surtout du temps,
lequel sera mis à profit pour effectuer toujours plus de tests
François -Claude Plaisant Sous-Préfet de Saint-Malo – Christine Le Crom Procureure de Saint-Malo
Le lieutenant-colonel Garreau commandant en second du groupement de gendarmerie EDSR
Christophe Mirmand Préfet de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine
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Bilan 2016 en Ille et Vilaine e l’année 2016
L’essentiel de l’année 2016
Après l’année 2015, année de référence en matière de sécurité routière en Ille et Vilaine, en 2016, tous les indicateurs sont à la hausse.
On déplore 133 accidents, 179 victimes, dont 12 tués de plus qu’en 2015.
L‘année 2016 est marquée par l’augmentation de la mortalité des 35 à 44 ans, soit plus de 8 tués, et des 18 à 24 ans, plus de 4 tués.
Seule la classe d’âge des 25 à 34 ans enregistre une baisse du nombre des victimes décédées, 4 tués en moins.
La mortalité a diminué en 2016 dans les arrondissements de Saint-Malo et de Fougères-Vitré avec respectivement 3 et 5 vies épargnées.
L‘arrondissement de Rennes est le plus touché. Il subit une très forte hausse de la mortalité avec 17 tués de plus qu’en 2015, dont 8 dans l’agglomération de Rennes
L’année 2016 en chiffres
862 accidents corporels contre 729 en 2015, soit une augmentation de 18,2% en Ille et Vilaine et de 1,1% en France, 54 tués contre 42 en 2015, soit une augmentation de 28,5% en Ille et Vilaine et de 0,2% en France, 1090 blessés, contre 923 en 2015, soit une augmentation de 18% en Ille et Vilaine et de 2% en France, 364 blessés hospitalisés, contre 332 en 2015, soit une augmentation de 4,2% en Ille et Vilaine et 2,3% en France
La cause des accidents mortels
* Même si la part de l’alcool dans les accidents mortels est en baisse, 24,5% contre 35% en 2015, il reste la première cause d’accidents mortels
* Le non-respect de la priorité a doublé tandis que l’on dénombre deux tiers d’accidents liés à la vitesse en moins
* L’usage du téléphone portable est responsable de deux accidents mortels
En 2016 les accidents on fait 712 victimes masculines
dont 40 tués et 432 victimes féminines dont 14 tuées
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Bilan Provisoire au 24 juillet 2017 en Ille et Vilaine
L’essentiel du premier semestre 2017
L accidentalité sur les 6 premiers mois de l’année 2017 est très semblable aux 6 premiers mois de 2016 avec cependant une très légère baisse du nombre des blessés.
On enregistre un accident mortel de moins que sur la même période l’année dernière, mais on déplore le même nombre de tués.
Cette année encore, l’arrondissement de Rennes est le plus touché, il subit une forte augmentation de la mortalité avec 5 tués de plus qu’à la même période en 2016.
Il totalise 68% des accidents mortels et les deux tiers des tués.
5 accidents mortels se sont produits dans l’arrondissement de Fougères-Vitré dans lesquels 6 personnes ont perdu la vie.
Les arrondissements de Saint-Malo et Redon enregistrent une baisse de la mortalité avec 2 tués de moins pour le premier et 5 tués de moins pour le second où aucun accident mortel n’est à déplorer.
L’augmentation des accidents mortels en milieu urbain constatée en 2016 semble se poursuivre: 37% des accidents mortels ont eu lieu en milieu urbain en 2017 contre 32% sur l’année 2016.
Les séniors de plus de 65 ans et plus représentent la classe d’âge la plus touchée avec deux tués de plus que sur la même période en 2016.
Avec 4 tuées de moins qu’en 2016, la mortalité féminine est en très nette baisse.
Les femmes ne représentent plus que 14% des personnes décédées contre un tiers l’année dernière
Les causes des accidents mortels
* l’alcool et/ou l’usage de stupéfiants ont directement causé la mort de 9 personnes.
C’est, cette année encore, la première cause d’accidents mortels avec une légère augmentation par rapport à 2016.
Ces deux facteurs sont responsables de la moitié des accidents mortels, quelles que soient les classes d’âge concernées.
* le non-respect des règles de priorité demeure la deuxième cause d’accidents mortels
Les chiffres en Ille et Vilaine
439 accidents corporels 22 tués au 27 juillet 2017 538 blessés contre 605 à la même période en 2016
Depuis le 22 mars 2017
Le port du casque à vélo est Obligatoire
pour les enfants de moins de 12 ans
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Personnes Impliquées dans un accident corporel
En 2016, 916 personnes ont été impliquées dans un accident corporel:
conducteurs – passagers – piétons
Parmi les 916 personnes impliquées,
346 ont été blessées et hospitalisées plus de 24 heures et 54 ont été tués
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Personnes Tuées dans un accident corporel
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Personnes Impliquées dans un accident corporel
Au premier semestre 2017, 560 personnes ont été impliquées dans un accident corporel
conducteurs – passagers – piétons
Parmi les 560 personnes impliquées, 538 ont été blessées et 22 ont été tuées
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Personnes Tuées dans un accident corporel
en fonction du mode de transport
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Profil des conducteurs impliqués dans un accident corporel
54 personnes – 40 hommes soit 74% et 14 femmes soit 26%
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Profil des conducteurs Tués dans un accident corporel
Répartition de la mortalité entre hommes et femmes
21 morts : 18 hommes soit 86% et 3 femmes soit 14%
Sources :
Morgane Tirel – Dossier de presse de la Préfecture d’Ille et Vilaine
http://www.radars-auto.com/info-radars/modele-radar-laser.php
http://www.lerepairedesmotards.com/actualites/2014/actu_140331-radar-pro-laser-4.php
Emeraude Journal Infos – Photos Patrick Desjardins © – Tous droits réservés
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