Saint-Malo : Cérémonie de tradition de l’Ecole des Fusiliers Marins …


Saint-Malo : Cérémonie de tradition de l’Ecole des Fusiliers Marins  …

Saint-Malo : Cérémonie de tradition de l’Ecole des Fusiliers Marins

au pied des remparts de la Cité Corsaire, sur le parking de la gare maritime de la Bourse

Une « première »  dans son histoire, l’ Ecole des Fusiliers Marins de Lorient

a organisé sa cérémonie de tradition à Saint-Malo.

              Marie-Hélène Detrois, Adjointe                                   Léon Gautier et Jean Morel

            le contre-amiral (2S) Alain Regard                            deux « vétérans » du commando N°4

     le vice-amiral (2S)  Romain de la Touche                        du Débarquement en Normandie

Cette cérémonie est placée sous la présidence du contre-amiral Charles-Henri du Ché, adjoint territorial du commandement de l’arrondissement maritime de l’Atlantique et commandant la base de défense de Brest-Lorient et du capitaine de frégate Houël, commandant l’Ecole des Fusiliers Marins, en présence de René Couanau, Maire de Saint-Malo de François Lobit, Sous-Préfet et  de vétérans du 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos.

Le troupes en armes sont constituées par les cadres, les instructeurs et les élèves des fusiliers marins.

Sont présents sur l’esplanade de la Bourse, l‘école supérieure des fusiliers et commandos, formation de 2ème niveau des officiers, le cours du Brevet Spérieur, formation de 3ème niveau des officiers mariniers, les cours de Brevet d’Aptitude Technique n°11 et 12, formation de 2ème niveau des équipages, et le cours de matelots fusiliers n°24, formation de premier niveau  des engagés.

un temps à ne pas mettre un Porte-Drapeau dehors  !

Les insignes de béret des fusiliers marins (1946-2005)


Le 1er bataillon de fusiliers marins commando (1er B.F.M.C.), seule unité française ayant participé au débarquement du 6 juin 1944 est dissous le 1er avril 1946. Avant sa démobilisation son commandant,le capitaine de corvette Kieffer, avait toutefois réussi à intéresser le secrétaire d’état à la marine et le chef d’état-major de la marine à la création d’une école de fusiliers marins commandos. Le 6 avril 1946 un arrêté réorganise la spécialité de fusilier qui comprendra désormais des gradés et marins fusiliers ayant suivi un stage de formation commando. Le rapport qui accompagne cet arrêté précise que ces commandos doivent constituer une force de débarquement embarquée.
Effectivement dans les mois qui suivent trois commandos sont constitués et embarqués en supplément de l’effectif sur le bâtiment de ligne Richelieu et les croiseurs Duguay-Trouin et Montcalm. Très rapidement il apparaît que cette solution n’est pas viable et dès le mois de mai 1947 les commandos retrouvent leur autonomie.
Le 19 décembre 1946 une lettre de l’Intendance maritime  fixe la composition du sac spécial à délivrer au personnel des commandos. Dans ce sac la coiffure retenue est le béret en drap vert, que les hommes du 1er BFMC avaient reçu l’autorisation de porter en 1942, à l’imitation de leurs camarades britanniques.
Le port d’un insigne sur cette coiffure n’est pas prévu. Une première demande amène une réponse négative de l’état-major général :
« Inutile de prévoir pour l’instant un insigne de grade ou insigne distinctif sur les bérets ».

Une nouvelle demande présentée en 1949 n’est guère mieux accueillie :« Je n’approuve pas votre suggestion de doter les commandos de la marine d’un insigne caractéristique à fixer sur le béret vert »Faute d’accord officiel c’est à l’initiative personnelle d’un commandant de commando qu’est adopté un insigne de béret. Cet insigne reprend l’insigne de béret du 1er B.F.M.C. L’inscription « 1er BLLON F.M. COMMANDO » qui y figurait est remplacée par « COMMANDOS MARINE »

La description héraldique de l’insigne est la suivante :
« Sur un écu de bronze, qui est de France, portant au centre le brick de l’aventure supporté par des vagues, surchargé d’un poignard commando, dirigé du canton senestre du chef au canton dextre de la pointe, et décoré d’une croix de Lorraine dans le canton dextre du chef. L’écu repose sur un ruban portant l’inscription « COMMANDOS MARINE ». Ses deux extrémités repliées montrent deux petites ancres rappelant l’origine marine de l’unité « .
La fabrication de l’insigne est d’abord confiée à la société Arthus bertrand. Au verso de l’insigne figurent le nom de fabricant et la mention « M. Chauvet 1943 » rappel de la date de conception et du nom du dessinateur de l’insigne qui a inspiré ce nouveau modèle.

Évadé de France par l’Espagne, Maurice Chauvet a passé deux ans dans les prisons et les camps d’internement espagnols avant de rejoindre la Troop 8 du capitaine Trepel, un an avant le débarquement. Au début de l’année 1944, ce jeune volontaire a participé à un raid sur la côte belge.

Les premiers tirages sont numérotés en plusieurs séries le nombre total d’insignes numérotés dépassant les trois mille. Les maisons Drago et Balme confectionneront également des insignes mais ceux-ci ne comporteront plus ni mention, ni numéro.

 Trente ans se sont écoulés lorsqu’une circulaire du 26 octobre 1981  entreprend de décrire les insignes de béret du personnel affecté au groupement des fusiliers marins commandos.
Alors que jusqu’à cette date tout le personnel affecté aux commandos portait l’insigne adopté en 1949, ce texte va introduire une distinction entre les personnels certifiés « Commando » et les autres personnels (principalement personnels des services : administration, vivres, santé …).
Le personnel titulaire du certificat de commando peut porter l’insigne déjà en usage dont la description devient :
« broche métallique de couleur bronze représentant une dague sur un fond de galion et croix de Lorraine agrémentée au dessous d’une flamme légendée COMMANDOS MARINE. »
Le personnel non titulaire du certificat de commando porte un insigne dont la description est la suivante :
« broche métallique de couleur bronze représentant une dague verticale sur fond de deux ancres croisées ».

Sans autres indications le fabricant retenu, (Drago), confectionne une broche conforme au descriptif mais de petites dimensions. Le personnel non titulaire du certificat de commando va très rapidement manifester sa désapprobation à l’égard de ce nouvel insigne qui accentue encore la discrimination dont il estime être l’objet.

Ce premier modèle n’est donc fabriqué qu’en toute petite série et il est immédiatement remplacé par un modèle de dimensions analogues à celui des personnels certifiés commandos.

 En 1988, la Marine Nationale opte définitivement pour le port permanent d’une coiffe blanche sur toutes les coiffures (casquettes et bonnets de marin). La tenue de combat des fusiliers marins prévoyant le port d’une coiffure avec coiffe bleue exclusivement, la circulaire de 1981 est remplacée par un texte qui prescrit le port :
– d’un béret bleu foncé pour le personnel appartenant aux compagnies de fusiliers marins et à l’école des fusiliers marins
– d’un béret vert pour le personnel affecté au groupement des fusiliers marins commandos.

Sur le béret vert les insignes restent ceux définis antérieurement . L’insigne de béret du personnel des compagnies de fusiliers marins et de l’école des fusiliers marins est :
« un écu français sur une ancre posée en pal encadré de deux hippocampes en métal vieil argent, le tout accompagné en pointe de l’inscription « FUSILIERS MARINS » en ruban d’or. L’écu bordé d’or porte en motifs d’or croisés sur fond d’azur, un sabre d’abordage à gauche et un pistolet de mousquetaire à droite »

La fabrication de cet insigne est confiée à la maison Balme qui en confectionne 7000, dont cinq en argent massif, jusqu’en juillet 1989. Le dos de l’insigne comporte le nom du fabricant et un cartouche pour recevoir un numéro.


Seul un nombre réduit de ces insignes a été numéroté (environ 150).

L’insigne qui a été adopté est en fait la reprise de l’insigne du 1er régiment de fusiliers marins de la 2ème guerre mondiale dans lequel le sabre d’abordage et le pistolet de mousquetaire remplacent la croix de Lorraine. Dans la marine où les filiations et les héritages de traditions sont quasi-inexistants, ce choix offrait l’avantage de lier les fusiliers marins d’aujourd’hui à leurs glorieux anciens. Malheureusement il semble que cette façon de voir les choses n’ait pas été partagée par tous. La circulaire de 1988 fait l’objet d’une première modification le 21 septembre 1990.

L’insigne y est décrit comme un « Ecu d’azur bordé d’or portant, en motifs d’or croisés, un sabre d’abordage à gauche et un pistolet de mousquetaire à droite.L’écu est posé sur une ancre de marine d’argent derrière laquelle est placé un motif circulaire également d’argent comportant en bordure en haut une chaîne et en bas un cordage.La devise FUSILIERS MARINS est inscrite dans un listel d’or entre la pointe de l’écu et la croisée de l’ancre »

Le choix du motif de l’écu est lié à la symbolique des origines de la spécialité de fusilier « mousquetaires des vaisseaux du Roy ».

Le motif circulaire à la chaîne et au cordage est le motif extérieur de la médaille de commandement des fusiliers marins, chaîne symbole de protection et cordage symbole d’action.
Dans sa représentation du bulletin officiel l’insigne est particulièrement inesthétique. Il ne sera jamais réalisé sous cette forme. Le fabricant retenu  Drago sans remettre en cause la symbolique, préférera en effet repenser la disposition générale des éléments entrant dans la composition de l’insigne : ancre de trois-quarts, jas replié, écu décalé vers la droite, cordage finissant sur la patte de l’ancre.

Le modèle ainsi fabriqué est adopté par la direction du personnel militaire dès le 27 décembre 1990 dans un deuxième modificatif à la circulaire de 1988 :
 » Description de l’insigne de béret du personnel des compagnies de fusiliers marins et de l’école des fusiliers : Ecu d’azur bordé d’or portant, en motifs d’or croisés, un sabre d’abordage à gauche et un pistolet de mousquetaire à droite. L’écu est posé, décalé vers la droite, sur une ancre de marine d’argent vue légèrement de trois quarts. Derrière l’ancre est placé un disque d’argent comportant en bordure supérieure une chaîne et sur les côtés un cordage.

A droite l’extrémité du cordage vient reposer à l’intérieur de la patte de l’ancre. Le jas mobile de l’ancre est disposé en oblique sur la gauche de l’écu et vient passer sous le cordage. La devise « FUSILIERS MARINS » est inscrite dans un listel d’or entre la pointe de l’écu et la croisée de l’ancre. Le lister passe par-dessus la patte droite de l’ancre. »
Cette fabrication est la seule réglementaire dont le port soit autorisé.

Il faut cependant noter que l‘école des fusiliers marins a fait confectionner un modèle, plus petit et ajouré, par la maison Balme.




La force maritime des fusliers marins et commandos ( FORFUSCO ) emploie également 200 chiens militaires, principalement des bergers belges, conduits par 220 marins de toutes spécialités.

Revue des troupes par le capitaine de frégate Houël, commandant l’Ecole des Fusiliers Marins


Le Premier Régiment de Fusiliers Marins


La création du 1er Bataillon de Fusiliers Marins est décidée le 5 juillet 1940 par l’amiral Muselier, commandant des FNFL, désirant continuer la tradition de la brigade des marins de Ronarc’h dont il avait eu l’honneur de commander une compagnie en 1915.
Le bataillon prend corps le 17 juillet avec 250 hommes sous les ordres du LV Détroyat.

Mis à disposition de l’armée de terre le 10 août, il participe en septembre 1940 à la tentative de reprise de Dakar, en novembre au ralliement du Gabon puis en juin 1941 à la campagne de Syrie, au cours de laquelle il perd 40% des effectifs engagés dont le LV Détroyat.
Sous le commandement du CC Amyot D’Inville, le bataillon est transformé en unité de DCA,organisée en six sections  équipées  d’abord de canons Hotchkiss de 25 mm (récupérés en Syrie),
puis de Bofors de 40 mm.

Chargé de la défense anti-aérienne de la 1re Brigade Française Libre du général Koenig, le bataillon participe aux batailles de Halfaya, El Mechili, Bir Hakeim et El Alamein en 1942.
C’est à Bir Hakeim qu’il s’illustre particulièrement durant les 1 300 sorties de la Luftwaffe sur la position, tirant 47 200 obus, abattant sept avions et détruisant de nombreux véhicules blindés.
Bir Hakeim est un point d’eau désaffecté au milieu du désert de Lybie, auprès duquel avait jadis existé un fortin turc.
Pendant seize jours, du 26 mai au 11 juin 1942, la Première Brigade Française Libre y résista aux attaques motorisées italiennes et allemandes (l’Afrika Korps) du général Rommel.
Le répit ainsi gagné par les Français Libres permit aux Britanniques, en mauvaise posture, de se replier et de triompher par la suite, car comme le souligna, pat la suite, le général Saint-Hillier :

« il fallut qu’un grain de sable enrayât l’avance italo-allemande, qui n’atteignit El-Alamein qu’après l’arrivée des divisions britanniques fraîches: le grain de sable s’appelait Bir hakeim.« 
Le Feld-maréchal est ulcéré par la résistance des français. Il est bloqué et ne peut mettre son plan à exécution. De plus, de Bir Hakeim, partent régulièrement des patrouilles extrêmement mobiles qui font de gros dégâts parmi ses troupes.

Il jette bientôt dans la bataille ses meilleures troupes, appuyées par de puissantes formations aériennes. C’est ainsi que le 1er juin, un raid d’une douzaine de Stukas, spécialistes du bombardement en piqué, prennent pour cibles les batteries de DCA des marins qui offrent une solide résistance.
La pièces du quartier maître de 1ère classe Le Borgne subit une attaque fatale et est totalement détruite par les trois bombes que vient de lâcher un de ces engins de mort, en plein milieu de l’emplacement, tuant net sept marins, dont le quartier maître Guitton, qui avaient préféré le combat à la servitude.

les  Glorieux « vétérans »  Fusiliers Marins et Commandos

La musique de l’Artillerie de Rennes

La Présentation au Drapeau du 1er Régiment de Fusiliers Marins

C’est l’un des dix Drapeaux de la Marine

c’est aussi, le troisième Drapeau le plus décoré de France.


Sur ses plis sont inscrits le nom des onze batailles au cours des quelles les fusiliers marins se sont particulièrement distingués :
Celles de la guerre 1914-1918 : Dixmude en 1914, Yser en 1914-1915, Longewaede en 1917, Hailles en 1918, Moulin de Laffaux en 1918. Ces combats où plus de 7000 marins furent tués, blessés ou portés disparus, valurent à la Brigade de l’Amiral Ronarc’h, puis au bataillon, la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur et ses six citations à l’ordre de l’Armée.

Celles de la guerre 1939-1945 : Bir Hackeim en 1942, Garigliano, Montefiascone, Toulon, Vosges en 1944 et L‘Ill en 1945.

Temps fort de la formation des élèves, cette présentation au Drapeau symbolise pour eux l’intégration dans le monde militaire et celui des fusiliers marins.

Le Drapeau est celui que le Président de la République, Monsieur Raymond Poincaré,

a remis en 1915 à la  brigade de fusiliers marins.
Le bataillon qui lui succéda de 1915 à 1918 servit sous cet emblème.

François Lobit, Sous-Préfet de Saint-Malo,  le contre-amiral Charles-Henri du Ché,

adjoint territorial du commandement de l’arrondissement maritime de l’Atlantique et commandant la base de défense de Brest-Lorient , René Couanau, maire de Saint-Malo

le capitaine de frégate Houël, commandant l’Ecole des Fusiliers Marins

Confié à l’école des fusiliers marins de Lorient en 1918,

il devint de 1940 à 1945 celui du 1er régiment de fusiliers marins puis

celui de l’escadron de tradition qui lui succéda pendant la campagne d’indochine jusqu’en 1947.

Depuis cette date, il est confié à la garde de l’école des fusiliers marins.

       le contre-amiral Charles-Henri du Ché                                  le capitaine de frégate Houël

Le baptême du cours de jeunes engagés


Par tradition, chaque promotion d’élèves engagés dans la spécialité de fusilier marin et suivant la formation de 1er niveau, est baptisé du nom d’un fusilier marin mort pour la France au cours de conflits qui ont marqués l’histoire de la spécialité.
Le QMF 24 reçoit le nom du « Quartier Maître Guitton » du 1er Bataillon de Fusiliers  Marins mort pour la France le 1er juin 1942 à Bir Hakeim en Libye.
Bir Hakeim ( parfois orthographié anciennement Bir Hacheim ou Bir Acheim ; traduction de « puits du sage ») est un point d’eau désaffecté au milieu du désert de Libye, auprès duquel avait jadis existé un fortin turc. Pendant seize jours, du 26 mai au 11 juin 1942, la première brigade française libre du général Kœnig y résista aux attaques des armées motorisées italiennes et allemandes (l’Afrika Korps) du général Rommel.

Originaire de Merdrignac dans les Côtes d’Armor,

René Guitton avait rejoint les Forces Françaises Libres dans les tous premiers.


La citation suivante lui a été décernée :


Le Général de Gaulle, Chef des français combattants Cite à l’Ordre de l’Armée ( à titre posthume)
Guitton René, Quartier Maître Charpentier, matricule 408 R 38 du 1er Bataillon de Fusiliers Marins « Servant d’une pièce de DCA attaquée par une grosse formation de Stukas le 1er juin 1942 à Bir Hakeim (Lybie), a manifesté de belles qualités de courage et de sang-froid ».

Mort pour la France le 1er juin 1942 à Bir Hakeim. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec Palme.

Par décret Présidentiel du 21 juin 1951, le Quartier Maître René Guitton se voit conférer la Médaille Militaire à titre posthume.

La remise des Fourragères

Elles sont destinées à rappeler de façon apparente et permanente les actions d’éclat et de bravoure.

Les fourragères  ont été  attribuées, en leur temps à des unités combattantes

ayant cumulé un certain nombre de citations à l’ordre de l’armée.

Les fourragères font partie de l’uniforme de l’unité.

 L’école des fusiliers marins porte la fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur acquise par les fusiliers marins au cours de la première guerre mondiale et celle aux couleurs de de la Croix de la Libération, Verte rayée de noir, acquise par les fusiliers marins au cours de la 2ème guerre mondiale.

La fourragère qui tient son nom et son origine du milieu agricole vers la fin du XVIe siècle, n’était alors qu’une simple corde à fourrage portée autour de l’épaule par les dragons autrichiens sans ferrets. C’est Napoléon Ier qui lui donnera l’appellation de fourragère, ce en distinguant les hussards en jaune des artilleurs en rouge.

Celle-ci sera supprimée à la fin de la guerre de 1870. En avril 1916, une décision ministérielle française entérina la fourragère telle que nous la connaissons. Le modèle français fut repris par de nombreux pays.

Il s’agit d’une cordelette tressée qui se porte à l’épaule gauche de l’uniforme. L’une des extrémités de la tresse a la forme d’un trèfle et l’autre porte un ferret, c’est-à-dire une pièce métallique conique, selon un texte du 21 avril 1916, le ferret de la fourragère est en métal uni, il existe des ferrets ciselés de motifs aux armes ou emblèmes militaires. Au-dessus du ferret se trouve un nœud à quatre tours et une cordelette.

Réglementairement, le trèfle et la cordelette sont passés dans un bouton cousu sous la patte d’épaule gauche et à 1cm de la couture de celle-ci sur l’uniforme, la tresse passant sous l’aisselle. La fourragère peut aussi se porter « en bataille » : auquel cas la cordelette est accrochée au premier bouton du plastron (le trèfle restant fixé au bouton sous la patte d’épaule gauche). Les cordons des fourragères « fantaisie » ne sont plus réglementaires.

Les olives permettent de différencier les conflits dans lesquels ont été obtenues les citations de l’unité. Elles peuvent également se superposer.Ainsi une unité portant une fourragère jaune rayée de vert avec une olive rouge rayée de vert aura reçu 4 ou 5 citations lors de la Première Guerre mondiale et 2 ou 3 pendant la Seconde Guerre mondiale.

Remise de décorations

la remise d’Ordres Nationaux tels que la Médaille Militaire  et l’Ordre National du Mérite mais aussi d’autres décorations telles que la Croix de la Valeur Militaire, viennent récompenser les services rendus au service de la Nation.
Des Fusiliers Marins d’hier et d’aujourd’hui sont , ainsi, distingués par la remise de leurs insignes, témoignant de leur engagement au service de la Marine et de la France.

La Médaille Militaire, décoration française, instituée le 22 janvier 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte pour récompenser les militaires ou assimilés, non-officiers. Elle est parfois appelée Médaille des braves ou bijou de la nation.
L’une des décorations les plus prestigieuses, mais aussi des plus originales puisqu’elle récompense à la fois les soldats, gradés et sous-officiers, aspirants et, à titre exceptionnel, les généraux ayant commandé en chef devant l’ennemi.
La Médaille Militaire a été, depuis sa création, la récompense d’innombrables sacrifices et des campagnes du Second Empire à nos jours elle a réuni sous sa devise : « Valeur et Discipline », les soldats les plus anonymes aux héros les plus populaires.
Le maître Julien Ques… débute carrière en 1996 au CIN Querqueville. Attiré par l’action, il choisi la spécialité de fusilier marin et est rapidement certifié commando et parachutiste. IL sert alors successivement l’état major de la force de fusiliers marins et commandos, aux commandos « de Montfort », « Trépel », « Jaubert » et participe à de nombreuses missions, se distinguant particulièrement en obtenant un témoignage de satisfaction individuel et la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze. Affecté au commando « Jaubert », il participe aux missions en Afghanistan où il se distingue particulièrement Affecté à l’école des fusiliers marins depuis janvier 2012, il est instructeur au département commando.

L’Ordre National du Mérite est un ordre français qui a été institué le 3 décembre 1963 par le général de Gaulle. Il récompense les mérites distingués, militaires (d’active et de réserve) ou civils, rendus à la nation française. Il remplace d’anciens ordres ministériels et coloniaux.
Le décret de création de l’Ordre National du Mérite a la particularité de porter les signatures de trois présidents de la République française. Il est signé du président Charles de Gaulle, de Georges Pompidou alors premier ministre et de Valéry Giscard d’Estaing, ministre des finances et de l’économie de l’époque. Sa création permet de revaloriser l’Ordre National de la Légion d’Honneur créé par Napoléon Bonaparte le 20 mai 1802 pour récompenser les mérites éminents. Il comprend également trois grades : chevalier, officier et commandeur, et deux dignités : grand officier et grand-croix. La nomination dans l’Ordre National du Mérite peut se faire par proposition ministérielle ainsi que par la procédure d’initiative citoyenne.


Officier de l’Ordre National du Mérite


Le Capitaine de frégate Dominique Loncle entre dans la marine en 1967 à lécole des mousses.
Il choisit alors la spécialité de fusilier marin, est rapidement certifié commando et rejoint le commando »de Penfentenyo » à Toulon.

Il sert ensuite sur différents bâtiments de la marine : le « Victor Schoelcher », le « Savoyard », et le « Surcouf », il est à bord lors de l’éperonnage de ce dernier par un pétrolier soviétique en Méditerrannée.
Breveté supérieur en 1975, il sert en qualité d’instructeur à l’école des mousses puis au commando « de Penfentenyo » comme chef de section et chef d’escouade avant de réussir brillamment le concours de officiers spécialisés de la marine.
Il se voit alors confier le commandement d’unités de fusiliers marins à Lanvéoc Poulmic, Lann Bihoué et Cherbourg et la direction de cours à l’école des fusiliers marins.
Il sert également comme observateur de la CR puis comme chef de détachement du Commandement des Opérations Spéciales en ex Yougoslavie
et comme chef du groupement des moyens opérationnels de la Base des Fusiliers Marins et Commandos  avant de faire valoir ses droits à la retraite en 2000 après un peu plus de 33 ans de services. Très attaché à l’instruction il continue de servir dans la retraite opérationnelle dans différents postes à Lorient, Villacoublay et actuellement à l’Ecole Navale.

Chevalier de l’Ordre National du Mérite


Le lieutenant de vaisseau Françoise Jegat s’engage dans la marine en mars 1989 et s’oriente vers la spécialité de secrétaire militaire, dont elle suit brillament la formation à Rochefort avant de rejoindre la Direction des centres d’expérimentation nucléaires à Villacoublay, puis à Montlhéry en qualité d’assistant de proximité au sein du cabinet des directeurs.
En novembre 1996, après avoir obtenu le brevet supérieur, elle rejoint la direction du personnel militaire de la marine en qualité d’adjointe au gestionnaire des emplois des officiers énergie et sous mariniers, avant de se voir confier la gestion du personnel de Nouvelle Calédonie au sein de la base de Nouméa. Elle participe en 1999 à l’Opération « Santal » au Timor oriental au sein du poste de commandement international de théatre.

Elle rejoint en mai 2001 l’Etat major du commandement des Opérations Spéciales à Taverny comme responsable de la  gestion des experts de théatre d’opérations avant d’être admise au cours d’officiers spécialisés de la marine. A l’issue du cours elle est mutée en juillet 2002 au centre d’instruction navale de Querqueville en qualité de chef de groupement d’instruction des secrétaires militaires de la marine nationale et de chef du pôle bureautique interarmées, avant de rejoindre en 2005, le cabinet du Préfet Maritime de l’Atlantique où son activité est récompensée par une lettre de félicitations du PREMAR.
Affectée en 2008 sur le PH « Jeanne d’Arc » elle assure les fonctions de chef de cabinet pour les deux dernières missions de formation des élèves officiers avant de rejoindre en 2010 l’état major interarmées du commandement supérieur des forces armées des Antilles en qualité de directeur de la communication interarmées pour la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et la partie française de l’île de Saint-Barthélemy.
Depuis l’été 2012 le lieutenant de vaisseau Jegat est affecté à l’état major de la force maritime des fusiliers marins et commandos, comme responsable de la gestion du personnel de la force.
Passionnée de parachutisme, elle totalise plus de 800 sauts.

Chevalier de l’Ordre National du Mérite


le major Patrick Tiercin s’engage dans la marine le 2 mars 1976 et choisit par vocation la spécialité de fusilier marin. A l’issue du brevet élémentaire, il effectue le stage commando à l’école des fusiliers marins de Lorient et sert alors le commando « de Montfort »  participant à de nombreuses missions à Djibouti, au Liban et en Nouvelle-Calédonie où son comportement exemplaire lui vaut deux lettres de félicitations des autorités supérieures. Il sert ensuite au sein de l’escadrille 56 S et sur le porte hélicoptères « Jeann d’Arc » avant de rejoindre l’école des fusiliers en qualité d’instructeur commando, puis le commando « Jaubert » comme chef d’escouade.

Il participe alors activement aux opérations « Artimon, Sharp Guard, Sharp Fence, Balbuzard » en ex yougoslavie et à une mission en Somalie. En 1995, il rallie la compagnie de fusiliers marins de Lann Bihoué avant de servir au sein de la flotille 24 F  puis au service de la vie courante de la base aéronavale. Il s’y distingue particulièrement, obtenant  trois lettres de félicitations du commandant de la BAN, avant de se voir confier le commandement de la compagnie de fusiliers marins de Sainte Assise puis de rallier l’état major de la force maritime des fusiliers marins et commandos chargé du bureau de « gestion des emplois ».
Ses compétence pointues en matière de parachutisme et d ‘aéro-largage sont mise à contribution lors de l’opération visant à récupérer les otages du « Tanit » en océan indien, lui valant un témoignage de satisfaction du Chef d’état major des armées. Le major Tiercin commande la compagnie de fusiliers marins de Lann Bihoué depuis septembre 2012.

la Croix de la Valeur Militaire

Elle récompense le personnel et, depuis 2011, les unités titulaires d’une citation pour fait d’armes gagnée sur des théâtres d’opérations qui ne font pas l’objet de l’attribution de la Croix de guerre.


La Médaille d’or de la Défense Nationale


est attribuée aux personnels militaires d’active et de la réserve qui se sont distingués à l’occasion d’une action comportant un risque aggravé et se sont vus récompensés par une citation individuelle sans Croix de la Valeur Militaire, délivrée par le Chef d’état major des armées.
Le maître Sébastien R. engagé en avril 2010 à bord de la frégate « Gépratte » dans le cadre de la lutte contre la piraterie et  l’opération « Varan10 » en océan indien, le second maître Sébastien R. a fait preuve de belles qualités militaires, obtenant une citation à l’ordre de la division du chef d’état major des armées et l’attribution de la Médaille d’Or de la Défense Nationale  avec étoile de bronze.
Engagé le 3 août 2011 au sein du détachement de forces spéciales « Sabrata » dans le cadre de l’opération « Harmattan » a une nouvelle fois fait preuve de belles qualités militaires, obtenant une nouvelle citation à l’ordre de l’unité du chef d’état major des armées  « Mérite d’être cité en exemple ».

La remise des bérets verts signe d’appartenance à des unités d’élite,

 sanctionne la réussite à une formation de 12 semaines très exigeante et très éprouvante

Les commandos marine ont été créés durant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, sur le modèle des Royal Marines Commandos ou forces spéciales de la Royal Navy à partir d’éléments des fusiliers marins français regroupés au Royaume-Uni.

Les commandos Kieffer sont les fusiliers marins commandos créés par la France libre et commandés par le capitaine de corvette Philippe Kieffer. Ils étaient intégrés à la Special Service Brigade. 177 commandos se sont illustrés pendant le débarquement de Normandie, seuls représentants de la France à débarquer par voie maritime le jour J, puis, dans les combats qui ont suivi. Ils faisaient partie du 1er bataillon de fusiliers marins commandos fort de deux Troops de combat et d’une 1/2 Troop d’appui (K-Guns).  Sur les 177 commandos, 10 furent tués le 6 juin, 24 terminèrent la campagne de Normandie sans avoir été blessés. 27 furent tués au combat.

Philippe Kieffer, né à Port-au-Prince (Haïti) le 24 octobre 1899 et mort à Cormeilles-en-Parisis le 20 novembre 1962, officier de la Marine Nationale Française et Compagnon de la Libération. Durant la Seconde Guerre mondiale, il a créé et dirigé les premiers commandos de la marine française, connus sous le nom des Commandos Kieffer.

photo dday-overlord.com

Le commando Kieffer était composé de fusiliers marins qui s’étaient, pour la plupart, engagés dans les Forces Navales Françaises Libres — aux côtés des bérets verts britanniques — alors qu’ils se trouvaient au Royaume-Uni. Certains rejoignirent les FNFL après l’évacuation de Dunkerque d’autres s’évadèrent de France occupée ; enfin un groupe arriva d’Afrique.

Quarante pour cent des fusiliers marins de ce commando étaient bretons. Ils durent subir le dur entrainement et la sélection impitoyable au Centre Commando d’Achnacarry en Écosse où ils gagnaient le droit au port du béret vert mythique. Les Français de la 1re compagnie avaient participé au raid sur Dieppe aux côtés des commandos britanniques et canadiens   Opération Jubilé
Promu lieutenant de vaisseau, puis capitaine de corvette à la veille du Jour J, Kieffer débarque le 6 juin en Normandie à la tête de ses hommes du 1er bataillon de fusiliers marins commandos fort de deux Troops de combat et d’une 1/2 Troop d’appui (K-Guns).

En tout 177 hommes. Ils débarquent sur la plage Sword à Colleville-Montgomery, malgré des pertes significatives , en tout pour le 6 juin : deux officiers et huit hommes tués plus des blessés, ils s’emparent d’une pièce de 50 mm encuvée qui avait mis à mal la péniche LCI 523 (1re Troop), puis de l’ex-casino de Riva-Bella avant de s’enfoncer dans les terres par Colleville et Saint-Aubin-d’Arquenay pour faire jonction à Pegasus Bridge (Bénouville) avec les Airborne britanniques de la 6e DAP.

Ils y arrivent vers 16h30. Kieffer sera blessé deux fois ce jour-là. Au soir du 6 juin, le 1er B.F.M.C aura perdu presque 25 % de ses effectifs. Il occupe alors les lisières du Plain vers 20h00.
Au cours de la dure campagne de Normandie, les commandos restèrent en première ligne (secteur Le Plain – Amfreville) et combattirent jusqu’au 27 août 1944, puis le Bataillon fut recomplété en Grande-Bretagne pour de futures missions.

En novembre 1944, le 1er BFMC fut débarqué sur l’île de Walcheren en Hollande, s’empara en combattant de Flessingue, dans le cadre d’une opération combinée alliée avec les commandos britanniques dans le but de dégager les accès du port d’Anvers.
Aujourd’hui, deux des cinq commandos marine français portent le nom d’un officier du 1er B.F.M.C mort au combat  : Commando Hubert (nageurs de combat du COS) et le Commando Trepel


Un sixième commando a été créé à l’été 2008 et porte le nom de Commando Kieffer.

Jean Morel et  Léon Gautier « vétérans » du commando N°4

La sélection des commandos marine est particulièrement rigoureuse.


Après une sélection interne par leurs commandants de compagnies de l’École des fusiliers marins, autrefois à Siroco, Cap Matifou (Algérie), maintenant à Lorient, les premiers du cours fusilier, s’ils sont aptes et volontaires, intègrent le stage commando long de 20 semaines. Celui-ci comprend une semaine de tests psychologiques, 6 semaines de stage préparatoire, 4 semaines d’évaluation commando, le stage commando de 7 semaines, et 2 semaines de stage parachutiste à Pau (autrefois Philippeville, Algérie). A aucun moment le certificat n’est garanti et toute faute peut aboutir à la radiation du stage.

Le « stac » ou stage commando se déroule à Lorient, en Bretagne, au sein de l’École des fusiliers marins, héritière du 1er bataillon de fusiliers marins, et l’une des unités les plus décorées de l’Armée Française. Les épreuves préparent les fusiliers à leurs futures missions possibles au sein de l’un des six commandos de la marine. Le « stac » est ouvert en nombre restreint à d’autres spécialités de la marine (radio, infirmier) qui pourront ainsi intégrer l’effectif opérationnel des commandos marines. Cependant, le stage commando n’est que le début de la formation du commando marine, qui doit également passer trois semaines de stages complémentaires ainsi que d’autres certificats techniques de commandos au cours de la formation interne, ainsi qu’une période de 4 mois à Djibouti avant d’être déclaré opérationnel et apte à rejoindre un des commandos de la Marine de Lorient, excepté Kieffer. Ce dernier est composé de spécialistes qui sont amenés à un niveau de commando. Cette formation de base est l’une des plus difficiles au monde, comparable à celle des SAS et SBS britanniques ou des Navy SEAL américains.

Le Stage commando 138 reçoit son Béret Vert des mains de ses ainés, d’active ou de réserve.

Un « Honneur » de recevoir son béret vert des mains de Jean Morel

Un « regard » qui en dit long … chargé de tant de souvenirs et d’émotion

Les commandos voulant postuler au commando d’action sous-marine Hubert de Toulon doivent, après une période d’ancienneté (5 ans) dans les unités commandos de Lorient, passer le certificat de nageur de combat à Saint-Mandrier, sur un tempo comparable à celui du cours Commando élémentaire, en plus difficile et plus long (deux semaines de pré-sélection, sept mois de Cours Nageur).
Chaque commando devra, à chaque nouvel examen de carrière, remettre son béret vert en jeu et repasser un stage commando équivalent, avec un niveau de responsabilité accru (stage commando chef d’équipe, stage commando chef d’escouade, stage commando chef de mission).

Ainsi, certains officiers mariniers supérieurs (premier maître, maître Principal, major) peuvent avoir cumulé jusqu’à quatre stages commando. Ce type de formation est unique au monde, même dans les forces spéciales.

Leurs origines britanniques se remarquent au port du béret vert couché à l’opposé des autres unités militaires françaises (couché à droite, insigne à gauche, les autres unités françaises portant le béret couché à gauche, insigne à droite – cela permet notamment de différencier rapidement les commandos marine des légionnaires, portant eux aussi le béret vert). Le certificat de commando est porté par les commandos marine sur leur béret directement ainsi que la « banane » commando écrit en rouge sur fond noir au niveau supérieur de la manche de leur tenue.


On reconnait les membres et anciens membres du commando Hubert au badge de certificat

« nageur de combat » qu’ils portent à la poitrine de leur tenue de sortie.

La France compte actuellement six unités de commandos marine qui appartiennent à la force des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), sous le commandement d’un amiral (ALFUSCO), dépendant directement du chef d’état-major de la marine, en ce qui concerne l’organisation et la préparation de cette force. Ils sont souvent déployés sous l’autorité du commandement des opérations spéciales (COS) pour des missions sur des théâtres extérieurs et sont particulièrement entraînés aux reconnaissances tactiques préalables aux opérations amphibies ou terrestres (renseignement) , à la protection et à l’évacuation de ressortissants, aux actions de destruction et de sabotage, aux interventions en mer dans le cadre des missions de sauvegarde maritime (lutte contre le terrorisme, les trafics illicites et les infractions maritimes).
En particulier, les commandos marine sont souvent utilisés pour la protection d’ambassades en zone de guerre (par exemple dans certains pays d’Afrique).


Chaque commando est constitué de 80 à 100 hommes répartis en groupes de 15 à 17 opérateurs.
Cinq de ces unités sont basées à Lorient :


le commando Jaubert, spécialisé dans l’assaut à la mer et le contre-terrorisme maritime, l’unité incluant une partie de l’Escouade de Contre-terrorisme et de Libération d’Otages (ECTLO) (anciennement GCMC)
le commando Trepel, spécialisé dans l’assaut à la mer et le contre-terrorisme maritime et incluant également une partie de l’ECTLO ;
le commando de Montfort, spécialisé dans l‘appui et la destruction à distance, le sniping
le commando de Penfentenyo, spécialisé dans la reconnaissance et l’acquisition de renseignement opérationnel
le commando Kieffer, spécialisé dans les technologies de pointe.
Une unité est basée à Saint Mandrier (Var) le commando Hubert, spécialisé dans l’action sous-marine et dans les actions de contre-terrorisme maritime, et constitué de nageurs de combat.

préparation au défilé vers le Rond-Point Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais

Défilé des troupes qui ont participé à la Cérémonie


Sur la cravate du Drapeau sont fixées la fourragère aux couleurs de la Légion d’Honneur,

la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire

la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur, la Croix de Compagnon de la Libération,

la Croix de Guerre 1914-1918 avec six palmes, la Croix de Guerre 1939-1945 avec cinq palmes,

la Médaille de la Résistance avec rosette et la Médaille Colniale avec agrafes Erythrée et Lybie.

Le Premier Régiment de Fusiliers Marins

Les bérets verts du  Stage commando 138

L’instruction initiale cynophile technique est dispensée à l’Ecole des Fusiliers Marins de Lorient.
Ils sont employés dans les 9 unités de « protection-défense »

existantes ainsi qu’au sein du Commando Kieffer.

La musique de l’Artillerie de Rennes


La musique militaire est présente à Rennes depuis des générations. Dirigée par le Chef de musique hors-classe Jean-François Durand, assisté du Chef de musique principal Jean-Claude Leberruryer et du Tambour-major Jean-Pierre Lemoine, la formation, constituée de 55 musiciens, est placée pour emploi sous l’autorité du Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre. Elle est basée au Groupement de Soutien de la Base de Défense de Rennes – 16ème Groupe d’Artillerie.

Hier musique placée sous le régime de la conscription,

aujourd’hui musique professionnalisée, elle fait partie intégrante de l’histoire locale et régionale.


Outil exceptionnel de communication entre l’armée et la nation, la Musique de l’Artillerie participe aux prises d’armes et défilés, aux cérémonies du souvenir, à des concerts ainsi qu’à de nombreuses parades tant en France qu’à l’étranger

 Fière de la fidélité que lui témoigne depuis longtemps le public

et de la confiance que lui accorde le commandement

elle souhaite par son action, représenter le dynamisme et la compétence d’une armée jeune.

La « Marseillaise » – le capitaine de frégate Houël, le contre-amiral Charles-Henri du Ché

        Le lieutenant de Vaisseau David Moan                                             « Photo souvenir »

       Officier de communication à l’Etat-Major

Le capitaine de frégate Houël, commandant l’Ecole des Fusiliers Marins,

René Couanau, maire de Saint-Malo, le contre-amiral Charles-Henri du Ché,

adjoint territorial du commandement de l’arrondissement maritime de l’Atlantique

et commandant la base de défense de Brest-Lorient

 Léon Gautier, le  Capitaine de frégate Dominique Loncle, Jean Morel

             Jean Morel, le « malouin« , l’un des                          le contre-amiral Charles-Henri du Ché

     derniers vétérans du commando Kieffer

Léon Gautier, rennais, vétéran du commando N°4,

Jean MorelFrançois Lobit, Sous-Préfet de Saint-Malo

Hommage au malouin Jean Morel, la médaille de la Ville de Saint-Malo

lui est remise par un Béret Vert du Stage commando 138

Allocution de René Couanau, maire de Saint-Malo qui tient à souligner sa fierté  d’accueillir cette  Cérémonie de tradition en  recevant  l’Ecole des Fusiliers Marins, la Marine Nationale et par ce biais les Armées Françaises.

Le capitaine de frégate Houël, commandant l’Ecole des Fusiliers Marins, souligne une fois encore, le mérite de ces jeunes « bérets verts » car à l’issue de leur stage, en moyenne 5 à 10 % des « candidats » reçoivent le certificat de Commando Marine et son béret vert.

Félicitations de René Couanau, maire de Saint-Malo

des « placards » prestigieux !

Armand Cannevet, Georges Duchène, Roland Le Saulnier, Pierre Pihan.

Une délégation du Bagad de Lann-Bihoué

              photos « Souvenir »      père et fils …                                                      petite « amie »

                                 … parents                                                                    puis direction les cars !

Un seul mot nous vient à l’esprit à l’issue de ce reportage : Respect !








 Sources :


http://www.netmarine.net/tradi/symbolique/fusiliers/index.htm
http://commandokieffer.canalblog.com/archives/p1-1.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Kieffer
http://mart.123.fr/historique_013.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourrag%C3%A8re
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_militaire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_national_du_M%C3%A9rite
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_de_la_Valeur_militaire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commando_marine
dday-overlord.com
http://vivelaresistance.unblog.fr






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